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L’actualité religieuse est ainsi faite. Les nouvelles s’enchaînent sans qu’il soit facile de déterminer la tonalité générale des événements. Si l’on est souvent poussé à s’attrister, ces derniers temps, en ce qui concerne le catholicisme et la crise qui l’affecte, n’y a-t-il pas eu, ces derniers jours, motifs à réjouissance avec un cléricalisme battu en brèche et une pastorale plus ouverte pour les minorités sexuelles ?
La bonne nouvelle est d’abord venue de Rome le 17 décembre dernier. Par un rescrit, le pape François a levé le secret pontifical, équivalent religieux du secret d’État, dans les cas de violences sexuelles et d’abus sur mineurs commis par des membres du clergé. Les actes des procédures seront désormais accessibles aux autorités civiles qui en feront la demande.
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Si ces deux informations n’ont pas manqué d’attirer l’attention de nos collègues de la presse chrétienne, il fallait être plus attentif pour trouver mention de la bonne nouvelle venue d’outre-Rhin. Seul le journal LGBT Têtu l’a relevé – ouvrant, non sans surprise, ses colonnes à l’actualité religieuse : « Les évêques allemands reconnaissent l’homosexualité comme “normale” ».
En effet, comme l’ont affirmé les évêques dans un communiqué à l’issue de travaux d’une procédure synodale en cours en Allemagne, les orientations hétérosexuelles et homosexuelles « constituent des formes normales de prédisposition sexuelle et ne peuvent ni ne devraient être changées par une socialisation spécifique ».
Espérons que la torpeur des fêtes passée, un tel événement, à proprement parler inédit et sans précédent dans le catholicisme, trouvera une couverture médiatique à sa hauteur dans la presse confessionnelle !
En cette période de fête, la Bonne Nouvelle est au cœur de la liturgie catholique. Sachons reconnaître les événements qui construisent aussi une Église plus humaine, un monde plus juste, une terre plus vivable et nous en réjouir.
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