Il y a très peu de personne méchantes. La violence est une manifestation de peu d’intelligence. Cela a été démontré. Reste la personne qui souffre et l’avide. Il faut prendre conscience d’une chose. Ce que nous faisons aux autres nous le faisons à nous même au point de vue symbolique.
La personne qui souffre et qui exprime sa souffrance sur l’autre se considère comme une victime et à la haine d’elle même. On ne peux aimer les autres si on ne s’aime pas, on ne peux haïr l’autre si on ne se hait pas.
Reste l’avide. Celui qui place le bien matériel avant le bien être des autres, celui qui résume tout à sa valeur marchande. Celui-ci nie sa propre valeur et c’est pour l’augmenter qu’il augmente sa richesse matérielle. Il a un besoin insatiable d’argent et de reconnaissance sociale car il son ego est totalement détruit. Il est donc en souffrance.
Je suis ainsi totalement d’accord avec cet homme septuple champion sur ce point. Il faut chercher à élever l’autre pour s’élever soi-même, il faut comprendre l’autre pour se comprendre soi-même et enfin il faut pardonner à l’autre pour se pardonner à soi-même. Est-ce autre chose que le discours de Jésus (ou du moins celui qui lui est attribué mais qu’il ait existé ou pas ne change rien à l’idée).
Au delà de ça, lorsqu’un cancéreux est en phase terminale, qu’il perd la tête, qu’il souffre, qu’il refuse de s’alimenter, faut-il continuer à le nourrir par intraveineuse et le faire respirer artificiellement ?
Il en est de même pour ceux qui souffrent et les avides. Il y en a qui se révèlent être inguérissables. Autant abréger leurs souffrances pour abréger les nôtres.
Manu la tremblotte, Béberd en rit, les dirigeants de la communauté organisée souffrent. Il faut les faire arrêter de souffrir en nous faisant souffrir, il faut mettre un terme à leur malheur qui est de produire le notre. Il faut les libérer. Essayons de leur faire comprendre qu’ils souffrent et si ils ne comprennent pas libérons les enfin de la souffrance de nous avilir et comploter contre nous en leur permettant de trouver le repos éternel.