Au fur et à mesure que la COP21 approche, les défenseurs de la théorie réchauffiste n’en finissent plus de montrer leurs biceps, et de menacer les sceptiques des foudres de leur colère. L’ancien ministre de l’Environnement de Jacques Chirac, Corinne Lepage, par ailleurs écologiste et avocate, vient de franchir, en ce domaine, un nouveau pas, en proposant tout simplement de ficher les climatosceptiques.
C’était dimanche sur France Inter, où l’ancien ministre – entre autres – répondait à la question de savoir « Des lobbies ou du climat, qui l’emportera ? » Une question qui ne semblait s’entendre, d’emblée, qu’à sens unique.
Néanmoins, en fin d’émission, évoquant le licenciement de Philippe Verdier de France 2 pour son livre dénonçant l’esprit de la COP21, le journaliste posait la question de savoir si on ne prenait pas le risque de créer des martyrs.
Après s’être interrogée – sans apporter de réponse – sur le fait de savoir s’il s’agissait d’une « cause réelle et sérieuse de licenciement », Corinne Lepage a voulu évoquer la question de la liberté d’expression.
« Moi, affirma-t-elle, je suis un grand défenseur de la liberté d’expression ; dès lors, si il y a des gens qui ont envie d’être climatosceptiques, c’est leur affaire. »
Ça commençait plutôt bien. Mais aussitôt elle ajoutait :
« Je pense quand même qu’à un moment donné du temps, il va falloir tenir un registre très précis de tous ceux qui se seront prononcés et qui auront agi dans un contexte climatosceptique, pour que dans quelques années ils portent la responsabilité au moins morale de ce qu’ils auront fait. »