Je m’attendais à plus profond comme discours, le "on n’apprend pas ça à l’école" de la fin de la première partie avec un étonnement me fait doucement rigoler. C’est mal connaitre tout le processus de contamination et de domination des esprits dès la tendre enfance.

Je cite un des axes de la fondation Carnegie (toujours les mêmes !) : "recherche sur les processus cognitif des enfants en bas age" dans une idéologie pseudo-humaniste "pour la paix et l’évolution de l’éducation et la connaissance".

Il est évident qu’une siècle de bourrage de crane, voir un demi-siècle pour les européens, amène à une réécriture de l’histoire qui va dans le sens de l’idéologie dominante. Sinon, on appelle cela "se tirer une balle dans le pied".

Les dis si bien la chanson : "We don’t need no education, we don’t need no post-control" ... C’est exactement ça, du formatage et du lavage de cerveau au quotidien.

Au final, tout est question de tentation. Il y a ceux qui adorent ce système et en jouissent. Et il y a ceux qui comprennent que la pierre-qui-roule est en train de partir en vrille. Qui refusent ce monde et aspirent à un plus bel horizon.

Parce qu’en fin de compte. Pour qui et pour quoi travaillons-nous ? Au-delà de la réponse unanime et évidente de gagner de l’argent. Savons-nous vraiment que nous œuvrons tous à édifier notre propre fin ?

Peu de gens savent se projeter dans l’avenir et réfléchir à long terme. On réfléchi généralement dans notre échelle de temps humain (durée de vie) et rarement plus loin. Et tout est fait pour réduire au maximum ce champ de vision par l’aliénation dans cette société du spectacle. A l’instar des œillères des chevaux.

Ce que dit Etienne Chouard résonne comme une évidence pour ceux qui sont déjà sur le bon chemin. Il n’est pas sur qu’une gourdasse ou qu’un couillon américain aliéné et au cerveau liquéfié par les ondes de son 4ème iPhone (faut suivre les tendances) soit en mesure d’avoir le courage et la capacité de recevoir ce genre de message.

Bien entendu, je ne généralise pas concernant les lobotomes, américains ou autres. Mais nier qu’un gosse qui passe sa vie à lire des magazines people et regarder Secret Story soit le genre de client au changement. J’espère que l’avenir me donnera tord.

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Feu le grand Desproges définit la démocratie chez Pivot :

http://www.youtube.com/watch?v=QKaV...

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Je n’ai pu lire que les 7 premières minutes de la 2eme partie. Etienne pourrait nous donner les noms des fondateurs de la réserve fédérale, ce serait intéressant... je décroche a 6mn.30 lorsque Etienne nous dit que ces banquiers ne font rien et qu’ils se contentent d’acheter des yacht avec les revenus de la dette. Un peu simpliste... Les immenses revenus de la dette ont permis a ces banquiers de construire l’empire militaro-industriel, de contrôler la presse et les médias, la recherche scientifique, la médecine, l’éducation, d’acheter le Congres et le Sénat et d’organiser la première et deuxième guerre mondiale... Quel destin réservent-ils aux pays européens aujourd’hui ? Question a Etienne : qui a dit "Tant que je contrôle la monnaie d’un pays, je ne me soucie guerre de savoir qui fait ses lois." Warburg, Rothschild, Rockefeller ou Eric Cantona ?

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IMPRESSIONNANT ! Avec Etienne Chouard tout devient clair c’est le Hubert Reeves de la politique ! si j’avais eu un prof comme lui étant jeune je me baladerai en toge dans l’assemblée aujourd’hui ! En revanche je ne comprend pas que dans son blog il mette en lien le blog du frère melanchon la truelle ! et pas trace de LLP...

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Ici vous trouverez un des livres presentés par EC auformat poche pour un prix plus modéré, mais depechez vous car il disparaissent a vue d’oeil -------> http://www.abebooks.co.uk/servlet/S...

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En relation avec le thème "le pouvoir au peuple et par le peuple", je me pose souvent cette question (désolé si elle est simpliste ou naïve, elle est difficile à élaborer) : Prenons une grosse entreprise vendant des biens de consommation comme Apple ou Nestlé (j’ajouterais aussi les crédits à la consommation qui eux font les beaux jours des organismes financiers). L’enrichissement de ces entreprises vient bien des ventes de leurs produits ? Il faut donc des consommateurs ? Dans ce cas, quel est l’intérêt de l’oligarchie à réduire à terme la masse à la pauvreté ? J’ai déjà entendu la version "réduire la population mondiale" mais j’aimerais avoir d’autres points de vue.

Comme je l’ai dit, ceci n’est qu’une ébauche de réflexion car je manque d’éléments. En partant du principe qu’en réalité ces entreprises dépendent du consommateur pour exister, le peuple a donc le pouvoir (hélas pas nécessairement la volonté) de faire cesser certaines dépendances au niveau de la consommation de tout ce qui n’est pas essentiel pour vivre OU de choisir à quelles entreprises va profiter l’argent de leur consommation. A moins que pour parer à toute tentative en masse de cette action, il n’y ait du pouvoir dominant la volonté de détruire intégralement toute entreprise ne dépendant pas d’un groupe (oligarchie commerciale). Nous nous retrouverions alors qu’avec des franchises ou des chaînes (comme déjà le cas des villes de Grande-Bretagne où pas une rue n’a pas son Boots, Gap, H&M, Macdo, KFC, TGI’ Friday...). Ceci me rappelle d’ailleurs la remarque de Soral à propos de l’uniformisation du monde (le Carrefour au Brésil). Plus de petits restos, plus d’artisans, plus de petits commerces, plus d’idendité, plus de culture. Ceci expliquerait aussi pourquoi le protectionisme est tant diabolisé dès qu’il est évoqué des certains débats politiques. Pour revenir à ma question précédente, si le but est de nous réduire à la pauvreté, quelle chance ces grands groupes ont-ils alors de survivre ?

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Choron, un comique politique dévastateur. A consommer avec modération.
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Quelles autres nouvelles pleines d’humour.
Abdel Rahim al-Kib, élu lundi 31 octobre 2011, premier ministre de la Libye. Présenté comme un universitaire libyen, mais en fait un parachuté des USA, diplômé des universités américaines de Californie (Université de Los Angeles connue pour son école de cinéma et située près des studios Hollywood).
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Les chrétiens réveillent le G20 sur le problème d’évasion fiscale. (LaCroix). Ils ont envoyés 475 000 cartes postales dans un camion, au président Sarkozy avec écrit dessus "aidons l’argent". Prions mes frères, au plus haut des essieux.
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Trois féministes ukrainiennes habillées en soubrettes et seins nus, ont manifesté sous les fenêtres de l’appartement de DSK, place de Vosges. Avec des slogan comme "Fuck me", "Descends si tu l’oses". L’une d’elle portait un drapeau français et un balai à chiottes. Comme le dit Dieudo "Va falloir frotter !"
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C.Barbier, le nain à l’écharpe rouge, http://www.lexpress.fr/actualite/mo... déclare "L’Europe, c’est la France et l’Allemagne, plus de référendums, imposons par la force" "Ils faudra surveiller et sanctionner financièrement les islamistes tunisiens..s’ils n’obéissent pas" "L’urgence économique est excusable" A regarder près des toilettes.
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Le premier ministre grec envisage un référendum,. Il veut consulter les grecs pour qu’ils se prononcent pour ou contre le plan européen. Dans les autres capitales européennes, on déplore une décision porteuse d’instabilité... Juste avant, les députés voteront la confiance au gouvernement. Papandreou n’a qu’une courte majorité à l’assemblée. l’assentiment à sa politique par les députés, sera t’il conditionné à son abandon du référendum ? Résultats Jeudi.
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Israel va sanctionner, avec l’aide américaine, la Palestine pour s’être fait reconnaitre par l’Unesco. L’Unesco, organisme d’aide pour le développement et la culture, vient de voir une partie de son budget coupé. Le vice ministre des affaires étrangères israélien déclare "les palestiniens prouvent qu’ils ne veulent ni la paix ni des négociations mais entendent perpétuer le conflit". Et ce sont tous les autres pays qui en feront les frais et qui se retrouvent embarqués dans ce conflit.
Etonnant, non ?

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Il aurait pu mentionner le livre de Soral...

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Lire ou relire 1984 d’Orwell (comme le suggère E. Chouard) un bouquin qui ne se livre pas aussi facilement qu’on pourrait le croire en le lisant...
L’argent n’est qu’une des modalités du pouvoir mais c’est le plus polyvalent (celui qui se transforme le plus facilement en d’autres formes de pouvoir), en apparence le plus neutre (récompense prétendument le "mérite", de loin le pire des mots de la novlangue, mais là il faudrait parler de la notion tout aussi mystificatrice de "libre arbitre" et je vais faire l’unanimité contre moi donc je ne m’étends pas).
Vers la fin du livre, la question est posée de ce qu’est le pouvoir. La réponse d’Orwell : le pouvoir est d’abord le pouvoir sur les humains (le pouvoir sur la matière est un moyen et est secondaire) c’est le pouvoir de faire souffrir (et là non plus je ne m’étendrais pas ici). Si son interprétation/intuition est juste - ce que je crois - cela pose la question de motivations de ce "faire souffrir").
L’objectif du "devenu puissant" serait de maintenir et d’accroître son pouvoir, pas sa richesse qui n’en est qu’un des moyens (particulièrement utile dans nos formes de société).
Lire aussi "effondrement" de Jared Diamond. L’orgueil (ou besoin de distinction dans sa version à la mode) - et l’aveuglement qui en découle des "élites" - constituent l’invariant anthropologique qui a conduit à l’effondrement de toutes les sociétés qui ont disparues, au delà des différents types de problèmes auxquelles elles ont pu être confrontées.
En cas de difficultés (dont leur comportement peut parfois être l’origine) les "élites" en place ne conduisent pas leur peuple vers une solution (c’est donc différent lorsque la solution se révèle une opportunité pour une nouvelle élite de prendre le pouvoir). Plutôt aller dans le mur qu’accepter de remettre en cause leurs pouvoirs...
Le pouvoir n’est pas à conquérir, il est à détruire.
La stochocratie (tirage au sort) remise sur la place publique par E. Chouard me parait bien être la seule forme d’organisation permettant d’échapper à cette perspective...Demeure la question essentielle : comment la mettre en place ?

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Je le trouve particulièrement humble,
c’est agréable, son état de vie est transmissible ;
pour ma part, cet homme m’encourage, cet homme m’encourage a faire ma révolution humaine :)

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