Selon Barack Obama, les deux pays pourraient lancer des projets de défense antimissile et de renseignement à la nouvelle étape de leur coopération.
Les États-Unis comptent relancer leur coopération avec Israël dans le domaine de la sécurité, a déclaré vendredi le président américain Barack Obama cité par les médias. « Nous avons mené des discussions avec le gouvernement israélien pendant des mois sur la nécessité de relancer notre coopération et de l’approfondir dans le domaine de la sécurité », a indiqué M.Obama lors d’une rencontre avec les représentants d’organisations juives diffusée en ligne.
Selon le président, la nouvelle étape de la coopération entre les deux pays pourrait comprendre des programmes de défense antimissile et de renseignement « destinés à faire face aux nouvelles possibilités de l’Iran ».
M. Obama a qualifié de « petite querelle de famille » les différends entre Washington et Jérusalem, vigoureusement opposé aux termes du récent accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Selon Obama, les États-Unis souhaitent toujours garantir la sécurité de leur principal allié au Proche-Orient. Le président s’est dit persuadé que les relations américano-israéliennes s’amélioreraient suite à la réalisation de l’accord de Vienne.
Téhéran et les six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (Groupe 5+1 : Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) se sont entendus le 14 juillet dernier à Vienne pour limiter au nucléaire civil le programme nucléaire iranien en échange d’une levée progressive et réversible des sanctions de l’ONU, des États-Unis et de l’UE imposées à son économie depuis 2006.
Cette entente a provoqué une réaction mitigée au sein de la communauté juive. Le sénateur démocrate Charles « Chuck » Schumer, la voix la plus influente de la communauté juive américaine au sein du Congrès et pro-Israël, s’est opposé à l’accord de Vienne. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a aussi vertement critiqué l’entente de Vienne approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU le 20 juillet.