Des chercheurs de l’Université de Boston ont annoncé avoir développé une nouvelle souche du coronavirus en laboratoire, rapporte le média américain Fox News.
Les scientifiques seraient arrivés à ce résultat en parvenant à extraire la protéine Spike du variant Omicron et en l’associant à la souche détectée pour la première fois à Wuhan au début de la pandémie. Ils ont ensuite réalisé des expériences en contaminant des souris avec cette souche hybride.
« Taux de mortalité de 80 % »
« Chez les souris, alors qu’Omicron provoque une infection bénigne et non mortelle, le virus porteur d’Omicron S [la nouvelle souche hybride] inflige une maladie grave avec un taux de mortalité de 80 % », ont déclaré les chercheurs.
Les scientifiques de Floride et de Boston rajoutent que la nouvelle souche contient cinq fois plus de particules virales infectieuses que la variante Omicron mais moins dangereuse que la souche d’origine.
Researchers at Boston University say they have developed a new COVID strain that has an 80% kill rate following a series of similar experiments first thought to have started the global pandemic that began in China.https://t.co/5ZhL25Rzia
— LiveNOW from FOX (@livenowfox) October 18, 2022
Seulement, on peut pointer une limite à cette étude : la race de souris utilisée. Celle-ci s’avère être particulièrement vulnérable à la souche originelle du Sars-Cov-2. L’infection par cette souche provoque tout simplement la mort chez ces rongeurs. Si 8 sur 10 ont été tuées, toutes les souris qui avaient été infectées par le variant Omicron « ont survécu ». Une étude menée dans le but de démontrer que « la protéine Spike n’est pas le principal déterminant de la pathogénicité d’Omicron chez les souris », comme le rapportent nos confrères de La Dépêche.
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