"Il est trop fort... il soulève une vraie question, à savoir si les gens doivent travailler pour payer abris, nourriture et activités pour des personnes qui ont violé et tué des enfants... la réponse devrait être logique et sans appel mais le lavage de cerveau progressiste nous amène à ces situations insupportables pour les familles des victimes..."
Ce n’est pas qu’une question de lavage de cerveau progressiste.
Déjà, il faut savoir que des situations réelles similaires au sketch du barbare existe.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Issei...
Ensuite, pour déterminer ce qu’il est moral de faire dans des cas comme cela, il faut tomber sur une définition correcte de la morale et ensuite arriver à démêler rationnellement ce qui est vrai et faux dans ce domaine. C’est parce que ce n’est pas une sinécure que de faire cela que les gens arrivent avec des réponses toutes faites... (dans un camp comme dans l’autre).
Prenons un exemple. Plaçons-nous dans le contexte du cas Issei Sagawa, qui est un cas réel (contrairement au sketch). Admettons que nous soyons confronté, en tant que juge, au choix binaire (1) l’exécuter d’une balle dans la tête et (2) le conserver à vie en hôpital psychiatrique. Se pose alors, entre autres, une question empirique : Quel est le choix qui minimise la souffrance de la famille de la victime ?
Si vous y réfléchissez assez longtemps, vous verrez que la solution peut apparaître plus compliquée qu’on ne le croit. Pour trancher, il faut déjà se référer le plus possible à la réalité et observer comment la famille évolue psychologiquement dans les deux cas.
Il faut donc expérimenter les deux options sur un groupe de tels barbares pour essayer de voir quel est le résultat de l’expérimentation sur le psychisme de la famille.
C’est seulement à ce moment là qu’on pourra commencer à donner une réponse sur un tel point précis. Si on ne fait pas de telles expériences, on ne saura simplement jamais ce qu’il est moral de faire ou pas.