La Ligue des droits de l’homme et un habitant de Béziers avaient présenté une requête devant le tribunal administratif de Montpellier visant à annuler l’installation d’une crèche de la nativité dans le hall de l’hôtel de ville.
C’est une nouvelle victoire judiciaire pour Robert Ménard. Le tribunal administratif de Montpellier vient en effet de donner raison au maire de Béziers dans un jugement rendu ce jeudi 16 juillet et, fait assez rare, ne suivant pas les conclusions du rapporteur public. Le tribunal rejette la requête tendant à l’annulation de la décision d’installer une crèche de la nativité dans le hall de l’hôtel de ville de Béziers. Une requête qui avait été présentée par la Ligue des droits de l’Homme et un habitant de la commune.
Déjà le 19 décembre 2014, le juge des référés du tribunal avait rejeté, pour défaut d’urgence, la demande de suspension d’exécution de cette décision. Cette fois, c’est le fond du dossier qui était jugé. Les requérants invoquaient une atteinte au principe de liberté de conscience et au principe de laïcité et de neutralité du service public. Était également pointée du doigt une méconnaissance de l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905, dite de « séparation des Églises et de l’État », interdisant « d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit ».