Du rififi chez les loulous ce mercredi après-midi dans les jardins de l’Assemblée nationale, où des collaborateurs parlementaires, majoritairement issus de La France Insoumise (LFI) et du Parti socialiste (PS), s’étaient rassemblés pour dénoncer un dossier du média d’extrême droite pro-Israël Frontières, intitulé « LFI, le parti de l’étranger » (ce qui n’est pas entièrement faux).

Le sulfureux dossier, publié le même jour, ciblait des dizaines de collaborateurs de LFI en dévoilant leurs identités et photos, suscitant l’indignation des syndicats comme la CGT-CP, qui y voyaient une mise en danger des salariés. C’est vrai qu’à gauche, la divulgation malveillante d’informations personnelles et de photos de vilains fachos, ce n’est vraiment pas une (sale) habitude...

La manifestation a pris un tour conflictuel avec l’arrivée de trois journalistes de Frontières, accrédités pour accéder à l’Assemblée. Rapidement, des cris ont fusé : « Frontières, casse-toi, l’Assemblée n’est pas à toi ! ». Des députés de gauche, dont Arthur Delaporte (PS), ont demandé aux journalistes de cesser de filmer et de quitter les lieux pour éviter une escalade. Mais le ton est monté, et les journalistes ont finalement été exfiltrés par le personnel de l’Assemblée pour garantir leur sécurité.

Raphaël Arnault, député-fiché-S comme d’autres sont coiffeurs-astronautes, fait le mariole dans une situation qui lui est favorable :

On l’avait vu moins combatif dans d’autres situations où il avait plié ses pancartes « CRS-SS » pendant qu’il profitait de la protection de militaires français en mission dans la gare :

Bref, tout ça relevait un peu du concours de kekette, chacun essayant désormais de tirer les marrons du feu de l’évènement. Ainsi, pendant qu’Alice Cordier dénonçait une « scandaleuse agression » des journalistes, Jordan Florentin et David Alaime fustigeaient des « députés qui se comportent comme de véritables racailles », accusant l’extrême gauche de censure.

Le directeur de Frontières, Erik Tegnér, affirme pour sa part que ses journalistes, détenteurs de cartes de presse, avaient été agressés par des « députés NFP » (Nouveau Front Populaire). De leur côté, les collaborateurs LFI et PS ont réclamé le retrait de l’accréditation de Frontières et des mesures de protection, dénonçant une « cible dans le dos » des salariés. Le Rassemblement National (RN) s’est emparé de l’incident, Jordan Bardella et Laurent Jacobelli accusant la gauche d’une « violence intolérante » contre la liberté de la presse.

De son côté, la petite Louise Morice se plaint d’avoir été un peu trop secouée :

Qu’on se souvienne de l’algarade transformée en agression par la presse menteuse entre Jean-Marie Le Pen et Annette Peulvast-Bergeal, maire de Mantes-la-Ville (PS). Alors que celui-ci ne l’avait même pas touchée, il lui en avait cuit :

Ainsi, le 2 avril 1998, le Menhir avait été condamné à deux ans d’inéligibilité, trois mois de prison avec sursis et 20 000 francs d’amende par le tribunal correctionnel de Versailles !

D’ailleurs, concernant précisément le deux poids deux mesures, il est vrai qu’Erik Tegnér soulève un point qui rappelle que selon que vous serez puissant de gauche ou misérable de droite... :

Enfin, vers le milieu de l’après-midi, c’est la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, qui siffla la fin de la récré :

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BONUS RIGOLO

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BONUS PAS RIGOLO

Les droitardés qui voient des antisémites de partout devraient s’informer sur les combats patriotiques d’autres peuples qui s’attachent eux aussi à leur terre pendant qu’un Grand remplacement leur tombe dessus à coup de bombes (plus de 6 fois Hiroshima à ce jour) :