Merci du conseil car je n’ai pas lu le Céline de Bardèche (j’ai lu son Bloy) ; j’ai plus lu Céline que SUR Céline, ce n’était pas toujours une lecture facile, on ne prend pas Nord ou Rigodon comme ça à la légère, à la hussarde… Même D’Un Château l’autre ! (je suis un gros passionné limite obsessionnel de cette époque, ça aide sans doute, par ex. de bien connaître le personnage de Jean Boissel quand on croise Neuneuil au détour d’une page…
J’ai souvent lu Céline (et je continue), je le réalise à l’instant, en le prenant un peu n’importe comment, par le milieu, au hasard : totalement comme on écoute de la MUSIQUE en vacances. C’est le SEUL que j’arrive à lire comme ça, peut-être avec des trucs de Saint-Simon).
Totalement D’ACCORD avec vous : pareil, pour moi aussi le Voyage par Podalydès est un quasi-sommet du livre audio (au-dessus je mets peut-être juste le sixième et dernier volume des Rois Maudits, Quand un Roi perd la France, par un type qui s’appelle Jérémie Cauvillot ou quelque chose comme ça : les autres volumes sont très bien lus par un autre type, mais ce n°6 c’est vraiment le strike, un coup de boule auditif !).
Je trouve dommage que dans l’époque actuelle, souvent lorsqu’en commence à parler littérature ça passe pour du snobisme (ou alors on ne trouve pas d’interlocuteurs). Dans ma jeunesse, les livres, c’était encore un peu, aussi, un truc populaire. Même dans les transports, voir quelqu’un avec un VRAI livre déclenche chez moi un élan de sympathie. Le smartphone, NON. Cette ignorance a été organisée.
Le français N’EST PAS ma langue maternelle, je l’ai apprise ado, et c’est GRÂCE aux livres surtout que je me suis perfectionné. J’ai commencé une traduction sauvage de Bagatelles en polonais, mais ça avance… doucement :)