« “Ces gens sont malades !” Vendredi, Donald Trump a laissé éclater sa colère face à la procédure de destitution qui le menace, dans un entretien téléphonique décousu mêlant attaques, insultes et théories du complot. À l’issue d’une série d’auditions publiques au Congrès sur l’affaire ukrainienne où les témoins – dont plusieurs diplomates – ont livré de nombreux éléments à charge contre le 45e président des États-Unis, ce dernier a choisi la matinale Fox & Friends, une de ses émissions favorites, pour lancer sa contre-attaque. »
L’article source provient du Journal du dimanche, un hebdo 100 % anti-Trump. Autant les journalistes français se sont trompés en 2016 lors de la campagne Trump/Clinton, autant ils jouent leur va-tout avec cet impeachment incompréhensible pour le commun des électeurs. Et les électeurs n’aiment pas les dossiers nébuleux contre une personne : ils prennent alors la défense de la victime d’une cabale, voire d’un complot.
Dans cette émission, Trump s’est lâché contre la meute qui lui mord les fesses depuis trois ans, et qui a lancé cette fameuse procédure en destitution. Il a réclamé un procès contre ses accusateurs, soit la Chambre des représentants, dominée par les démocrates et dirigée par la très hargneuse Nancy Pelosi, qui rappelle la Hillary Clinton de la dernière ligne droite en octobre 2016, et qui avait littéralement perdu la boule. Mais si le Congrès vote la mise en accusation, celle-ci doit être validée par le Sénat, qui a une courte majorité républicaine. La question se pose alors de lâcher Trump pour un autre candidat, plus conforme au profil habituel des républicains. Sauf que le camp de l’« éléphant » n’a pas de candidat aussi populaire que Trump parmi le petit peuple américain (blanc, c’est un fait), et qu’une trahison de Trump par les sénateurs pourrait leur coûter très cher... Trump clive au sommet du parti, mais rassemble dans le peuple, c’est sa faiblesse et sa force.
Cependant, comme l’explique le JDD, les républicains peuvent exploiter la stratégie démocrate et la retourner contre eux :
« Or les élus républicains, qui font bloc autour de leur président, laissent entendre depuis plusieurs jours qu’au lieu d’expédier le processus et de se tourner rapidement vers la campagne de 2020, ils pourraient s’en servir comme d’une plateforme pour mener la contre-offensive médiatique. Les démocrates accusent le président républicain d’avoir fait pression sur l’Ukraine, notamment en gelant une aide militaire de près de 400 millions de dollars, afin que ce pays enquête sur son potentiel rival démocrate Joe Biden. Donald Trump nie toute pression et dénonce une “chasse aux sorcières”. »
Trump a rejeté une par une les accusations des démocrates, chacun en prenant pour son grade. Adam Schiff, celui qui a dit que les faits reprochés à Trump étaient « bien plus graves » que ceux reprochés à Nixon ? « Il invente tout. Il est malade. Cet homme a un problème ». Pelosi ?« Elle est folle comme une punaise de lit ».
Il y a un mois, le Président et la patronne des démocrates au Congrès (Pelosi) s’échangeaient des noms d’oiseaux. Il est clair que les démocrates utilisent une femme pour faire neutraliser l’agressivité du Président et le faire craquer...
Le 14 novembre, Pelosi lance les hostilités :
« “La corruption consiste à accorder ou suspendre une aide militaire en échange d’une déclaration publique concernant une fausse enquête sur les élections”, a déclaré Nancy Pelosi lors d’une conférence de presse au lendemain du début des auditions publiques au Congrès américain dans le cadre de l’enquête préalable à une éventuelle procédure de destitution. Selon elle, les faits reprochés au président républicain Richard Nixon, visé par une enquête pour destitution en 1974, apparaissent “presque petits” à côté des agissements de Trump. »
Le Figaro pose la question du fameux impeachment :
Effet inattendu du harcèlement politique des démocrates (et des médias mainstream), les fonds reçus par Trump pour sa seconde campagne ne cessent d’augmenter. Cela pose la question de la stratégie démocrate : est-elle si populaire parmi le peuple américain ? Ne risque-t-elle pas de victimiser le président en exercice, qui peut ainsi refaire le coup de 2016 du seul contre tous, « le peuple avec moi contre les médias et l’establishment » ?
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— Brad Parscale (@parscale) November 14, 2019