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Des images mises en ligne sur Telegram en début de semaine – attention le contenu est très violent – ont beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Elles montrent des soldats ukrainiens en train d’achever des militaires russes capturés dans la région de Kiev.
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[…] L’agence de presse ukrainienne UNIAN précise que l’unité russe aéroportée aurait été prise en embuscade à la fin du mois de mars alors que les Russes se retiraient de la région de Kiev. […] « Ce ne sont même pas des êtres humains », affirme un soldat ukrainien dans le clip relayé par le ministère ukrainien précisant que deux lieutenants russes ont été faits prisonniers.
[…] Dans une autre vidéo datée du 30 mars et relayée par UNIAN, on voit le même endroit, mais avec un angle différent. Les soldats russes au sol ont la même position. Face caméra, un soldat s’exprime. Il fait partie de la « Légion géorgienne », affirme l’agence de presse, une unité paramilitaire de volontaires géorgiens qui s’est formée pour combattre au nom de l’Ukraine en 2014.
L’unité a démenti cette information dans un communiqué sur sa page Facebook. Le commandant de la légion géorgienne Mamuka Mamulashvili avait néanmoins affirmé dans un média russe qu’il ne ferait pas de prisonniers, « comme les soldats de Kadyrov ».
D’autres images ont montré la semaine dernière des soldats ukrainiens tirant dans les jambes de prisonniers russes. Ce traitement des prisonniers de guerre est clairement qualifié de crime de guerre selon le droit international humanitaire régi par les conventions de Genève. Suite à la diffusion de ces images, l’ONG Human Rights Watch avait appelé les autorités ukrainiennes jeudi 31 mars à enquêter sur de potentiels « crimes de guerre ».
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