Trois personnes soupçonnées de trafic d’organes palestiniens ont été arrêtées mardi après une enquête secrète qui a duré plusieurs mois, a indiqué la police israélienne. Les trois suspects seraient à l’origine d’un réseau de trafic d’organes de même qu’ils auraient trouvé des vendeurs et des acheteurs dans le but de développer cette « entreprise illégale » dont les bénéfices peuvent s’élever à des centaines de milliers de dollars.
L’enquête policière a révélé que les suspects ont été localisés et que les potentiels vendeurs seraient issus de milieux socio-économiques défavorisés, justifiant la nécessité de vendre leur rein afin de répondre à un besoin d’argent.
Les suspects avaient également trouvé des personnes assez fortunées pour acheter le rein et financer une greffe.
Ils avaient par ailleurs trouvé un médecin prêt à effectuer l’opération et une procédure médicale.
Dans le cadre de l’enquête, des preuves ont été rassemblées contre trois membres du réseau soupçonné de planifier la procédure médicale, ainsi qu’un grand nombre de personnes qui étaient en train de recruter des personnes et de recevoir de l’argent pour cette opération.
Les maisons de trois individus ont été fouillées pour rechercher des preuves les reliant aux infractions commises.
Le trafic d’organes est un commerce courant en « Israël », plusieurs réseaux de trafic d’organes ont été découverts cette décennie. Plusieurs rabbins éminents l’ont même jugé licite selon la Halakha (la Loi juive), estimant qu’il était permis de sacrifier un gentil pour sauver la vie d’un juif.
En novembre 2012, CNN avait relevé dans un rapport que « les organes des gens qui tentaient d’entrer en Israël par le désert du Sinaï étaient victimes du trafic ». Dans ce contexte, un certain nombre de charniers contenant des cadavres d’Africains à qui manquaient certains organes ont été découverts dans cette région.