Voilà ce qui arrive quand on gave les jeunes avec la Shoah à l’école, dans les médias et sur l’Internet : ils finissent par rendre leur Shoah à leur façon, avec humour et parfois cruauté. C’est la limite du gavage des ouailles de la nouvelle religion éducative.
« Le musée d’Auschwitz a réagi après que des dizaines d’adolescents ont publié des vidéos sur TikTok, en se faisant passer pour des victimes de la Shoah. Une tendance observée sur le réseau depuis plusieurs jours qui interroge aussi la modération des contenus sur ces plateformes. » (France Inter)
Le Mémorial de la Shoah et France Inter ont beau parler d’un « défi éducatif » et d’un « enjeu d’éducation important » (plus que les maths et le français, on dirait), la solution n’est pas plus de Shoah mais moins de Shoah, cela semble évident. Mais pas pour les officines sionistes et les médias soumis qui se trompent et qui ont décidé de gaver encore plus les jeunes qui vont encore plus réagir dans le mauvais sens.
« Ces images sont pour le moins déconcertantes. Sur la plateforme TikTok, une adolescente se filme face caméra. Depuis le paradis, elle prétend avoir été victime de l’Holocauste et raconte qu’elle est morte dans le camp d’Auschwitz. L’image est légèrement sépia, la jeune fille s’est maquillée pour se creuser le visage et faire apparaître des traces, comme des ecchymoses ou des brûlures. Sur l’écran, des messages écrits racontent son histoire fictive. »
Dans un monde gagné par la victimologie (sionistes, féministes, antiracistes, homosexuels), rien d’étonnant à ce que des jeunes prennent le pli général et, là encore, le déplient à leur façon, avec les outils modernes et leur imagination débridée. C’est le moyen pour eux de respirer et de penser par eux-mêmes au milieu de propagandes croisées insupportables.
Le musée d’Auschwitz, gardien de la mémoire de la Shoah, a évidemment réagi. Si maintenant les jeunes n’y croient plus, où va-t-on ? Doit-on les gaver plus, ou mieux ? Comment améliorer le gavage, du moins son efficacité ? Hélas, pour ce musée comme pour France Inter, le gavage va de soi, il n’est pas remis en question la moindre seconde. Résultat : on sort la matraque, et la menace :
« La tendance victime sur TikTok peut être blessante et offensante. Certaines vidéos sont dangereusement proches ou sont déjà passées au-delà d’une banalisation de l’histoire »
Par « l’histoire », comprendre la souffrance juive. Suit un pâté invraisemblable sur la haine, l’antisémitisme, l’Internet, bref, le pack habituel, le truc que plus personne ne lit tellement on l’a vu et entendu.
Le musée de la Shoah répond donc aux conséquences du gavage par du gavage, soit un surgavage, ce qui n’est pas la bonne méthode à employer avec ces petites chipies (vous avez vu le nombre de filles qui jouent les victimes juives ?) que sont les jeunes. Mais à trop leur taper dessus, on risque de les perdre, alors il faut faire assaut de tolérance, d’amabilité, d’éducation, comme l’écrit France Inter :
« Pour autant, le mémorial ne souhaite pas "jeter l’opprobre" sur ces jeunes mais pense nécessaire d’ouvrir un dialogue autour de cette question. "C’est un défi éducatif", précise le communiqué. Sur la plateforme, des jeunes ont pris conscience de leur maladresse. Certains se sont excusés face au tollé provoqué par leurs vidéos. »
À notre humble avis, le mémorial ne devrait pas les prendre pour des cons : les jeunes qui ont fait techouva n’en pensent pas moins !
Pour élever un peu le débat, nous dirons que le réseau social des jeunes est dans le viseur mondialiste. À chaque fois qu’une personnalité ou qu’une organisation est accusée de faire le lit de l’antisémitisme (au carré), elle doit faire attention à ses fesses. C’est le cas de TikTok, qui aiguise les appétits de Facebook, le réseau social qui a perdu une grande partie de « ses » jeunes – même s’il en a récupéré une partie grâce à Instagram – au profit de l’entreprise chinoise.