Joachim Son-Forget et Agnès Thill proposent avec Marine Le Pen une loi visant à interdire l’usage de l’écriture inclusive aux entités publiques ou privées recevant des subventions.
La croisade contre l’écriture inclusive a trouvé un nouveau théâtre : l’Assemblée Nationale. Dans ce combat, deux ex-Marcheurs ont rejoint le bataillon mené par le député (Rassemblement national, RN) Sébastien Chenu, à l’origine d’une proposition de loidéposée mardi.
Agnès Thill, exclue de la République en marche (LREM) l’année dernière pour ses propos sur la procréation Médicalement assistée (PMA), et Joachim Son-Forget, élu des Français de l’étranger connu pour ses publications polémiques sur les réseaux sociaux, ont joint leurs signatures à celles de cinq parlementaires RN – dont Marine Le Pen. L’élue (divers droite) Emmanuelle Ménard et la députée identitaire (Ligue du Sud) Marie-France Lorho soutiennent aussi l’initiative.
Dans leur viseur : l’écriture inclusive, revendication de certains militants féministes. Ses pratiques typographiques modifient notamment la règle de grammaire selon laquelle le masculin l’emporte sur le féminin au pluriel. Elle se traduit par des graphies comme « les élu.e.s ».
Les neuf députés souhaitent interdire « l’usage de l’écriture inclusive par toute personne morale ou privée bénéficiant d’une subvention publique ». Ils visent particulièrement les élus Europe écologie les Verts (EELV) qui ont adopté ces règles au nom de l’égalité entre les genres dans leur mairie, après leur victoire aux élections municipales. Les signataires reconnaissent l’objectif d’égalité entre les femmes et les hommes, mais ils rejettent ce procédé créant d’après eux une « confusion qui confine à l’illisibilité ».
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