La situation s’envenime entre Washington et Pyongyang. Selon les informations de NBC, les États-Unis seraient prêts à lancer une frappe préventive contre la Corée du Nord avec des missiles Tomahawks s’il devient certain que le régime de Kim Jong-un s’apprête à procéder à un nouvel essai nucléaire.
Donald Trump a de nouveau prévenu jeudi que les États-Unis allaient s’occuper du « problème » nord-coréen, avec ou sans la Chine, quarante-huit heures avant un anniversaire qui pourrait être marqué par un nouveau test nucléaire par Pyongyang. « La Corée du Nord est un problème » qui « sera traité », a affirmé Donald Trump.
Selon NBC, un éventuel tir de dissuasion n’aurait toutefois lieu qu’avec le feu vert de la Corée du Sud, qui craint des représailles de son ennemi du Nord. Après les frappes en Syrie et la démonstration de force en Afghanistan, la démocrate Nancy Pelosi a réclamé la consultation du Congrès face à cette « escalade » avec la Corée du Nord et ces « bruits de sabre ».
Anniversaire samedi
Le régime communiste pourrait en effet profiter, selon de nombreux observateurs, du 105e anniversaire samedi de la naissance de Kim Il-Sung, premier dirigeant du pays, pour marquer l’occasion par un nouveau tir de missile balistique ou même son sixième test nucléaire, tous deux interdits par la communauté internationale.
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Les États-Unis ont largué jeudi contre le groupe État islamique en Afghanistan la plus puissante bombe non-nucléaire qu’ils aient jamais employée, surnommée la « mère de toutes les bombes », pour la plus grande fierté du président américain.
« Je suis tellement fier de nos militaires. C’est un nouveau succès », a déclaré Donald Trump à la presse. « Je leur ai donné carte blanche. (...) Franchement, c’est pour cela qu’ils ont autant de succès ces derniers temps. Si vous comparez ce qu’il s’est passé ces huit dernières semaines à ces huit dernières années, vous verrez qu’il y a une énorme différence », a-t-il ajouté.
La frappe avec la bombe GBU-43, représentant environ onze tonnes de TNT, a visé vers 14h30 GMT une « série de grottes » dans la province de Nangarhar (est de l’Afghanistan), où un soldat américain a été tué dans une opération contre les jihadistes le week-end dernier.
Cette énorme bombe guidée par GPS, longue de plusieurs mètres et larguée par la porte arrière d’un avion de transport C-130, n’avait jamais été utilisée au combat auparavant. Elle a été lâchée en soutien aux forces afghanes et américaines opérant dans la région, selon le Pentagone.
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Le capitaine de vaisseau Bill Salvin, porte-parole des forces américaines en Afghanistan, a indiqué « n’avoir aucune raison de penser » que des civils étaient présents au moment de l’explosion. « La cible a été choisie pour assurer un maximum d’impact contre l’EI tout en évitant des victimes civiles », a-t-il ajouté, précisant qu’une évaluation des effets de la bombe était en cours.
Le général John Nicholson, qui commande les forces américaines en Afghanistan, a estimé que cette bombe était « la bonne munition » pour venir à bout des bunkers et des tunnels de plus en plus utilisés par les jihadistes, « alors que leurs pertes augmentent ».
La bombe est connue sous l’acronyme MOAB (Massive Ordnance Air Blast), ou bombe à effet de souffle massif. Elle détonne juste avant de heurter le sol, créant une onde de choc destructrice.