Pour la première fois, la Chine est dans la ligne de mire de l’État islamique. Dans une vidéo sanglante, dans laquelle un homme est égorgé, des combattants de Daech issus de la minorité chinoise ouïghoure et installés en Irak promettent de « faire parler les armes ».
Si l’on savait que le Proche-Orient, l’Europe et les États-Unis étaient depuis plusieurs années maintenant sous la menace de l’État islamique (EI), on apprend que la Chine l’est désormais aussi. Car des combattants de l’organisation terroriste, issus de la minorité chinoise ouïghoure, ont menacé depuis l’Irak de « verser des rivières de sang » en Chine. Un avertissement adressé à Pékin qui est inédit, relève un expert ce mercredi.
L’avertissement est formulé dans une vidéo de 28 minutes publiée lundi par une branche de l’EI basée dans l’ouest de l’Irak, d’après un organisme spécialisé dans la surveillance sur Internet des sites islamiques, SITE Intelligence Group. Dans ce message filmé d’une violence extrême, un militant barbu menace la Chine couteau en main, avant d’égorger un homme désigné comme un informateur.
« Vous les Chinois qui ne comprenez pas ce que les gens disent ! Nous sommes les soldats du Califat, et nous viendrons à vous pour clarifier les choses en faisant parler nos armes. »