Présentation de la vidéo :
Dans 1984, l’œuvre de George Orwell, l’auteur a développé le concept de novlang, c’est à dire une anti-langue. Épurée et surtout exempte de termes propres à la pensée contestataire.
Dans cette crise multiple traversée depuis un an, de nouveaux mots et de nouveaux termes sont apparus. Des néologisme aux terminologies opaques. Les politiques, médecins et médias les utilisent et nous devons nous les approprier pour communiquer dans ce chaos.
On réfléchit avec les mots et non l’inverse, donc si on les modifie, on modifie la possibilité de penser, de réfléchir et de concevoir et interagir avec le réel.
Beaucoup des philosophes, psychologues et linguistes partagent cette idée : le langage étant le propre de l’homme, c’est lui qui donne accès à la pensée. Sans langage, il n’y aurait pas de pensée construite : nous vivrions dans un univers fait d’impressions, de subjectivités, de sensations, d’images.
Des dizaines de mots, associations de mots ont fleuri pour nous aider ou forcer à comprendre ce qu’il se passe. Jusqu’à quel point et jusqu’à quand ?