« Nous sommes des prisonniers étrangers dans la prison Qingpu Shanghai Chine », dit le message. « Forcés de travailler contre notre volonté. S’il vous plaît, aidez-nous et prévenez (une) organisation de droits de l’Homme. » Ces mots, ce sont ceux qu’a retrouvés une fillette londonienne dans une carte de vœux illustrée d’un chaton portant un bonnet de Noël.
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Selon le groupe, la carte a été produite dans l’usine Zheijiang Yunguang Printing, qui a fait l’objet d’un « contrôle indépendant » en novembre. « Aucun élément n’a été trouvé tendant à suggérer qu’ils avaient enfreint notre règle interdisant le travail pénitentiaire », a souligné la porte-parole. […]
Selon le Sunday Times, le message retrouvé dans la carte demandait également à la personne qui le trouverait de « contacter M. Peter Humphrey ». Le père de la fillette, Ben Widdicombe, a alors recherché ce nom sur Google. Il a découvert qu’il s’agissait de l’ex-journaliste et enquêteur privé qui avait été arrêté durant l’été 2013, puis condamné en août 2014 à deux ans et demi de prison pour violations des lois chinoises sur la vie privée alors qu’il travaillait dans le pays pour le compte du groupe britannique GlaxoSmithKline (GSK).
Peter Humphrey, qui signe justement l’article du Sunday Times, a purgé une partie de sa peine dans la prison de Qingpu. Il a expliqué avoir contacté d’ex-prisonniers de l’établissement qui lui ont confirmé avoir été forcés d’emballer les cartes de Tesco.
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