Très bonne nouvelle ! Le cinéma américain, jusqu’ici trop fort pour nous et les réalisateurs bien-pensants issus de la Femis, est en train de se casser la gueule sous le poids de ses nouveaux préjugés féministes et antiracistes.
Il s’agit là d’une chance historique pour la France de reprendre la main et de rééquilibrer la balance commerciale cinocharde qui penchait trop du côté américain.
Certes, notre cinéma, dans la main de producteurs ultracommunautaires cons comme la mort, est devenu depuis longtemps une montagne de merde, mais sait-on jamais, un réveil national, social, tout ça...
Paralysée pendant les quatre derniers mois en raison du coronavirus, Hollywood va peu à peu reprendre vie, mais les choses ne seront pas comme avant. Secouée par le mouvement MeToo et l’affaire Weinstein, l’industrie cinématographique va se montrer particulièrement prudente après la vague Black Lives Matter qui a déferlé en Occident. Des professionnels du milieu ont décrit au Daily Mail une ambiance déjà toxique et un « racisme inversé » dès les entretiens d’embauche.
Selon eux, un « homme blanc d’âge moyen dans le show business » peut déjà considérer que sa carrière est « pratiquement terminée ».
« Nous n’embauchons que des personnes de couleur, des femmes ou des LGBT pour écrire, jouer le rôle principal, produire, faire fonctionner les caméras, travailler dans les services d’artisanat. Si vous êtes Blanc, vous ne pouvez pas vous exprimer parce que vous serez instantanément qualifié de "raciste" ou condamné pour "privilège blanc" », ont-ils confié.
Un acteur blanc d’une cinquantaine d’années, fort d’une expérience de vingt ans principalement à la télévision, a raconté sa récente audition. Le directeur de casting lui a assuré qu’il était « parfait pour le rôle » mais qu’il avait reçu l’ordre d’engager « une personne de couleur ».
« Je comprends qu’Hollywood a encore un long chemin à parcourir avant que les personnes de couleur soient correctement représentées à l’écran, mais comment suis-je censé payer mon hypothèque, mettre de la nourriture sur la table ? Tout le monde est terrifié. Et vous ne pouvez rien dire parce qu’alors vous vous exposez à la crucifixion publique », a-t-il déploré.
Autre exemple, celui d’une cadre blanche renommée qui a été envoyée pour superviser une production composée exclusivement de Noirs, une équipe jeune, brillante, mais inexpérimentée. Ceux-ci lui ont bien fait comprendre qu’elle n’aurait pas son nom au générique. « Les gens ne veulent pas l’admettre, mais le racisme inversé est bel et bien présent », a confié une source proche du projet.
Hollywood avait déjà été entachée par son manque de diversité lors de la distribution des récompenses. Lors de la dernière cérémonie des Oscars, les prix d’interprétation avaient été remis à Brad Pitt, Joaquin Phoenix, Renée Zellweger et Laura Dern, tous Blancs.
Le mouvement Black Lives Matter est ensuite venu accentuer ce sentiment, explique le Daily Mail, citant l’écrivain du New York Times Reggie Ugwu :
« L’industrie est en proie à une crise d’identité extrêmement publique, dans laquelle l’image multiculturelle et fraîche à laquelle elle aspire est sapée par des preuves observables ».
Les studios Disney, Warner Bros, CBS et Netflix d’ores et déjà ont assuré qu’ils allaient dépenser des millions pour promouvoir la diversité et l’inclusion, a rappelé le quotidien, des intentions sans doute honnêtes, mais qui pourraient avoir l’effet inverse.