Devant la propagation alarmante du coronavirus, des scientifiques américains et britanniques suggèrent de ne pas limiter la vaccination aux seuls humains, mais également de l’étendre aux chats, chiens et, d’une façon générale, à tous les animaux domestiques.
Si l’on savait déjà que les animaux de compagnie vivant auprès des personnes infectées au SARS-CoV-2 avaient huit fois plus de risques d’être contaminés, selon les résultats d’une étude française parue en novembre dernier, ces chercheurs anglo-saxons viennent ainsi de jeter un pavé dans la mare.
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Cock Van Oosterhout, professeur de génétique à l’UEA explique que l’évolution inquiétante du virus et de ses mutants pourrait ainsi poser un « risque important de santé publique » non seulement chez les humains, mais aussi chez les animaux qui vivent auprès d’eux.
Ce faisant, il est pour lui « logique de développer également des vaccins pour les animaux de compagnie, a titre de prévention, pour freiner la propagation du coronavirus », comme il l’a expliqué à la presse britannique. Cela d’autant plus que des cas de contaminations entre des humains et des chats, bien que rares, ont déjà été documentés.
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Pour se faire une idée de ce que représente le nombre d’animaux domestiques, il faut ne pas penser qu’aux seuls animaux de compagnie.
Pour ne prendre que l’exemple de la France, il y aurait certes environ quinze millions de chiens (neuf millions), chats (six millions) et furets (cinquante mille) dans les foyers hexagonaux. Ce n’est déjà pas rien.
Mais si l’on regarde aussi et surtout d’abord du côté de l’élevage, alors les chiffres sont d’une autre dimension : environ vingt millions de bovins ; vingt-trois millions de porcs destinés chaque année à l’abattoir ; quarante millions de lapins dans des conditions concentrationnaires ; huit cents millions de poulets…
De quoi donner des idées aux laboratoires vendant des vaccins. Et encore ne s’agit-il là que de la France.