Nommée par Donald Trump en janvier 2017, Nikki Haley a notamment pesé sur les dossiers israéliens au sein des Nations unies.
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Nikki Haley aurait discuté de son départ avec Donald Trump lors d’une rencontre à la Maison-Blanche la semaine dernière, selon le site d’information Axios, qui a révélé l’information. Selon la rédaction de CNN, elle aurait prévenu dans la matinée de mardi son équipe qu’il « était temps de tourner la page » après deux ans au poste d’ambassadrice.
L’ancienne gouverneure de Caroline du Sud, première femme nommée dans l’administration de Donald Trump en janvier 2017 quatre jours après son investiture, s’est distinguée en portant une ligne dure notamment contre la Corée du Nord et l’Iran, les deux principaux dossiers de politique étrangère de ce gouvernement.
Après l’arrivée à la Maison-Blanche du milliardaire, novice en relations internationales, elle avait occupé le devant de la scène diplomatique américaine, profitant de l’effacement médiatique du secrétaire d’État de l’époque, Rex Tillerson. Elle est apparue davantage en retrait depuis que le département d’État a été confié à Mike Pompeo, un responsable politique très proche de Donald Trump.