Lors de son premier dîner du CRIF en tant que président de la République, François Hollande a fustigé l’antisémitisme, qu’il a qualifié de "détestation de la France". Dans un climat de recrudescence d’actes antisémites, le chef de l’Etat a également promit l’impunité zéro contre les auteurs de propos racistes sur les réseaux sociaux et sur la toile.
Pour son premier dîner du CRIF en tant que président de la République, François Hollande a fustigé mercredi soir l’antisémitisme qui "n’est pas seulement la haine des juifs" mais aussi "la détestation de la France", alors que le nombre d’actes antisémite a augmenté de 58% en 2012, selon un récent rapport du Service de Protection de la Communauté Juive (SPCJ).
"Comment admettre qu’au début du 21e siècle, la police soit conduite à protéger des écoles, comment supporter l’idée que des enfants puissent redouter de se rendre à l’école et des parents de les y envoyer", s’est interrogé le président de la République, évoquant les tueries de Toulouse qui avaient fait 4 victimes juives, un an plus tôt, en mars 2012, et auxquelles il a rendu hommage la semaine dernière.
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