Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Des Paluches et des Bouquins : Pierre de Brague dans "La fin de la culture bourgeoise ?"

« Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas un ouvrage de communiste bas du front avec le couteau dans les dents qui voudrait mettre à bas la bourgeoisie comme si elle était un bloc monolithique, c’est beaucoup plus nuancé et épistémologique que ça... Je tends à considérer que la classe bourgeoise a produit dans l’histoire, européenne, occidentale, dans l’histoire de la conscience humaine, un sommet, un véritable sommet. »

 

Camarade Pierre, sur E&R

 






Alerter

6 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • #3299607

    La fin de la culture bourgeoise date de 1914 lorsque la marchandisation se réalise pleinement. La bourgeoisie propriétaire est alors supplantée et absorbée par la classe capitaliste des sociétés par actions. Marx a tout dit sur le sujet dans le VI ° Chapitre du Capital.

     

    Répondre à ce message

  • #3299612

    La Première internationale a clairement posé la question de fond :

    Au lieu du mot d’ordre conservateur : "Un salaire équitable pour une journée de travail équitable", les prolétaires doivent inscrire sur leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire : "Abolition du salariat".

    Salaire, prix et profit
    Karl Marx

     

    Répondre à ce message

    • #3299797

      OK on fait comment ?
      On reprend l’outil de production OK : comment ?
      Sachant que de plus en plus la bouffe vient d’ailleurs (2% d’agriculteurs en France en 2023), et que la plupart des trucs sont fabriqués (ordinateurs, voitures...) dans d’autres pays : donc ça veut dire qu’il faut mobiliser les bonnes volontés et sortir les gens de leur conditionnement consumériste (la société de consommation).
      Aujourd’hui 85% des Français n’aiment pas leur boulot, ils compensent donc par la consommation maladive d’alcool, d’anti-dépresseurs etc. pour oublier leur situation qui ne correspond pas à leurs idéaux.
      Ça veut dire aussi qu’ils n’ont rien à défendre puisqu’ils ne sont pas attachés à leur boulot merdique.
      Malgré tout, quand ils descendent dans la rue, avec ou sans syndicats, c’est pour réclamer plus de pouvoir d’achat.
      Notons bien ces deux termes : réclamer et pouvoir d’achat.

      Or, pourquoi réclamer auprès d’un Macron qui s’en fout strictement - c’est l’humiliation garantie -, plus de pouvoir d’achat - pour acheter ses drogues, ses "vacances" etc. bref la fuite de soi-même -, et ainsi mieux tolérer l’intolérable : sa condition de salarié-consommateur ?

      C’est tout à fait schizophrénique comme comportement, résultat d’un conditionnement capitalistique-bourgeois, et après on s’étonne que les gens font la gueule et que ça ne bouge pas.

      Pour que ça bouge, il faudrait donc que les Français réapprennent à s’estimer et à exiger d’eux-mêmes des valeurs morales et spirituelles pour un objectif d’intérêt national / patriotique (l’intérêt supérieur de la nation), donc autrement plus ÉLEVÉ que les 3 actuellement suivis :
      1 - garder son job de merde (pour pas se retrouver à la rue)
      2 - s’enliser dans la surconso. maladive ou divertissante / abrutissante
      3 - toujours plus de tunes / pouvoir d’achat pour espérer sortir la tête de l’eau et toucher du doigt le bonheur ?

      Or ce n’est pas nous qui décidons - on décide de rien : ni des salaires, ni de la masse monétaire, ni de la monnaie, ni des effigies sur les billets que sais-je : RIEN.

      C’est encore être dans l’attente, dans l’espoir... que ça change.

      Rien ne changera tant que nous ne reprendrons pas notre pays aux voleurs, c’est-à-dire en effet les moyens de le produire - pérennement.

      Mais j’insiste : ça suppose des valeurs qui ne soient ni vénales ni intéressées ni individualistes... au service de cet objectif commun.

       
  • #3299630

    Prepare toi ! Bouquin ! Car, bientôt tu seras entre mes mains !

     

    Répondre à ce message

  • #3299665
    Le 28 décembre 2023 à 00:14 par Simon Cussonay
    Des Paluches et des Bouquins : Pierre de Brague dans "La fin de la culture (...)

    Pierre de Brague est un jeune homme dont les petites cellules grises sont bien en place aussi la chute de son interview est elle un brin inquiétante, un brin ouverte, comme il faut qu’elle le soit. Qu’une lumière sourde ou émerge du désordre et de la misère voilà ce qui serait l’idéal, nul mouvement politique ne peut tabler sur autre chose. Hélas, dans ce domaine rien n’est garanti du point de vue temporel. Avec le travail de sabotage effectué par une certaine frange de l’humanité, vaniteuse, esclavagiste et profondément malade sur la partie productive et bien naïve des peuples, on peut aussi imaginer un avenir particulièrement sombre. Servitude et abandon, la chair comme pure matière, des vampires au pouvoir, la voix de Dieu étouffée ; une société contre nature est possible pour un temps indéfini. Et c’est un lâche par besoin de bouffer qui vous le dit, que les héros, les combattants à mains nues me jettent la première pierre...

     

    Répondre à ce message

  • Personnellement, j’apprécie le travail de transmission de Monsieur Soral. Dans ses disciples, on délecte la grandeur de l’esprit, le souci de la survie de l’humanité. ¨Pour reprendre l’apôtre Paul écrivant aux Corinthiens : « Je vous ai transmis en premier lieu ce que j’avais reçu moi-même » (1 Co 15, 3).
    Merci à Pierre de Brague.

     

    Répondre à ce message