Une fusillade a fait au moins dix morts, sept hommes armés et trois policiers, à Grozny, capitale de la Tchétchénie.
Au moins sept policiers ont été tués jeudi dans une fusillade survenue à Grozny, la capitale de la république de Tchétchénie (dans le sud de la Russie), a déclaré le dirigeant de cette région Ramzan Kadyrov. Sept assaillants auraient aussi perdu la vie. Kadyrov menace les assaillants toujours retranchés dans un bâtiment : "pas un seul ne sortira vivant !".
Selon les derniers bilans, au moins sept policiers ont été tués par des rebelles tchétchènes toujours retranchés à la mi-journée dans une école et un immeuble de Grozny. Selon le président Kadyrov, les affrontements auraient aussi fait 7 morts du côté des assaillants.
Pour sa part, l’agence de presse russe RIA Novosti, qui cite une source policière locale, a confirmé la mort de sept policiers et 18 blessés, tandis que le Comité national anti-terrorisme a indiqué "des pertes dans les forces de l’ordre", sans donner de bilan.
Selon le Comité, un groupe de rebelles a lancé son attaque à partir d’un rond-point dans le centre de Grozny, avant de poursuivre les combats contre les forces de l’ordre dans une école et dans la "Maison de la presse", un immeuble abritant des médias locaux.
L’Émirat du Caucase revendique
Les assaillants se sont réclamés du principal mouvement islamiste de l’Émirat du Caucase, affirmant agir sous les ordres de son nouveau dirigeant, le cheikh Ali Abou Mouhammad. "De nombreux combattants sont entrés dans la ville", annonce un homme selon les sous-titres d’une vidéo postée sur le site kavkazcenter.com. "Nous nous battrons jusqu’à la mort", a-t-il déclaré.
Un immense incendie dévorait toujours la "Maison de la presse" et des coups de feu parvenaient encore de l’école située non loin.