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Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

Godard, on aime ou on n’aime pas. Il y a en France une ligne de démarcation depuis 1959, après À bout de souffle, ce coup de hache : la France occupée par Godard, et la France libre de Godard. On a trouvé ici un admirateur, qui explique sa godardisation progressive.

 

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32 Commentaires

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  • #3030749
    Le 16 septembre 2022 à 18:05 par berla
    Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

    Quand 0,1% des gens aiment et que 99,9% des gens n’aiment pas ou s’en fichent, c’est cela que vous appelez une ligne de démarcation, un "on aime ou on n’aime pas" ? Godard, comme toute la nouvelle vague c’est du cinéma sans structure, sans récit, qui a miné le cinéma français.

     

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  • #3030783
    Le 16 septembre 2022 à 19:27 par Vous n’aurez pas ma germanolatrie
    Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

    Godard, si l’aimer conduit à devenir un zététicien pro-totalitarisme vaccinal doté d’un physique de victime et planqué en Guyane : alors il faut bien dire que c’est une bien mauvaise publicité qui lui est faite.

     

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  • #3030800
    Le 16 septembre 2022 à 20:04 par Eric
    Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

    Intéressant de voir Anal Genocide (enfin) relayé sur ER, personnage relativement talentueux, enfin surtout il y a 2-3 ans, par son coté acerbe, érudie, et une ligne qui sentait bon la Gauche du Travail, Droite des valeurs. Tapant aussi bien, fortement et avec brillot, sur débiles de droite et de gauche.

    Malheureusement, il semble depuis environ 1 an qu’il ait, d’une manière ou d’une autre, senti qu’il faisait quand meme meilleur taper sur les droitardé (a juste titre) que sur le gauchisme woke dégénéré (pour faire simple).

    Comme disait je sais plus qui, à un moment donné, on sent quand la température augmente d’un ton (et on s’adapte)...

    En gros, depuis le Covid, il est limite dans le conformisme (et dans le pseudo scientifisme anti raoult etc... comme beaucoup de poil a gratter d’antan style Berruyer, qui se sont refait une virginité vis a vis du "Système" (qui n’existe pas), en tapant sur Raoult et les "anti vax".

    C’est bien dommage, car il a vraiment un truc dans sa dictée qui est assez intéressant... Yavait un vrai potentiel

     

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  • #3030809
    Le 16 septembre 2022 à 20:16 par Brunrouge
    Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

    Conséquente veut dire la conséquence. Conséquente ne veut pas dire important.

     

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  • #3030819
    Le 16 septembre 2022 à 20:29 par fajs
    Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

    Godard c’est l’art contemporain dans le cinéma.
    Le gars a raison de citer "Vent d’Est".
    C’est un plagia du cinéma de G.Debord.
    C’est un détournement esthétique sans idées/affirmations.
    Godard à l’époque, a ajouté la couleur, enlevé le politique et ajouté
    le rouquin Cohn Bendit pour transformer la contestation véritable
    en spectacle(une niaiserie esthétique).
    [ de là vient la naissance des pro-situ sur lesquels crachait Debord ! ]

     

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  • #3030884
    Le 16 septembre 2022 à 23:22 par Roland Culé
    Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

    Pour se marrer, c’était pas le bon
    client.
    Comme disait Audiard sur la nouvelle vague.
    Elle était plus vague que nouvelle.

     

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  • #3030943
    Le 17 septembre 2022 à 06:34 par anonyme
    Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

    bof... c’est resté un critique de cinéma Godard ; ces clins d’oeil auto-référentiels c’est de la branlette d’érudit, c’est pas le vrai truc pour les vrais gens.

     

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    • #3031029
      Le Septembre 2022 à 09:53 par Marat
      Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

      Dont tu fais partie ça se voit l’anonyme.

       
    • #3031404
      Le Septembre 2022 à 19:01 par anonyme
      Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

      j’ai regardé "Détective" à cause de la fille dans l’extrait : c’est juste un nul qui s’assume en tant que tel ce type. il est juste incapable de créer une histoire mais s’en tape : devant sa cam il met des acteurs connus, des jolies actrices, fait sortir leurs nichons, et puis c’est tout, c’est de la merde absolue mais il est content comme ça, son auto-satisfaction suinte à chaque image.

       
  • #3030965
    Le 17 septembre 2022 à 07:40 par franck carric
    Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

    Racines et transplantation.

    Les arbres d’allée du château de Bolloré sont tombés, à la toute fin de leurs remplacement l’homme des bois arriva et lui dit « c’est dommage il suffisait de les recoller » et il recolla le dernier qui restait.

     

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  • #3031092
    Le 17 septembre 2022 à 11:00 par Albert Cambroussiànotwitch
    Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

    La triste intervention de cet alcoolique mal rasé est tout aussi insupportable que l’oeuvrette insipide de ce cinéaste récemment disparu.

     

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    • #3031332
      Le Septembre 2022 à 16:26 par Manu
      Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

      Pour avoir vu certaines de ses vidéos, je partage votre constat. Sa maîtrise de la langue est consternante, tout comme l’est son humour, sans compter sa prise de position anti-raoult il y a quelques temps, comme l’ont souligné des camarades plus haut. Il est regrettable qu’ER donne crédit à cet individu insupportable qui ne manquera pas de lui cracher à la gueule en retour pour cette "publicité", n’en doutez pas. ER vaut bien mieux que cela.
      Quant à Godard, je ne me prononcerai pas, je suis loin d’avoir tout vu, mais une vidéo comme celle de ce triste sire fait tout pour me convaincre de ne pas aller plus loin.

       
    • #3031727
      Le Septembre 2022 à 12:28 par Eric
      Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

      « Il est regrettable qu’ER donne crédit à cet individu insupportable … »
      Relayer un truc n’est pas lui « donner crédit »

       
  • #3031192
    Le 17 septembre 2022 à 12:58 par Emmanuel
    Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

    J’attends que le docu d’Arte "Quand la CIA infiltrait la culture" développe son volet sur le cinéma français. Croit-on qu’elle ait négligé un média d’influence tel que le cinéma ? L’année où elle commençait ses opérations, Bazin créait Les Cahiers. Quand on feuillette les rééditions on est sidéré de voir avec quelle mauvaise foi ils s’acharnaient sur le cinéma populaire français, pour s’en excuser plus tard (Truffaut en tout cas) mais le mal était fait. Un mal à retardement, quand Verneuil et Grangier continuaient à remplir les salles mais un mal qui a fini par s’épanouir avec les promus de la Femis, Desplechin en chef de file. Ces graines semées par les jeunes turcs, désormais tous morts après avoir bien joui des promesses qui leur étaient faites, sont devenues des plantes empoisonnées dont le cinéma français ne se relèvera jamais. Godard, pour ces raisons précises, était un faux cul. Un esprit conformiste qui se référait à Libé et au Canard et qui fraternisait avec le pédo-rouquin. Ces films imbitables je ne les aimais que pour leur démarche pasolinienne visant à les rendre impropres à la consommation. Il me régalait quand il traitait Tarantino de pauvre garçon ou Tavernier de notaire mais je n’oublie pas ce que Pialat a dit un jour de ses con(faux)frères, fils de pharmaciens qui avaient chassé les fils d’ouvriers du cinéma à coups de pieds au cul.

     

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    • #3031532
      Le Septembre 2022 à 04:00 par Paul
      Comment Godard est devenu mon réalisateur préféré...

      Dans votre intéressant et juste commentaire, vous citez Verneuil comme représentant du cinéma populaire français. On peut remarquer que ce réalisateur, pendant que la Nouvelle Vague cultivait la futilité et l’insignifiance, a parfois évoqué des sujets dérangeants. Exemple : les assassinats ciblés de la CIA en Europe de l’ouest dans "Le serpent" (1973), le deep state dans "I comme Icare" (1979), la puissance de la haute finance dans "Mille milliards de dollars" (1982). Il réalisa aussi un excellent film populiste, "Des gens sans importance" (1955), avec Gabin dans le rôle d’un chauffeur routier, soumis à des cadences de travail incompatibles avec sa vie de père de famille. Verneuil, à sa mort, n’a pas eu droit à une pluie d’hommages comme Godard, mais plusieurs de ses films méritent d’être revus (je ne parle pas de ses films très "commerciaux", comme "Peur sur la ville", auxquels le réduisent les programmes de télévision). Verneuil s’efforçait d’offrir au public des films d’une certaine consistance ; Godard rétrécissait le monde à la dimension des nombrils.

       
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