Tsipras nous avait promis du sang, de la sueur et des larmes sur le sable chaud de l’arène européenne. Moins d’un mois après son élection, il a déjà tout cédé à l’Europe !
Tsipras roulait encore des mécaniques il y a huit jours
Décidément, ces Grecs sont d’incorrigibles Tartarin ! Il suffisait de lire les déclarations de Tsipras à la presse allemande il y a une semaine encore :
« Je m’attends à des négociations difficiles lundi. Pour autant, je suis tout à fait confiant(…) Nous ne voulons pas de nouveaux prêts d’aide. (…) Au lieu d’argent, nous avons besoin de temps pour mettre en oeuvre notre plan de réformes. Je vous le promets : après ça la Grèce sera un autre pays dans six mois (…) Je veux une solution gagnant-gagnant. Je veux sauver la Grèce d’une tragédie et préserver l’Europe de la division »
Quel farceur de Tsipras ! À l’approche de l’Eurogroupe de lundi dernier, la position de la Grèce était pourtant compliquée : après les échecs de la semaine précédente, les taux d’emprunt continuaient à flirter avec les 10 %, et les agences de notations multipliaient les avertissements.
Malgré tous ces évidents signaux d’alerte, le porte-parole du gouvernement continuait à déclarer :
« La Grèce ne poursuivra pas dans la voie d’un programme qui a les caractéristiques des programmes des précédents gouvernements. »