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Dans la trajectoire de Marx et de Debord… – Conférence de Francis Cousin à Nantes

E&R Pays de la Loire recevra Francis Cousin le samedi 16 juin 2018 à 15h30 à Nantes pour une conférence intitulée « Dans la trajectoire de Marx et de Debord… ».

 

Réservations : er.nantes@outlook.fr

 

Entrée : 8 euros

 

Un stand de livres Kontre Kulture sera à votre disposition sur place.

 

La bande-annonce de l’événement :

 

Pour bien préparer la conférence :

Francis Cousin et Mai 68, voir sur E&R :

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39 Commentaires

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  • Je suis un inconditionnel de Francis Cousin. J’ai tout appris et assimilé ( je crois) de ses livres et vidéos.

     

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  • Francis Cousin fait parti de ces Grands stimulateurs de la pensée que m’a fait découvrir ER . Immense respect et mille mercis de m’avoir montré le chemin ...

     

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  • Il va falloir pour les personnes concernées comprendre que même si la pensée unique engendre une vérité cette dernière n’est que le reflet d’un mensonge fabriqué de toute pièce par des architectes ayant pour but d’être les maîtres du mensonge afin d’aboutir à leur propre vérité.

     

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  • Francis Cousin est un grand homme comme on en voit peu. Il a les moyens intellectuels et culturels de défendre son point de vue. Il est humble et sincère au possible et milite pour ce qu’il envisage être le Bien pour la race humaine dans son entièreté : abolition de l’Etat, du travail et de l’argent. Ce que j’ai toujours trouvé fascinant chez Francis Cousin est sa capacité de parler d’un sujet différemment selon le temps qui lui est imparti : plus le temps est court, plus il est concis et va à l’essentiel, plus le temps est long, plus il va dans le détail et affine son propos. D’autres n’ont pas les moyens intellectuels de convaincre et parlent littéralement dans le vent en ressassant toujours le même propos (Conversano, Raptor, etc.) Francis Cousin a beaucoup lu avant de parler contrairement à nos jeunes animateurs de la dissidence youtubuesque.

    Mon plus grand espoir est que E&R se rabatte un jour sur la ligne de Francis Cousin lorsque celle-ci se réalisera dans le concret avec des grèves encore plus fortes que celles de 1968, et que E&R ne canalise pas les colères prolétariennes pour leur faire perdre leurs visées : abolition de l’Etat, du travail, de l’argent...

     

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    • E&R est en faveur d’un renforcement des pouvoirs régaliens, l’abolition de l’état ne sert au final que les mondialistes, surtout dans un contexte européen ou les dits-états se voient dépouillés de leurs attributs de souveraineté les uns après les autres. L’association ne milite pas non plus pour l’abolition du travail. Un monde sans création de richesses équivaut à un retour à la préhistoire. Merci de lire la charte.

       
    • #1986701

      @Axel K

      "l’abolition de l’état ne sert au final que les mondialistes".

      Mais... Je rêve ? Tu devrais lire Marx je pense, et peut-être surtout Maurice Dommanget, sur la Conjuration des Égaux...

      "Un monde sans création de richesses équivaut à un retour à la préhistoire"

      Encore une fois, il te faudrait lire Marx, comprendre les Manuscrits de 1844, la Question Juive. C’est impressionnant autant de sophisme en un paragraphe. Créer de la richesse, parce qu’elle n’existe pas en nous, elle n’existe pas dans le partage, mais seulement dans la marchandisation égoïste de notre civilisation mortifère.

      La lecture permet de changer totalement de paradigme, il suffit juste de lire les bons livres.

       
    • @Axel K.

      L’abolition de l’état, n’est pas l’abolition de la nation. Les mondialistes ne veulent pas abolir l’état en tant que principe, puisqu’ils veulent mettre en place un gouvernement mondial, qui serait à la tête d’un état monde. On applique le même principe dans le cas de l’UE. Les mondialistes souhaitent une abolitions des nations (des goys), au profit d’une nation monde cosmopolite (la fameuse "égalité" dont on nous rebat les oreilles, qui n’est finalement que l’égalité et l’indistinction des goys entre eux d’un point de vue rabbinique) sans racine ni histoire.

      Pour votre argument sur le retour à la préhistoire, il est équivalent à celui qu’on nous sert à longueur de temps sur le moyen âge d’un point de vue rhétorique. Le mode de production préhistorique était objectivement beaucoup plus saint (quoiqu’on en dise) que le mode de production capitaliste. Pour faire simple et schématique, l’abolition du travail, c’est l’abolition de l’asservissement salarial et c’est l’abolition de la division du travail.

      Tout cela est donc bien plus subtil qu’il n’y paraît à première vue. Je comprend votre réaction, il est vrai que sans un approfondissement théorique tout cela fait totalement le jeu des mondialistes.

       
    • Salutations.

      @Axel K

      "l’abolition de l’état ne sert au final que les mondialistes".

      Absolument mon cher. Sauf si l’on abolit au préalable : L’argent, qui est ce fameux rapport social aliénatoire (incluant les valeurs d’échange et de nécessité qui sont contre la nature profonde de l’Homme) qui fait de nous tous des monstres d’inhumanité en puissance, ainsi que la marchandise, c’est à dire la production de biens et services basée sur la maximisation de la profitabilité. Profitabilité qui ne fait que diminuer à terme en pourcentage des recettes, ceci étant due à l’automatisation croissante illusoirement nécessaire du travail proprement dit (baisse tendancielle du taux de profit qui amènera au procès de caducité de l’ensemble du mode de production marchand alias "le capitalisme").
      L’Etat n’est en fait qu’une infrastructure du capital servant à nous justifier à nous-même l’existence même du capitalisme (l’ordre marchand), et dialectiquement l’argent et la marchandise (qui ne sont dans l’absolu que deux pendants) sont les ultimes suprastructures de l’Etat inhérentes au capitalisme, tout cela découlant du capital.

      Le capital est un processus de déshumanisation du "tout du monde" engendré au sortir du mésolithique. L’acroatique "marxo-engelsienne", comparativement à ma petite personne, le démontre avec une maestria sans équivoque.

      Cordialement.

       
    • @Babylone Marshall

      L’abolition de l’état, c’est l’anomie, la fin de la loi en tant qu’outil pratique et conceptuel pour résister au capital, justement.
      Je vous conseille de vous renseigner au sujet de la théorie de l’état minimal, reprise par les anarchistes et l’extrême gauche, mais en réalité conceptualisée par les libéraux classiques.
      Lisez aussi "Disunion-Now !" de Leopold Kohr, autre libéral dont le souhait le plus ardent est la fragmentation des états européens dans le but d’éroder leur potentiel de résistance au capital.

      @pécore

      L’Etat-Mondial, n’est pas l’état. Le dépassement de l’état, c’est la supranationalité. Et vu le rapport de forces en présence, la réalisation d’un état-mondial de-facto plutot que formellement, sera assurément préférable pour les mondialistes eu égard aux résistances nationales des peuples possédant encore une conscience d’eux-mêmes.

      @Charles Max

      Pour l’instant, l’humanité n’a pas trouvé de vecteur d’échange plus efficace que l’argent. Une fois celui-ci trouvé, les rapports de force se réorganiseront autour. Affirmer qu’une fois le capital aboli, la terre deviendra un paradis ou chacun vivra heureux et égal à son voisin, c’est méconnaitre la nature humaine.

       
  • « Pour rejoindre le réel dont elle a divorcé, l’intelligence humaine n’a d’autre issue que ‘faire’ : seule la chose qu’elle usine, qu’elle manufacture, qu’elle appareille, qu’elle structure, qu’elle construit, peut être réelle à ses yeux. Étant la seule réalité qui soit, refusant tout ce qui la dépasse : univers ou Principe transcendant, il lui faut un monde où il n’entre rien d’autre que ce qu’elle produit elle-même, où elle ne se retrouve qu’en présence d’elle-même, où l’homme ne rencontre plus que soi.
    l’intelligence est désormais la proie des images et de la matière qui l’acculent à l’échec renouvelé, baptisé pour la cause évolution, dialectique, histoire.
    l’idéalisme, maladie de l’intelligence moderne, subit son dernier avatar : le matérialisme.
    Deux philosophies se sont exercées, avec un succès croissant, à masquer cette déchéance de l’esprit et à précipiter sa chute : le marxisme et le teilhardisme.
    elles sont en effet l’exemple parfait de la mystification qui mystifie le mystificateur lui meme en meme temps que ses victimes. Elles communiquent à l’imposteur la bonne conscience inébranlable qu’il a de l’excellence de sa cause dt la conviction inflexible qu’il libère ses proies au moment même où il se les asservit.
    Comment ne pas s’apercevoir que ces philosophies du devenir sont en meme temps des philosophies du rond carré et comme disait Maurras, de la chimère cornue et biscornue ? Si tout est devenir, l’homme est emporté dans cet universel écoulement. Quand l’homme sera-t-il donc ? Demain ! Ces philosophies sont ainsi des philosophies de la promesse, et comme elles doivent se prétendre sures de l’avenir, des philosophies de la fourberie et de l’attrape nigaud. Elles doivent faire cet homme nouveau, ce monde nouveau. »

    Marcel de Corte, L’intelligence en péril de mort.

    Courage amis d’ER qui êtes encore au stade ‘Cousin Marx Debord etc’. Ce doit être une étape intellectuelle pour ensuite embrayer sur le sérieux de la pensée. J’étais comme vous jusqu’à il y a un an, mais je peux en témoigner, on peut s’en sortir et on a alors qu’une hate : aider les autres à s’en extirper.

    en esperant que la modération laisse mon message qui peut intéresser une lecteur, jen suis certain :)

     

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  • Gilad Atzmon affirme que les juifs disposent d’une opposition contrôlée et qur Karl Marx en fait partie. J’aimerais tellement avoir l’opinion de Mr Cousin sur ce sujet.

     

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    • Pour Saint Augustin, il y a les bons et les méchants, les croyants et les incroyants, qui forment deux cités : "L’amour de soi pouvant aller jusqu’au mépris de Dieu constitue la société communément appelée "le monde", l’amour de Dieu porté jusqu’au mépris de soi produit la santeté et peuple la "vie céleste"" .

      Si on se place donc assez haut, il est certain que le marxisme est un avatar du matérialisme, donc de Satan qui fait son possible pour asservir à lui les âmes humaines. En cela, oui, le marxisme, comme toutes ses philosophies soeurs (libéralisme, naturalisme, idéalisme, matérialisme, humanisme, anthropocentrisme ... ), est une fausse opposition à la Synagogue qui depuis la mort du Christ fait son possible pour combattre son message Divin. Cette Synagogue s’en fout que demain nous soyons tous libéraux, communistes, raëliens, mormons, bouddhistes, musulmans ou nazis. Tout ce qu’elle veut, c’est que l’on se détourne de Dieu et du salut de nos âmes, et toutes ces philosophies poursuivent le même but : abattre l’héritage du Christ.

       
    • Et donc... ?
      Faut convertir tous "les autres" ?
      Ou, tous "les autres" sont ne sont pas vraiment des êtres humains ?
      C’est cool l’universalisme mondialisant chrétien ou coco, pas du tout totalitaire et sectaire ;-)
      Et le respect de la diversité de la Création Divine, les forêts vierges, les rorquals et les abeilles ?

       
    • La conversion de quelqu’un n’est l’oeuvre que de la personne elle-même et de Dieu qui offre à chacun ce dont il a besoin pour se convertir (par exemple par la mauvaise conscience et le trouble que ressent jusqu’à sa mort un païen face aux questions existentielles ou morales)
      Le christianisme est évidemment un message universel puisqu’il n’y a personne sur Terre qui n’ait été comprise dans la Rédemption que le Christ a obtenu lors de Sa Passion.
      Tout le monde a la liberté morale de choisir de croire et se soumettre à Dieu ou de s’enorgueillir et de ne pas croire, comme Lucifer qui le premier prononça le Non Serviam .
      Le rôle Politique de l’Eglise est de mettre en place le Règne social de Jésus-Christ, système dans lequel tout est pensé pour favoriser non pas le paradis terrestre, mais la conversion et la sanctification des âmes. Le marxisme en est son exact inverse puisqu’il sacrifie l’âme au profit d’un hypothétique "bonheur" terrestre.

      Même à notre époque d’effondrement total de la Civilisation, il reste ça et là des bastions qui transmettent la vraie doctrine catholique.
      Ainsi, personne n’aura d’excuse de ne pas s’être converti. Nous avons 20 siècles de recul : Du témoignage des martyrs qui sont morts pour le message chrétien à l’expansion du christianisme dans les premiers siècles (inexplicable rationnellement sans la réalité de la Résurrection du Christ). Nous avons notre Histoire, témoignage vivant (regardez par la fenêtre et observez les clochers qui peuplent chaque km² de notre pays) de ce qu’a pu accomplir une nation qui avait mis le Christ à sa juste place, c’est à dire Roi des nations, dont le Roi n’était que le Lieu-tenant.
      Et surtout, nous avons l’expérience d’où conduit le reniement de la Foi à l’échelle d’une société : la merde que l’on subit chaque jour n’est que la conséquence directe du libéralisme philosophique dont la Révolution fut le concert.
      Philosophiquement, le naturalisme Cousiniste en est son plus pur aboutissement : la déification de l’Homme au dépend de Dieu. La critique de la marchandise n’est qu’une façade, un leurre agité par le marxiste pour damner sa victime.
      Pour accomplir la Révolution Naturaliste, les hommes réels ne seront jamais assez désaliénés pour le marxiste : à grand renfort de purges et de massacre, le marxisme ne peut mener qu’à la barbarie, au totalitarisme.
      A ce propos, je vous conseille la vidéo où Cousin et Chouard discutent, le caractère totalitaire de la pensée de M.Cousin ressortant tout particulièrement.

       
    • Monsieur Lacemonde, avec le respect que je vous dois et il est sincère et vrai, avez-vous seulement lu Marx ?

      Bien entendu, la critique du marxisme est d’utilité publique, je n’en disconviens pas et ceci tombe à point nommé car le marxisme et ses avatars tantôt sanglants, tantôt grotesques et souvent les deux à la fois ne sont pas Marx...

      Désolé de vous déplaire mais je ne retrouve aucuns anti-Marx dans vos propos car Marx y est justement l’absent.

      Si vous voulez critiquer Charles Marx, critiquez par exemple sa dénonciation du peuple juif en tant que peuple classe.

      Ou que pensez-vous de la mise en mouvement de la marchandise devenue valeur d’échange et non plus valeur d’usage suite à l’accumulation de cette dernière par le procédé de troc puis par le medium argent ?

      Ou que pensez-vous du mécanisme de la plus-value ?

      Et que dire de la critique de la philosophie spéculative et du socialisme humaniste énoncés dans l’idéologie allemande ?

      Connaissez-vous les mécanismes de la baisse tendancielle du taux de profit ?

      Avez-vous un apriori quant au "grand remplacement" opéré par la classe capitaliste ayant besoin d’un peuple déraciné formant l’armée de reserve du capital ?

      Etc, etc.

      Certes, je me pose encore actuellement la question de savoir si Marx a fait plus de bien que de mal à l’humanité car ceux qui se sont prétendus les plus ardents défenseurs de sa pensée ont agit monstrueusement, des millions de morts (80, 100 ?) mais ce que je peux dire est que leur politique génocidaire est une anti-thèse de l’anti-politique du binôme Marx-Engels...

      J’admets aussi que Mr Cousin a un discours bien à lui, un phrasé qui peut déplaire et du coût être imité dans des caricatures plus ou moins réussies mais faut-il s’arrêter à l’écume des choses ?

      Que Dieu vous garde

       
    • (1/2)
      @Charles m.Z : Merci pour votre message qui permet de parler de fond.
      Tout à fait, j’ai lu une partie de Marx. Figurez vous que je viens du marxisme, que j’ai été un lecteur et auditeur très assidû de Cousin à un moment. D’où ma connaissance de sa rhétorique, et j’en ai bien peur, la solidité des griefs que j’ai contre elle.
      Dit simplement, heureusement que dans ma quête de Vérité j’ai pu tomber sur un catholique intègre et formé qui a pu, par de longues discussions, démonter tous les a priori matérialistes complètement inintelligents que des années de philosophie moderne, de marxisme, et de relecture naturaliste cousiniste avaient mis dans mon esprit. Ça a pris deux ans, mais croyez-moi, on se soigne de ça. Et sans aucune hésitation, on comprend qu’on a franchi un nouveau palier dans la compréhension du monde, auquel le seul horizon matérialiste nous empêchait d’accéder.
      Avant tout : la pensée de Marx, c’est comme la psychologie moderne : ça a l’air de marcher, tant qu’on reste dans un cadre : celui du matérialisme dialectique que Marx et tous les modernes avec lui ont utilisé à des degrés plus ou moins profonds.
      Ainsi, que vous dire précisément sur la plus-value, la crise tendancielle du taux de profit, valeur d’échange/valeur d’usage ? Déjà, que ce sont des théories scientifiques appliquée à l’économie. Et que comme toute théorie, ce sont des hypothèses. Sont-elles stupides ? Que nenni. Sont-elles fausses ? Peut-être pas tout à fait. Elles détiennent probablement une part de réalité dans l’explication des mécanismes économiques modernes.
      Mais tout cela n’est que du vent, car le marxisme (par ce matérialisme dialectique toujours) croit pouvoir tout expliquer par l’économie. C’est là la faiblesse fondamentale de cette philosophie : l’organisation humaine ne dépend évidemment pas de l’économie, elle dépend de l’Esprit que l’Homme déploie pour régler son existence. Elle dépend de la morale, des valeurs et des pensées que l’Homme peut, par son Intelligence, manier, pour choisir son organisation sociale. Dans une société qui, depuis la Révolution, a nié le Transcendant, pour qui le Marché devient la seule force dépassant l’homme atrophié dans sa capacité à Penser, alors oui, évidemment, les théories de Marx prennent une part d’efficacité dans l’explication du monde. mais elles participent en fait précisément à ce qu’elles dénoncent. Sans le matérialisme philosophique dont Marx a été un propagateur monstrueux, pas de théories marxistes qui fonctionnent.
      Suite

       
    • 2/2
      La lutte des classes ? La charité l’exclue.
      Le Grand remplacement ? Impensable et non-nécessaire dès qu’il y a l’universalisme chrétien.
      La nationalité chimérique du peuple juif ? Tombe tout à fait à côté de la plaque dès lors qu’on ne comprend pas que Dieu s’est incarné en la personne du Christ et que du respect de son Evangile dépend la bonne organisation humaine ou sa décadence dans une jungle païenne que nous connaissons aujourd’hui. Le judaïsme est une secte, que l’on ne peut comprendre sans le Surnaturel.

      M. Cousin croit penser que l’argent, c’est le mal. Comme si, d’un objet (c’en est un malgré tous ses efforts pour démontrer que l’argent est + que cela, que c’est une mécanique dialectique de confiscation blabla qui vient sanctionner la perte de vie communautaire naturelle de l’Homme) pouvait émaner un esprit, quelque chose d’immatériel. Non, ce qui rend l’argent problématique, c’est précisément que l’Homme, par son Intelligence qui seule peut produire de l’Immatériel, peut choisir de ne plus porter sur lui un regard sain et moral : d’un moyen, l’Homme peut en faire une fin, et à ce moment, oui, l’argent pose problème, et oui, la présence d’argent mène in fine à Wall Street.

      La France catholique, c’est du 5e au 14e siècle, une régulation formidable de tout ça, en voilà un contre exemple qui démonte à lui seul toute la rhétorique marxiste.
      C’est l’exemple historique parfait pour montrer que quand l’Etat est habité par un Esprit qui est d’origine Divine, dont l’Homme se fait réceptacle et ouvrier consenti, point de jungle matérialiste, de lutte des classes où le marxisme est opérant.
      L’homme est par nature inégal de son prochain. Il est normal que dans une société, qui n’est pas une construction scientifique ou mécanique, mais une chose organique, Michel et Tartuffe ne soient pas au même niveau, car Michel sera meilleur que Tartuffe dans un domaine. Ce qui provoque la lutte des classes, ce ne sont pas les classes elles-mêmes, c’est la mort de la Charité, c’est le désintérêt pour les biens Eternels, c’est le seul intérêt pour les choses d’ici bas, c’est l’athéisme et le naturalisme.
      Marx, en bon athée qui ne comprenait rien à ce qui dépassait l’horizon naturel, est donc une idole bonne à détourner l’homme moderne de son Salut, bonne à le maintenir précisément dans l’esclavage intellectuel qui a fait ce monde duquel il est esclave matériel.
      Aucun accident de l’Histoire dans les massacres au nom du marxisme. C’en sont leur aboutissement logique.

       
    • Moi ce que je sais, c’est que Marx était un idéologue européen allemand (comme tous les autres) , et que la Russie et la Chine se font précisément baiser par l’Europe et l’Allemagne en particulier..

      Hasard ou coïncidence ? (il en va évidemment de même pour le sionisme et Suez, par exemple).

      Sauf votre respect, on s’en fout intégralement des petites règles minables du jeu de Monopoly, il suffit de savoir qui le conçoit et le fabrique ;-)

       
  • Je respecte beaucoup Mr cousin qui a une culture immense et qui a eu le mérite de me faire découvrir Marx sous un angle extrêmement différent, le raisonnement et les interpretations de Francis Cousin sont indéniablement éclairantes bien que très complexes, cela dit je reste un peu réservée sur la pensée de Marx, et sur l’homme, et ne partagerai pas l’amour inconditionnel que semble lui porter F Cousin. Il a une oeuvre immense basee sur ses observations de son époque, de même que pour Debord il y a des choses extremement pertinantes et réelles mais il faut voir concrètement ce qui a suivi et ça n’est pas la libération des peuples, dans ce sens je ne crois pas que le salut vienne de là, il faut étudier Marx, ne jurer que par lui sûrement pas , je vais peut être choquer mais me demande, après des années, et bien des lectures, biographies, histoire etc...dans quelle mesure il n’y a pas une imposture concernant ce personnage !

     

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  • "On s’en fout de Cousin ! Cousin n’a rien n’a dire"
    F. Cousin

    Précisons que Cousin admet souvent que sur bien des points Marx s’est planté, que Debord n’a pas bossé suffisamment et qu’il trouvait ça "chiant" d’étudier la baisse du taux de profit. Etc...
    Marx et Debord sont loin d’être des fétiches pour Cousin en tous cas.

    La seule chose qu’il fétichise lui-même un peu c’est la grève sauvage de 1968, les Communes de Paris, de Budapest et les communes de la Catalogne pendant la guerre d’Espagne. Du concret, quoi.

    Comme quoi, il n’est pas si dogmatique que ça.

    En tous cas, merci pour la conférence aux camarades de Nantes.

    Une conférence moins intellectuelle et plus ludique avec quelqu’un comme Roch Sauquëre serait-elle envisageable un jour ? Son travail actuel est remarquable aussi dans son genre, pour démasquer les impostures du Faux omniprésent...

     

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  • La vraie radicalité devrait aller à la vraie racine (radix) des choses. Et au-delà de la racine, pourquoi pas la semence, qui est la mère de la racine.
    Or nous savons que le capitalisme et le marxisme sont tous deux d’origine juive.
    En conséquence, la dialectique entre le capitalisme et le communisme n’est-elle pas l’arbre qui cache la forêt talmudique, Monsieur Cousin ?

     

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    • C’est évident ,et je rejoins Lacédémone. La vraie radicalité c’est Jésus-Christ, celui des Evangiles, pas le baba cool tellement humain qui ne choque ni sauve personne.

       
    • Lisez "Sur la question juive" de Marx, vous répondrez tout seul à votre question.

      http://www.kontrekulture.com/achats...

       
    • @ Marx : Et vous, lisez la conjuration antichrétienne de Mgr Delassus :
      http://www.kontrekulture.com/produi...

      Vous réaliserez que brandir cet ouvrage de Marx ne répond aucunement à la question, puisque Marx, en bon athée matérialiste, est passé tout à fait à côté de la problématique soulevée dans nos commentaires : Marx était objectivement (peut-être pas subjectivement) un allié de la Synagogue qui depuis le dernier souffle du Christ a pour objectif l’avènement de l’Antéchrist.

      Dommage que mon message qui aurait dû paraître à la place de celui ci, bien plus précis, ait été censuré par la modération du site.

       
    • @Lacedemone

      Je suppose que "l’origine juive du marxisme" fait référence à Marx et à ses origines familiale. Donc de ce point de vue, vous avez raison quelque part, le texte ne répond pas à la question, il l’a rend caduque. Si Marx est juif par le sang, il ne l’est absolument pas d’un point de vue mental ou spirituel c’est ce que ce texte démontre au delà de la critique qu’il fait du judaïsme.

      Le matérialisme historique n’est pas une idéologie, c’est un outil méthodologique, analytique et critique. Ce qui en découle derrière et qu’on appelle "marxisme" c’est plus ou moins du bon sens, à savoir : rendre la terre à ceux qui en ont été dépossédés, rendre aux prolétaires les moyens de produire ce qui est nécessaire à la satisfaction de leurs besoins naturels (est prolétaires tout homme contraint de vendre sa force de travail pour subsister donc, esclave...). Autrement dit que chacun puisse œuvrer directement pour satisfaire les besoins de la communauté sans avoir à assumer la surproduction engendrée par le capitalisme, sans avoir à passer par la prostitution salariale et sans avoir à assumer la charge d’une classe d’élite qui n’intéresse qu’elle même et qui pour être élite, à besoin que le reste de l’humanité soit inculte.

      La pensée religieuse passe à côté de la pensée de Marx car elle la prend en miroir d’elle même, comme un catéchisme, ce qui la dénature totalement. Dans le communisme, il n’est pas question de réaliser un paradis terrestre, mais plutôt d’arrêter de réaliser l’enfer satanique de l’aliénation de l’homme sur terre. Ce qui est totalement différent et ne s’apparente en rien à l’eschatologie juive.

      Il est donc évident que je ne vais pas lire les 750 pages que vous nous proposez pour comprendre où vous voulez en venir, car si je veux essayer de comprendre Marx je vais d’abord lire Marx (et il y a de quoi faire) avant de chercher à élargir mon point de vue.

       
    • @Marx

      Ravi de pouvoir échanger avec vous d’outre enfer ;-)

      Les peuples sauvages, en opposition à ceux d’ élevage, n’ont pas besoin d’idéologue pour savoir où est leur juste place, et c’est là toute l’ironie.

      Par définition, ce qui est Historique, ne peut pas être Universel.

      C’est comme distribuer des flingues pour construire des prisons, distiller des poisons pour prescrire des remèdes, diriger des prolétaires pour mieux faire tourner les machines....
      comme en Chine, par exemple.

       
    • Non, l’origine juive du marxisme est intellectuelle, pas génétique.
      C’est pourquoi je dis qu’il est un allié objectif de la Synagogue, même si subjectivement il pensait s’en détacher.

      "La pensée juive, derrière les dissemblances de façade, est extraordinairement homogène. Qu’ils soient de gauche ou de droite, marxistes ou libéraux, religieux ou athées, sionistes ou "parfaitement intégrés", les juifs sont les partisans les plus acharnés de la société multiculturelle et du monde sans frontière, pour la simple et bonne raison que le monde de "paix" qu’ils souhaitent mettre en place, est la condition sine qua non à l’arrivée de leur messie tant attendu."
      Hervé Ryssen, le miroir du judaïsme

      Bon, cette citation en elle même mérite d’être développée, mais l’idée est là. De la même façon je peux vous dire que les évêques catholiques qui ont oeuvré à Vatican II sont objectivement les fruits pourris de la Synagogue qui viennent contaminer l’Eglise. Aucun d’entre eux n’était juif ni de naissance ni de Coeur. Mais quand on sait place le curseur où il faut dans le combat des idées, tout cela fait sens.

      J’en reviens à St Augustin, les deux cités. L’amour de soi au mépris de Dieu, ou l’amour de Dieu au mépris de soi.
      Tout matérialisme est par essence le fruit de l’esprit révolutionnaire et libéral.
      Marx était un libéral, Engels était un libéral, tous les révoltés contre l’ordre naturel défini par Dieu sont des alliés objectifs de la Synagogue dont le seul but est la destruction de l’héritage du Christ. Ce sont tous des libéraux, des subjectivistes !
      Tant que vous ne saurez pas placer le curseur dans cette lutte Foi/révolte contre notre Créateur qui s’est fait connaître en la personne de Jésus Christ, vous serez condamnés à ne rien comprendre.

      Votre organisation de "bon sens" n’en est absolument pas une ! Le bon sens est relié à l’ordre naturel voulu par Dieu ou il n’est pas du bon sens ! Croire que l’on peut imaginer une société fondée d’ABORD sur la bonne répartition des biens matériels, sur la "satisfaction des besoins de la communauté", bref, sur l’aspiration au paradis terrestre, sans que cela soit un acte spirituel radical de révolte contre Dieu est une ignorance ! Dieu premier servi, le reste nous sera accordé de surcroît.
      Ignorance hélas si répandue, étant donné que plus personne ne comprend le surnaturel, l’ordre naturel, Dieu, le Christ et sa Révélation, bref, la seule objectivité réelle, la Vérité de l’Eglise Une, Apostolique, Catholique et Romaine.

       
    • @ Lacedemone
      Je vous suis et je pense même qu’on peut, sans réserve, qualifier Marx d’allié subjectif de la synagogue. Ceci, sur la base de l’analyse qu’a faite Nesta Webster (La Révolution Mondiale) de la doctrine de Weishaupt, qui montre que celle-ci contient déjà tous les germes de la doctrine de Marx. D’autre part, lorsque Rakowsky (Symphonie en rouge majeur) qualifie Weishaupt de fondateur de la première Internationale Communiste, cela renforce bien l’idée que Marx a mis son génie à la disposition de l’ancien plan tribal.

       
    • @Lacedemone

      C’est précisément le capital en créant le marché mondial (à cause de la baisse du taux de profit), qui créer la société cosmopolite et sans frontières. L’intérêt du texte "Sur la question juive" est décisif pour comprendre la place du judaïsme dans la société actuelle, puisqu’il fait une analogie entre le judaïsme et le capital : le capital est la religion profane de la synagogue.

      L’universalisme du communisme* ne naît que dans la réaction vis à vis de l’universalisme impérialiste du capital. En définitive, si l’être humain veut s’émanciper du capital (donc de la synagogue...) il est contraint par le capital de le faire sur le plan universel, sinon il se fera localement fusiller par l’empire mondial du satanisme de la marchandise (comme dirait le père Cousin). Et là je vous rejoint, sans l’universalisme chrétien, sans les valeurs chrétiennes, sans l’enseignement du Christ, le renversement universel anti-mondialiste est effectivement impossible.

      *J’entends par communisme, le mode de production naturel pour l’être humain. Il n’est absolument pas question ici du socialisme soviétique ou chinois ou autre qui seraient des absurdités de ce point de vue.

      En ce qui concerne le reste de votre propos, vous ne faites qu’une critique des individus, sans aucune argumentation. Pour le matérialisme, vous en faites une idéologie, alors que dans ce cas c’est une méthodologie. A propos du "bon sens", il me semble qu’avec suffisamment d’amour et d’intelligence chaque être humain peut en faire preuve et qu’il n’est en rien l’exclusivité de l’église catholique...

       
  • #1985108

    Il eût fallu ajouter à la liste d’ouvrages recommandés Écrits corsaires de Pier Paolo PASOLINI (épuisé chez Kontre Kulture ?).

     

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