Des chercheurs canadiens ont lancé un site qui cartographie les centres d’interceptions des communications Internet de la NSA et les routes du trafic Internet, qui passent souvent à proximité de ces installations.
On connaissait déjà les capacités d’interception du trafic Internet de la NSA. Mais son illustration par des cartes montre à quel point l’agence de renseignement américaine a su tisser un réseau lui permettant de capter systématiquement le trafic en provenance de l’étranger, grâce aux fournisseurs d’accès à Internet et aux services Web américains devenus incontournables.
Des chercheurs canadiens ont lancé le projet IXmaps, qui a pour but de « développer un outil de cartographie interactif visant à aider les internautes et les chercheurs à comprendre l’itinéraire du trafic Internet, en mettant l’accent sur les problèmes de surveillance et de vie privée ».
Le trio opérateurs-NSA-Google
Concrètement il s’agit d’une carte Google modifiée, sur laquelle peuvent être rajoutées plusieurs couches d’informations. Parmi celles qui nous intéressent (certaines concernent seulement les USA et le Canada) :
la localisation dans le monde entier des sites d’interceptions supposés des deux principaux opérateurs télécom américains ;
les sites d’interception des communications de la NSA aux États-Unis (supposés ou officiels) ;
les centres de données de Google.