Nos confrères de BFM TV nous ont bien fait rire avec leur une de ce vendredi 1er octobre 2021 :
Comme si les Gilets jaunes, pas tous mais beaucoup, n’étaient pas déjà revenus les samedis avec les antivax et les anti-pass ! Il faut suivre l’actu, chers confrères, même si les manifs sont devenues dangereuses pour votre matricule. On a beau travailler pour un Israélien, à savoir Patrick Drahi, on n’en reste pas moins journaliste, merde, quand même !
"Je dors beaucoup plus facilement avec mes 50 milliards d’€ de dettes qu’avec mes premiers 50000 Fr de dettes quand j’ai créé mon entreprise".#Drahi confirme l’adage "Tu dois 10000 € à ton banquier tu ne dors plus, tu lui dois dix millions d’€, c’est lui qui ne dort plus". pic.twitter.com/fDotQbRkDP
— Anice Lajnef (@AniceLajnef) September 30, 2021
Drahi, c’est le roi du montage financier, il est assis sur une montagne de dettes, mais quand la montagne va s’effondrer, on parie qu’il ne se retrouvera pas le cul par terre, comme des millions de Français aujourd’hui. Il a déjà son parachute, bien doré sur tranche !
Si les Gilets jaunes sont revenus dans la danse, ce n’est pas pour une question d’augmentation du prix de l’essence, même s’il monte dangereusement, mais pour la défense de leurs libertés. Chaque jour, l’oligarchie nous envoie un missile sur la gueule. Vous voulez des preuves ? Accrochez vos ceintures, les personnes sensibles sont dispensées de lire les tweets qui suivent...
" Je lance un appel à la vaccination, ne pas le faire est une position assassine, c'est envoyer les gens à la mort sous un prétexte fallacieux. Aujourd'hui, celui qui dit qu'il ne faut pas se faire vacciner est un assassin potentiel." @RenaudMuselier #BonjourChezVous pic.twitter.com/jazFUfQ0iK
— Public Sénat (@publicsenat) September 30, 2021
Alors soyons très clairs : vous allez tous vous faire mettre avec votre injection mortelle obligatoire à partir de 2 ans. Vous ne toucherez PAS à nos enfants, point final. https://t.co/1hzRJlkLU2
— Alphanumérique (@Alphanumrique2) September 30, 2021
Destruction totale étape par étape de tous les acquis sociaux français. « Il n’y a pas d’argent magique » sauf lorsqu’il s’agit de la gestion Covid, là on peut se permettre de sortir plus de 200 milliards pour « lutter contre le virus » en supprimant plus de 5700 lits d’hôpitaux https://t.co/8IkHZm2jN0
— Tamila Tapayeva (@tamilatapayeva) September 30, 2021
Une fausse pandémie, une vraie psychose, et le tour est joué : la destruction néolibérale passe crème dans l’opinion ! C’est ça, le fond du braquage actuel. Tout ça pour arriver à repousser l’âge de la retraite et baisser les indemnités chômage, le but de l’opération Attali-Macron-Rothschild depuis 2014, date du lancement du petit prince des ténèbres économico-sociales.
Pour comprendre ce qui va tomber sur la gueule des chômeurs, voici le thread du jour.
1. Cette semaine, un séisme social va s’abattre sur la France : la modification du mode de calcul de l’allocation chômage va mettre des centaines de milliers de personnes en grande difficulté financière. Il s’agit d’un décret d’application de la réforme de l’assurance chômage.
— Nicolas Framont (@NicolasFramont) September 30, 2021
2. Pôle Emploi est parfaitement au fait de la violence de ce changement : en Île-de-France, l’organisme a passé commande de nouveaux dispositifs de sécurité pour gérer la colère des demandeurs d’emploi après cette nouvelle régression de leurs droits.
3. De quoi s’agit-il ? Selon l’UNEDIC, 41 % des allocataires vont perdre en moyenne 13 % de leurs revenus dans l’année à venir. Pourquoi ? Parce que le salaire journalier de référence, c’est-à-dire la base de calcul utilisée par Pôle emploi pour calculer votre allocation, change.
4. Jusqu’ici, l’allocation était calculée à partir de la moyenne des salaires des 12 derniers mois, divisée par le nombre de jours travaillés. Désormais, elle sera calculée sur les 24 derniers, et le revenu sera divisé par le nombre de jours total, jours non travaillés inclus.
5. Il faut désormais avoir travaillé 6 mois pour pouvoir recharger ses droits, et non plus 4 mois comme actuellement. La contrepartie, c’est un temps d’indemnisation légèrement allongé, qui ne bénéficierait qu’à ceux qui restent au chômage jusqu’à la fin de leurs droits.
6. Quelqu’un qui aura travaillé en CDD 4 n’aura plus droit à une allocation chômage. Le fait d’avoir eu une période de chômage entre 2 emplois sera aussi ultra pénalisant. Seuls les salariés au parcours homogènes seront épargnés. Les "outsiders" chers à Macron mordent la poussière.
7-Il existe d’autres mesures dans cette loi, censées être “sociales” et “de gauche”. Pour l’indemnisation des démissions, les critères pour en bénéficier sont tellement restrictifs que seule une toute petite minorité des démissionnaires en profite réellement.
8-Un bonus-malus sur les cotisations patronales des entreprises, en fonction de leur usage des contrats courts, est mis en place. Mais cette mesure ne s’appliquera qu’en 2022 et exclura les secteurs les + friands de contrats précaires, comme l’hôtellerie-restauration. Évidement.
9-Quelle est la logique ? "lutter contre la précarité de l’emploi en réduisant le recours excessif aux contrats courts" nous dit la ministre du travail. Vraiment ? C’est pourtant le gouvernement qui encourage les entreprises à utiliser ces contrats !
10-Les ordonnances travail de 2017 facilitent le recours au CDD, offrent des dérogations par branches, créent des "contrats de missions" qui s’arrêtent quand l’employeur le souhaite... Grâce au gouvernement, il est plus facile d’utiliser des contrats précaires !
11-Non, cette réforme est d’abord faite pour faire faire des économies à l’assurance-chômage : plus de 2 milliards par an, selon les estimations de l’Unédic. Et ce sont les précaires, qui de toute façon ne votent pas Macron, qui vont payer, en basculant dans la grande pauvreté.
12-Quel est le but ? Le chômage en France, ce n’était déjà pas la panacée : les chômeurs touchent 1 050 € d’indemnité mensuelle en moyenne et la moitié d’entre eux touchent moins de 970 € par mois. En outre, 40 % des chômeurs ne sont pas indemnisés par Pôle emploi...
13-Mais notre gouvernement veut aller plus loin : le droit aux allocations chômage reste toujours un caillou dans la botte de tout capitaliste qui se respecte. Car la classe dominante a besoin du chômage, le patronat en jouit chaque jour :
14-Comme en recadrant un salarié en lui disant "J’en ai 100 comme toi qui attendent à la porte". Ou en faisant des chantage comme dans ces usines ou des "accords de performance collectives" on été conclus après une intimidation du type "baissez vos salaires ou on ferme".
15-Avec ce dernier décret d’application, des centaines de milliers de personnes sur le fil vont basculer dans la grande pauvreté. Ils auront beau, sous pression, accepter le pire job possible, tous n’en trouveront pas, car il y a une pénurie d’emploi en France.
16-Ces gens iront grossir le rang de nos parents, proches, amis, connaissances, qui vivent au RSA, en proie aux contrôles administratifs et à une vie de galère. Ces gens nous feront nous souvenir que quitter ce job où l’on est maltraité est un trop gros risque,
Une analyse et un argumentaire à retrouver ici : https://t.co/tVhVq3Z2ct
— Nicolas Framont (@NicolasFramont) September 30, 2021
Élisabeth Borne, ministre du Chômage, fait semblant de défendre l’emploi et les employés.
Bonjour Madame La Ministre, je me permets d’ajouter ma réponse. Bonne journée. pic.twitter.com/DFWYdHG0BS
— Thomas Porcher (@PorcherThomas) June 17, 2021
Nous voici donc dans une France au bord de la crise de nerfs, suite au terrorisme sanitaire du gouvernement, qui dure au-delà du réel, avec des prix de l’alimentation qui grimpent en flèche, l’énergie qui explose (12 % d’augmentation pour l’électricité en janvier 2022 et 57 % pour le gaz depuis janvier 2021), les contrats de travail qui basculent dans l’uberisation, le pass sanitaire de la honte partout, même pour les plus de 12 ans, les piqûres Bancel & Bourla qui menacent nos enfants, on comprend que l’employé des Rothschild placé à l’Élysée compte sur une police bien armée et bien payée.
En fait, les flics et les oligarques seront les seules organisations protégées dans la France au régime sec. Pour essayer d’éteindre l’incendie qui vient, le PM Jean Castex, le clown de service du petit prince de l’Élysée, est venu au 20 Heures parler de blocage des prix jusqu’à avril prochain, il appelle ça un « bouclier tarifaire », tiens, jusqu’à la présidentielle. Après, on peut s’attendre à une explosion de supernova.
Matthieu Orphelin, député EELV, sur le "bouclier tarifaire" de Jean Castex : "Les annonces sont souvent en trompe l'œil. Il manque des annonces fortes sur le chèque énergie et l'absence totale de nouvelles mesures sur les baisses de consommation" #ApollineMatin pic.twitter.com/KoDd3tu6zT
— RMC (@RMCinfo) October 1, 2021
Le député du Nord Fabien Roussel, accessoirement patron du PCF, a réagi sur France Info :
« Je n’ai pas entendu une bonne nouvelle. Ce gouvernement décide de bloquer les prix après la hausse qui va intervenir demain. Après que les Français aient enregistré une hausse des prix du gaz de 57 % depuis le début de l’année, après des hausses successives des factures d’électricité et avec des petites pensions pour les retraites et des salaires qui n’augmentent pas.
On ne sait pas ce que va être cet hiver avec peut-être des vagues de froid. Le gouvernement décide d’agir après et c’est vraiment se moquer du monde. Ils ne prennent pas la mesure de ce qui est en train de se passer dans le pays. Les gens auront 200 à 300 euros de plus à sortir. Je suis très en colère parce que sur les factures de gaz et d’électricité il y a 30 % de taxes prélevées par l’État. On peut décider dès aujourd’hui de baisser de 30 % les factures de gaz et d’électricité et c’est ce que je demande depuis des mois à ce gouvernement. »
Fabien, c’est très bien ce qu’il raconte, mais son grand combat, c’est surtout contre l’extrême droite (qui ne fait pas monter les prix de l’énergie, soit dit en passant). On l’écoute lors de la dernière Fête de l’Huma, devant un parterre épars...
Ne débattons pas avec l'extrême-droite. Soyons dignes.
Refusons de donner de la visibilité à Zemmour & co, ils en ont bien assez comme ça.pic.twitter.com/08eHj2paDp
— Avec Fabien Roussel ! (@AvecRoussel) September 19, 2021
Il serait peut-être temps, devant l’agression mondialiste et la dictature européiste, que le PC se réveille et fasse du nationalisme économique, parce que visiblement, la méthode sociétale ne marche pas sur l’oligarchie. Bien au contraire.
Paroles de chômeurs
W. D., 36 ans, Montfermeil : "Les entreprises sont frileuses"
« "Malgré mon courage, ma volonté d’y arriver, je ne trouve pas", écrit depuis Valenciennes (Nord) Michaël Fache, 36 ans, un "papa séparé avec trois enfants", dont il a la garde un week-end sur deux. Joint par franceinfo, il retrace son histoire. "J’ai bossé dix ans et demi pour 1 250 euros net par mois au rayon fruits et légumes d’un hypermarché, sans évolution", explique-t-il. Jusqu’en 2018, lorsqu’un litige avec son employeur débouche sur son licenciement, qu’il attaque aux prud’hommes. Le bouche-à-oreille circulant rapidement entre patrons locaux, ses "CV restent sans réponse", affirme-t-il. Il enchaîne alors "les emplois de cariste". "Mais c’est uniquement des contrats d’intérim, irréguliers", déplore-t-il.
Il choisit alors de changer de voie et "solde" ses "3 000 euros de droits acquis à formation". Il y a dix mois, il passe un diplôme "d’auxiliaire ambulancier", avant de découvrir que "l’on demande des ambulanciers, pas des auxiliaires !" Et lorsqu’un "grand groupe à Valenciennes" publie une offre, il n’est pas pris, faute d’expérience. Il se dirige alors vers une formation d’agent de sécurité incendie, toujours pas suffisante pour décrocher un emploi. "Les employeurs m’ont appelé, mais ils veulent un agent de sécurité avec la carte professionnelle. Et là, il y a du travail tout de suite ! Mais pour avoir la carte, il me faut une formation supplémentaire de cinq semaines. J’attends désormais qu’il y en ait une qui se libère." Un autre obstacle l’empêche d’accéder au travail : "Je ne suis pas véhiculé, donc, avec mon seul vélo et ma trottinette électrique, je suis limité dans mon rayon kilométrique."
Et pas question pour lui de s’éloigner de ses enfants : "Je les vois peu et je ne veux pas réduire davantage." Il vit désormais avec 900 euros d’allocation chômage par mois. Il "ne pense pas être impacté" par la réforme, puisqu’il était au chômage avant qu’elle n’entre en vigueur. »
Anne Segers, 32 ans, Nancy : "Les employeurs veulent des jeunes pour toucher les aides"
« Depuis Nancy (Meurthe-et-Moselle), Anne Segers, jeune trentenaire qui cherche un emploi dans le monde de la culture, décrit ainsi sa difficulté à accéder au marché de l’emploi : "Mon âge... Aussi fou que ça puisse paraître, de nombreuses entreprises cherchent à embaucher des personnes de moins de 26 ans pour pouvoir toucher des aides. À 32 ans, je ne fais pas le poids face à un tel critère, même avec des diplômes et de l’expérience." En 2014, elle a passé "un DUT Métiers du livre et du patrimoine", qui ouvre la voie au métier de bibliothécaire. Mais elle s’aperçoit vite que le diplôme ne suffit pas. "Il n’ouvre la porte qu’à des concours de bibliothécaires très difficiles, avec très peu de postes offerts."
Faute d’être ainsi titularisée, elle enchaîne les contrats courts dans des collectivités locales. "Le pire, se souvient-elle, ça a été des contrats renouvelés tous les mois sur une période de trois ans. Ces contrats pourraient être transformés en poste de fonctionnaire territorial, mais ça n’est jamais fait. Ça leur coûte moins cher de reprendre un contractuel. Honnêtement, je le vis très mal." Elle se heurte à des portes fermées, sans voir le bout du tunnel. "Pôle emploi ne me propose aucune formation, sinon comme électricien, ou encore cariste alors que je suis toute petite et que je n’ai pas le gabarit." La crise sanitaire ayant contribué à fermer bibliothèques et espaces culturels, elle est depuis deux ans au chômage, avec une allocation de 1 000 euros par mois. La réforme va-t-elle la toucher ? "Je suis dans le flou", répond-elle. » (France Info)