Egalité et Réconciliation
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Discours solennel de Viktor Orbán à l’occasion du 170e anniversaire de la révolution hongroise de 1848

Hongrie, Budapest – Le 15 mars 2018, la Hongrie a célébré le 170e anniversaire de la révolution de 1848. Mais à trois semaines des élections, c’était aussi une journée éminemment politique. Des centaines de milliers de personnes ont manifesté leur soutien à Viktor Orbán, qui a prononcé devant eux un discours fort et martial :

 

Je vous souhaite à tous la bienvenue à la célébration de la liberté en Hongrie ! Je salue ceux qui participent à la Marche pour la Paix. C’est avec une estime particulière que je salue nos amis polonais. Notre proximité est naturelle et notre soutien mutuel est une source de force. Au temps de notre ancêtre Kossuth, on écrivait que « la Hongrie et la Pologne sont deux chênes impérissables prenant leur essor depuis deux souches distinctes, mais dont les racines se sont entrelacées. Par conséquent, l’existence et la force de l’un est la condition préalable de la vie et de la santé de l’autre ». Il n’en est pas autrement aujourd’hui : si la Pologne est forte, alors la Hongrie ne peut pas être perdue ; et si nous sommes forts, nous pouvons aider nos amis polonais. Par conséquent, la Marche pour la Paix n’est pas simplement un rassemblement pour la cause de notre pays, mais aussi une prise de position en faveur de la Pologne. Honneur à la Pologne ! Honneur à la Hongrie !

Encore une fois, chers compatriotes, le jour est venu qui enchante le cœur de chaque Hongrois. Le jour où, dans le grand livre de l’Histoire du monde, un mot a été écrit en hongrois : « Liberté ». En ce jour, des multitudes se réunissent pour honorer les braves et courber la tête à la mémoire des héros. Aujourd’hui, en particulier, nous nous sommes réunis en grand nombre. En plus de notre hommage, il y a en ce jour une raison et un objectif particuliers. Dans trois semaines nous déciderons à nouveau du sort de la Hongrie. Et ce qui est en jeu dans cette élection n’est pas seulement un mandat de quatre ans. Je savais qu’il y aurait beaucoup d’entre nous ici, et je savais que j’aurais à voir des visages déterminés. C’est exactement ce dont nous avons besoin aujourd’hui : du sérieux et de la détermination. Nous en avons besoin car aujourd’hui nous devons discuter de choses sérieuses : des questions tout aussi sérieuses que celles qui ont dû être traitées il y a 170 ans. Nous sommes les héritiers des révolutionnaires et des combattants de la liberté de 1848, et c’est pourquoi, tout comme il y a 170 ans, nous devons aujourd’hui parler honnêtement et sans détour. Si nous ne décrivons pas clairement ce qui arrive à la Hongrie et pourquoi cela se produit, alors personne ne comprendra. Et si nous ne le comprenons pas, nous ne pourrons pas prendre une bonne décision dans trois semaines. Nous devons donc parler directement, sans compromis ni timidité. Petőfi et ses hommes l’exprimaient clairement : « Serons-nous esclaves, ou serons-nous libres ? » Tout le monde le comprenait et tout le monde savait comment y répondre. Ensemble, nous avons réalisé beaucoup de choses au cours des trente dernières années. Ensemble nous avons combattu beaucoup de grands combats et de batailles mémorables. Mais la plus grande chose que nous pourrions réaliser dans nos vies, la plus grande bataille que nous puissions combattre ensemble est toujours à venir. Et tout indique que ce combat est très proche de nous aujourd’hui. La situation actuelle, chers amis, c’est qu’on veut nous prendre notre pays. Pas d’un coup de plume, comme il y a cent ans à Trianon ; maintenant, ils veulent que nous cédions volontairement notre pays à d’autres, sur une période de quelques décennies. Ils veulent que nous le cédions à des étrangers venant d’autres continents, qui ne parlent pas notre langue et qui ne respectent pas notre culture, nos lois ou notre mode de vie : des gens qui veulent remplacer ce qui est à nous par ce qui est à eux. Ce qu’ils veulent, c’est que désormais ce ne soit plus nous et nos descendants qui vivions ici, mais d’autres. Il n’y a pas d’exagération dans ce que je viens de dire. Jour après jour, nous voyons les grands pays et nations d’Europe de l’Ouest perdre leurs pays : petit à petit, quartier par quartier, et de ville en ville. Le fait est que ceux qui n’arrêtent pas l’immigration à leurs frontières sont perdus : lentement mais sûrement ils sont consommés. Des forces extérieures et des puissances internationales veulent nous imposer tout cela, avec l’aide de leurs alliés dans notre pays. Et ils voient notre prochaine élection comme une bonne opportunité pour cela.

Mesdames et Messieurs,

L’héritage de 1848, c’est que la Hongrie devrait être un pays indépendant, libre et hongrois. Tout ce dont nous avons besoin aujourd’hui est compris dans ces mots. Comme l’a dit Széchenyi, « progrès national, esprits civilisés et pays robuste » avant d’ajouter que « Beaucoup pensent que la Hongrie fut, mais je veux croire qu’elle sera ». Aujourd’hui, nous répondrions au comte que la Hongrie effectivement, fut, qu’elle est, et la question se pose donc pour savoir si la Hongrie sera. Autrement dit, chers amis, nous ne voulons pas seulement gagner une élection, mais notre avenir. L’Europe – et en son sein nous les Hongrois – est arrivée à un tournant dans l’histoire du monde. Les forces nationales et mondialistes ne se sont jamais si ouvertement confrontées. Nous, les millions de patriotes, sommes d’un côté, et de l’autre, les élites des citoyens du monde. Nous qui croyons aux États-nations, à la défense des frontières, à la famille et à la valeur du travail, nous sommes d’un côté. Et nous nous opposons à ceux qui veulent une société ouverte, un monde sans frontières ni nations, de nouvelles formes de famille, un travail dévalorisé et des travailleurs bon marché – tous régis par une armée de bureaucrates insaisissables. D’un côté, les forces nationales et démocratiques, et de l’autre côté, les forces supranationales et antidémocratiques. C’est la situation en Hongrie à vingt-quatre jours des élections.

Chers compatriotes et « marcheurs de la Paix »,

Nous sommes encore loin d’achever le travail qu’il nous reste à faire, mais les résultats des huit dernières années parlent d’eux-mêmes. Il est important de nous en souvenir, mais ce n’est pas suffisant. L’Europe et la Hongrie sont à l’épicentre d’une lutte civilisationnelle. Nous sommes confrontés à un mouvement de population de masse qui constitue un danger imminent pour l’ordre et le mode de vie que nous avons connus jusqu’à présent. Nous devons donc à la fois défendre nos réalisations, et entrer dans la bataille pour s’assurer tout simplement de préserver une raison de continuer. Si nous ne protégeons pas notre mode de vie, il n’y a plus de raisons de lutter. Si dans le futur, le pays n’est plus hongrois, à quoi bon ? Ne nous y trompons pas, ce ne sont pas les petits partis d’opposition anémiques que nous avons à combattre, mais un réseau international organisé en empire. Nous sommes confrontés à des médias entretenus par des intérêts étrangers et des oligarques d’ici, des militants engagés et professionnels, des agitateurs, et un réseau d’ONG financées par un spéculateur international, que le nom de « George Soros » résume et incarne. C’est le monde que nous devons combattre pour protéger le nôtre. Le bon soldat ne se bat pas parce qu’il déteste ce qui lui fait face, mais parce qu’il aime ce qui est derrière lui. Il aime la Hongrie et les Hongrois.

Mes chers compatriotes,

Nous avons grandi dans la culture chrétienne, et nous faisons la distinction entre une personne et ses actes. Nous n’avons jamais détesté qui que ce soit, et nous ne détesterons jamais personne. Bien au contraire, nous continuons à croire au pouvoir de la compassion et de la solidarité. Mais nous nous battrons contre ce que l’empire de George Soros fait à la Hongrie, et ce qu’il veut faire à la Hongrie. C’est notre patrie, c’est notre vie, nous n’en avons pas d’autre, c’est pourquoi nous nous battrons jusqu’au bout et nous ne nous rendrons jamais. Nous savons que dans chaque circonscription ils s’opposeront à nos candidats. Leur tâche est de gagner le pouvoir et de mettre en œuvre le grand projet : briser la Hongrie, qui se dresse sur le chemin des immigrants et d’abord implanter des milliers, puis des dizaines de milliers d’immigrants en Hongrie dans quelques années. Ces chiffres ne sont pas exagérés. L’Europe est déjà aujourd’hui envahie. Si nous n’agissons pas, dans les prochaines décennies, des dizaines et des dizaines de millions d’Afrique et du Moyen-Orient vont venir en Europe. La partie occidentale de l’Europe assiste à cela les mains en l’air. Quiconque met les mains en l’air se désarme soi-même et ne décide plus de son propre sort. L’Histoire des perdants est écrite par quelqu’un d’autre. Les jeunes d’Europe occidentale vont faire l’expérience de devenir une minorité dans leur propre pays, et perdront le seul endroit du monde qu’ils pouvaient considérer comme leur patrie. Des forces telles que le monde n’a pas vu depuis longtemps resurgissent. L’Afrique aura dix fois plus de jeunes que l’Europe. Si l’Europe ne fait rien, ils enfonceront notre porte. Bruxelles ne défend pas l’Europe et n’arrête pas l’immigration, mais veut la soutenir et l’organiser. Elle veut diluer la population de l’Europe et la remplacer, jeter notre culture, notre mode de vie et tout ce qui nous sépare et nous distingue, nous Européens, des autres peuples du monde. Ce sera une bien maigre consolation que de savoir que les peuples d’Europe ne pardonneront pas à ces dirigeants qui ont complètement changé l’Europe sans d’abord demander à ses peuples. Soyons fiers du fait que nous sommes le seul pays de l’Union européenne à avoir demandé aux gens s’ils veulent ou non une immigration de masse.

Mesdames et Messieurs,

Notre élection aura lieu dans trois semaines. Les listes des partis ont été publiées et les candidats ont été enregistrés. Nous les connaissons. Il y a ceux contre qui nous avons combattu pendant trente ans, et ceux avec qui nous nous sommes battus pendant dix ans – même si parfois il semble que cela fasse cent ans. Nous ne devrions donc pas avoir d’illusions. Sachons apprendre du passé. Ils ont eux-mêmes admis qu’ils pouvaient mentir matin, midi et soir, sans même s’arrêter pour respirer. Nous devons nous préparer à une situation dans laquelle, en fin de compte, dans chaque circonscription, notre candidat se présentera contre un candidat de Soros. Il se peut que ci ou là, ils seront plusieurs à se présenter, certains à reculons, d’autres se désisteront au dernier moment, d’autres encore feront comme s’ils n’étaient pas là. Nous devons être préparés également à ce qu’ils se dotent de masques pour se dissimuler, comme récemment [lors d’une élection partielle municipale à Hódmezővásárhely, ndlr], derrière un candidat soi-disant indépendant. Ils n’osent pas admettre l’identité de leur maître. Ils savent qu’ils n’ont aucune chance s’ils se tiennent devant tout le pays et déclarent ouvertement qui ils servent. Tout le monde sait que nous, Hongrois opposés à l’immigration, sommes majoritaires. Nos adversaires n’ont de chance que s’ils parviennent à diviser notre camp, et s’ils parviennent à démanteler notre unité. Leur but est que tout sujet soit débattu, sauf le danger qui menace la Hongrie. Nos adversaires savent aussi que le destin de la Hongrie pourrait bien être décidé pour les décennies à venir lors de ces élections. Par conséquent, ils ne s’arrêteront devant rien : ils ne discuteront pas, mais ils censureront ; ils ne se battront pas, mais tenteront des piques, frapperont , mordront et sèmeront les graines de la haine partout où ils vont. Nous sommes des gens calmes et de bonne humeur, mais nous ne sommes ni aveugles ni crédules. Après les élections, nous nous efforcerons bien sûr de demander réparation – moralement, politiquement et juridiquement – mais nous ne pouvons pas perdre notre énergie ou notre temps sur ce sujet maintenant. Nous allons parer les attaques. Nous concentrerons notre force uniquement sur notre mission, et seulement sur notre objectif commun : la défense de la Hongrie. N’oublions pas la première loi de la bataille électorale : l’unité fait la force. Un camp, un drapeau, et nous avons besoin de tout le monde.

 

 

Mesdames et Messieurs,

Je sais que cette bataille est difficile pour tout le monde. Je comprends aussi que certains d’entre nous aient peur. C’est compréhensible, car nous devons nous battre contre un adversaire très différent de nous. Il n’avance pas à la lumière du jour, mais se cache, il ne se bat pas directement, mais furtivement, il n’est pas honorable, mais sans scrupules, il n’est pas national, mais international, il ne croit pas au travail, mais spécule avec de l’argent ; il n’a pas de patrie, mais estime que le monde entier luiappartient. Il n’est pas généreux, mais vindicatif, et attaque toujours le cœur – surtout s’il est rouge, blanc et vert. Mais, chers amis, nous avons toujours su qu’il y avait beaucoup en jeu. L’histoire hongroise nous a habitués à nous battre pour ce qui est naturellement donné aux peuples les plus fortunés. Pour nous, un seul tremblement suffit, un gouvernement de canard boiteux suffit, un résultat électoral qui va de travers est suffisant, pour que tout parte à la dérive – tout ce pour quoi nous avons travaillé avec acharnement durant des années. C’est un coin du monde qui est exposé aux éléments, et que l’Histoire tend à ne pas laisser en paix – même si nous pouvons avoir le sentiment que ce serait amplement mérité. Nos ancêtres l’ont bien formulé : un peuple lâche n’a pas de patrie. Et nous avons rassemblé notre courage quand il le fallait. Cela n’a jamais été facile. Regardez autour de vous les statues ici sur cette place : l’empereur de Vienne a condamné Andrássy à mort ; Rákóczi est mort en exil ; Les alliés de Vienne ont chassé Kossuth du pays ; les communistes ont abattu István Tisza. Cela n’a jamais été facile, mais à la fin nous avons toujours gagné. À la fin, nous avons renvoyé le sultan et ses janissaires, l’empereur des Habsbourg et ses complices, et les soviets et leurs camarades. Et maintenant, nous renverrons l’Oncle George à la maison, avec son réseau. Nous te demandons de retourner en Amérique et de t’occuper du bonheur des Américains et pas du nôtre.

Mesdames et Messieurs,

C’est un vrai mystère qu’après tant de défaites, nous ayons toujours su nous relever. Et comment se pourrait-il que nous soyons encore là après mille ans ? Peut-être parce que nous avons toujours su que notre existence a un sens par-delà nous-mêmes. Nous avons toujours su qu’il y a ici une culture, une âme et un esprit qui, au cours des siècles, a élevé les cœurs, consolé les gens et nous a soutenus. Nous possédons toujours un esprit d’unité et d’union, nous avons notre fierté nationale. Nous n’avons pas tant dérivé du christianisme et notre lien avec le christianisme n’a pas été rompu. Bien sûr, parfois notre foi est ébranlée et, à ce moment-là, notre fierté nationale est également ébranlée. Mais nous ne les avons jamais abandonnées, et nous ne les avons donc jamais perdues ; et par conséquent notre foi et notre fierté nationale reprennent de l’importance encore et encore, débordant et conquérant les cœurs.

Mes chers compatriotes,

Nous savons que nous ne sommes pas non plus des gens irréprochables et, dans notre histoire également, il y a eu des heures sombres et des journées froides, mais nous sommes certains que nous avons donné plus au monde que nous n’en avons reçu. Sans les Hongrois, le monde serait un endroit plus pauvre, l’histoire de l’Europe centrale serait plus douloureuse, et sans nous, le bassin des Carpates serait un moins bon endroit. Nous avons donc le droit d’exister. Nous n’avons donc aucune raison d’avoir peur. Tout ce que nous devons dire, c’est que quiconque est Hongrois est avec nous, et nous gagnerons. Nous gagnerons encore et encore, car la Hongrie est la terre des Hongrois.

Mesdames et Messieurs,

En 2010, quand nous nous sommes levés de nouveau, quand nous nous révoltés et que nous avons commencé à lutter pour les Hongrois à Bruxelles et dans les autres centres de l’empire, nous étions seuls. Mais nous ont rejoint ensuite les Polonais, les Slovaques et les Tchèques. Ensuite, l’Amérique a élu un président anti-immigration et les Britanniques ont pris leur propre chemin. À ce jour, Israël tient ferme. Puis, en Autriche, les patriotes sont arrivés au pouvoir et les Italiens ont également rejeté l’immigration. La question est maintenant simplement de savoir si nous, les Hongrois, avons appris des erreurs des autres. Avons-nous appris que l’on ne peut que ruiner quelque chose une fois – et que si nous l’avons perdu une fois, c’en est fini ? Il n’y aura pas de seconde chance, pas d’examen de rattrapage. Si le barrage éclate, l’eau débordera et l’occupation culturelle deviendra irréversible. L’enjeu a été posé sur la table : c’est notre futur. C’est pourquoi je voudrais maintenant adresser quelques mots aux jeunes parmi vous. Quel moment plus opportun pour le faire que le 15 mars ?

Chers jeunes,

Peut-être ressentez-vous que le monde vous appartient, et que vous pouvez faire face à tout. Et vous avez raison : un manque d’ambition est la définition de la médiocrité. Et la vie n’est bonne à rien si l’on n’en fait rien, si on ne tente rien. Mais dans votre vie aussi viendra un moment où vous réaliserez que vous avez besoin d’un lieu, d’une langue, d’une maison où vous vous sentirez chez vous, entouré des vôtres et vivant votre vie dans la bienveillance et la sécurité. Un endroit où vous pourrez rentrer, et où vous pourrez sentir que la vie a un sens, et qu’à la fin tout cela ne tombera pas dans l’oubli. Et cela s’ajoute et s’insert dans une merveilleuse construction millénaire, qu’on appelle tout simplement la patrie, la patrie hongroise. Mes chers jeunes Hongrois, maintenant la patrie a besoin de vous. La patrie a besoin de vous, venez combattre avec nous, afin que, quand vous en aurez besoin, votre patrie soit toujours là pour vous.

Mesdames et Messieurs,

Je pense que nous avons dit tout ce qui doit être dit. Nous nous sommes équipés, attelés, et nous nous sommes préparés pour la campagne électorale de trois semaines qui nous attend. Il ne nous reste plus qu’à demander l’aide de Dieu. Aujourd’hui, pas en chanson, comme nous le faisons habituellement, mais en vers, comme nous l’a appris Ferenc Kölcsey. Nous n’avons pas encore fait cela auparavant, mais essayons donc ensemble.

Bénis le Hongrois, ô Seigneur,
Fais qu’il soit heureux et prospère,
Tends vers lui ton bras protecteur
Quand il affronte l’adversaire !
Donne à qui fut longtemps broyé
Des jours paisibles et sans peines.
Ce peuple a largement payé
Pour les temps passés ou qui viennent.

Hongrois ! Soulevez bien haut les drapeaux haut ! Allez et combattez ! Vive la liberté hongroise, vive la patrie ! En avant à la victoire !

Allez la Hongrie, allez les Hongrois !

La Hongrie insoumise, sur E&R :

 

Le mondialisme de George Soros contre les nations,
à lire chez Kontre Kulture :

 






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19 Commentaires

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  • Je crois que je vais me mettre en route pour Budapest...

     

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  • Si la souveraineté de son pays lui tient tant au cœur, il n’a qu’à mettre en place un référendum de sortie de l’UE, et il entrera ainsi dans l’histoire comme le libérateur de la Hongrie, au lieu de ponctionner 5 milliards d’euros par an aux contribuables européens...
    Les Hongrois voudraient, comme les Polonais, être entretenus par l’UE et sans rien devoir en retour ? On croit rêver ...

     

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    • @ L’oracle
      Cultivez vous avant de faire ce genre de déclarations imbé...infondées...La Hongrie, la Pologne , et d’autres, veulent tout simplement être respectés...Quand aux subsides de Bruxelles auxquels vous faite allusion, c’est une dette que l’Ouest leur doit. Cet argent que l’Europe centrale perçoit, c’est celui qu’il n’a pas perçu pendant que l’Europe de l’Ouest était arrosée financièrement avec le plan Marshall...
      De plus, pendant que la majorité des Français votaient Mitterand, lutaient contre le fascisme incarné par le FN ( quelle rigolade) et pour finir votaient Macaron..."Eux", ils viraient les cocos, et en s’affranchissant de toutes propagandes perverses, élisaient d’authentiques patriotes courageux aux responsabilités de leur pays respectif (regardez un peu leurs prises de positions)...
      Prenons en leçon.

       
    • #1927914

      C’est là le noeud gordien qu’il va falloir que la Hongrie et les autres Etats du V4 tranchent.
      Choisir entre l’UE, sa monnaie de singe et ses quotas de migrants, ou la souveraineté et l’identité... Choisir entre Soros et Poutine ! Il n’y a pas de 3e voie !
      Puisse le peuple Hongrois faire le bon choix ! Vive la Grande Hongrie et la couronne de Saint Etienne !

       
    • A Kantor...
      de l’argent que les Européens de l’Ouest doivent à ceux de l’Est ? Ai-je bien lu ? Depuis quand les Français , les Italiens ou les Belges doivent-ils quelque chose aux Hongrois ou aux Polonais ? Pour ta gouverne, la France ( et donc, toi et moi) verse 2 milliards/an à la Pologne ! Et 800 millions/an à la Hongrie ! En quel honneur ? Ces mêmes Hongrois et Poloneis voudraient ainsi vivre aux frais des contribuables d’Europe de l’Ouest et n’avoir jamais à rendre de compte ? Quand on se dit dit souverain, alors on organise dare dare un référendum de sortie de l’UE où alors on la ferme et on évite de donner des leçons de souveraineté à la terre entière...

       
    • Bravo oracle. Ces petits politiciens qui se donnent de grands airs sans rien assumer à part pourfendre les victimes de leurs maitres sont à vomir.

       
    • @l’oracle
      Je persiste...cultivez vous avant de vouloir faire de la géopolitique, car sachez que l’on ne peut objectivement juger ces pays pays d’Europe centrale (v4) sans connaitre leur histoire. Et même vous concernant, l’Histoire tout court...De plus, le combat que ces pays livrent contre les changements sociétaux imposés par qui vous savez, devrait susciter de votre part des commentaires , au mieux,de solidarité...au pire, de neutralité. Au lieu de, et seulement pour le plaisir facile de la critique, vos commentaires emprunt d’égoïstes calculs d’épicier de quartier( ou vendeurs de tissu) .
      Car demandez vous, si vous le pouvez, de qui vous faite le jeu en critiquant ces pays...
      Ces pays, leur dirigeant, par leur combat, sont en quelques sorte nos frères d’armes. A moins que, après tout, leur combats sociétaux ne soient pas les vôtres...

       
    • A Kantor...
      La Hongrie ne défend que ses propres intérêts : pomper au vitaem aeternam les fonds européens ( 5 milliards/an) et singer la résistance au mondialisme ! Je maintiens : il suffit que monsieur Orban mette sur pied un référendum de sortie de l’UE et nous verrons alors si les Hongrois auront le courage de trancher le noeud gordien et de vivre par eux-mêmes -comme les Suisses, par exemple...

       
    • @L’oracle.
      Planche à billet, fausse monnaie, qui sert à s’approprier des contrées et des pays entiers en échange de pécu.
      Bienvenue chez Faust.
      Tous les pays de l’euro existaient des siècles avant l’euro.
      Or curieusement ils n’existent plus... depuis l’euro.
      Cherchez l’erreur.

       
    • @l’oracle
      Cher oracle bien sur que dans un monde ou le droit serait l’alpha et l’omega des relation entre les nations , il suffirait d’ organiser une consultation du peuple, et nos élus, nos obligés donc, avec enthousiasme, et le feu sacrée de la démocratie qui les caractérisent, en appliqueraient le résultat...comme chez nous en 2005...
      Mais voila, la vocation de cette Europe n’est pas de faire progresser notre sort au quotidien, comme l-on peut le constater au fur et à mesure que le temps passe.
      Cette Europe est un sac de vipère, ou n’arrive à surnager, donc se faire respecter, que les pays qui ont une assise économique trés,trés solide.
      C’est pour cela que l’on ne peut comparer l’Angleterre ou la Suisse, avec les pays du groupe V4, qui, comme je vous le demande doivent être considérés avec leur histoire qui n’a rien à voir avec celle de nos pays de l’ouest.
      Comparer les stratégies d’émancipation de l’Angleterre (première place financière mondiale)et de la Suisse,( première place financière pour les compte bancaires border ligne), avec des pays (V 4), ou il y à seulement 20 ans on vivait en faisant du marché noir... c’est faire fausse route. Alors , de grâce, pas de précipitation dans les jugements négatifs, qui je vous le rappelle servent les intérêts de gens comme...(je vous laisse imaginer la suite)

       
  • Très beau discours qui parle au cœur des Hongrois.
    Quand aurons nous un dirigeant patriote, fier de notre histoire, de notre culture,
    protecteur et courageux, et non pas lâche, corrompu et traître comme
    tous les derniers que nous avons eu ?
    Apparaîtra t-il avant qu’il ne soit trop tard ?
    Pauvre France...

     

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    • La France est morte.

      Ce qui m’a interpellé dans son discours c’est le lien avec la religion.

      La communauté de lumière grâce à leurs intellectuels, leurs cinéastes, leurs penseurs et toutes leurs propagandes ont réussit à détruire ce lien en France si bien que le Français moyen est prêt à accepter un nombre incroyable d’aberration au nom des droits de l’homme et je ne sais quelle autre foutaise.

      Même sur ce site, même dans les commentaires les plus brillants on sent la marque du laïcisme.

      Un peuple sans religion est un peuple sans repère (entre le bien et le mal) un peuple sans repère est voué à l’anéantissement.

      Oui la France est morte et ceux qui l’ont baisé lui pissent dessus et en bonne soumise elle ouvre la bouche et avale tout en se culpabilisant.

       
    • @ Ds la merde
      "La France est morte ..."
      Non pas toute la France et tant qu’il reste une once qui dit non tous les espoirs sont permis !!!

       
    • @u défaitiste "dans la mouise"
      La Russie avait infiniment plus de raisons que la France de se croire fichue à la chute du mur. On lui avait détruit son architecture, sa religion, ses paysans, ses artisans, sa dignité, sa fierté, sa liberté de penser, circuler, publier, sa famille régnante au complet (pas même un cousin ne resta), ses habitudes actives... On ne lui avait pas détruit l’enseignement et la pratique scientifiques cependant, ni la discipline scolaire, ce qui a permis une préservation et un renouveau. Le peuple russe par ailleurs est resté semblable génétiquement à ce qu’il était avant le soviétisme (typé moins nordique, les élites militaires et culturelles ayant été massacrées et les populations asiatiques ayant un plus fort taux de natalité).
      Or la Russie s’en est tirée. L’âme russe demeure.
      Il y avait beaucoup d’espoir de renouveau dans la jeunesse française lors des manifestations contre le "mariage" gay.
      La roue tourne, elle est faite pour ça. Il y a suffisamment d’éléments pour un nouveau cycle.
      Et puis les générations se renouvellent. Aujourd’hui à bâbord toutes, elles vireront de bord. Les vents d’est et du nord ne leur demanderont pas leur avis.

       
  • #1928503

    Un grand homme....n’en déplaise à qui on sait(je hongrois par mon père mais imper patriote Francais).

     

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  • #1931566

    Quel discours !
    "Un peuple lâche n’a pas de patrie".
    À retenir tout est dit.

     

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