Si les imbéciles osent tout, et c’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnaît… avec l’ouvrage "Dialogues désaccordés", Éric Naulleau - ancien critique littéraire-éditeur, aujourd’hui animateur de télé -, prend le risque de monter sur un ring qui ne manquera pas d’exposer, dès le premier round, juste avant un K.O et la fin des hostilités faute de combattant, non seulement sa propre vacuité intellectuelle et autres insuffisances mais aussi, chez toute une frange dite « de gauche » qui se résume le plus souvent à un engagement auprès du PS et accessoirement aux côtés des Verts (la 2e droite), l’absence totale d’instruments et d’outils d’évaluation critique d’une modernité pourtant mille fois passée au crible d’une lecture et d’une interprétation sans concessions, de Marx le prophète à Michel Clouscard le penseur prémonitoire au jugement sûr, sans oublier de faire un détour par Guy Debord dont les analyses n’ont fait que se bonifier au fil du temps, Jean Jacques Rousseau couvrant d’une aile protectrice tout ce beau petit monde…
Une frange indissociable des médias dominants - médias qui n’ont pas cessé de sonner le glas de l’intelligence et de la création depuis trente ans -, sous le haut patronage des procureurs d’un Parti dont le terrorisme d’une bien-pensance de tartuffe – terrorisme qui cache mal un abandon des classes populaires jetées en pâture à une autre forme de terreur, nommément… la jungle mondiale ultra-libérale -, a figé les consciences, gelé les esprits, épuisé les personnalités, dompté les caractères, fait taire ceux qui hurlaient à la douleur, jusqu’à la promesse d’un verdict de mort sociale contre quiconque refuserait de s’y conformer.
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