Egalité et Réconciliation
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Collomb, Bayrou, Goulard, Hulot, Le Drian : le gouvernement Macron dévoilé

UMPS, franc-maçonnerie et clubs mondialistes

Voici les noms des membres du gouvernement (paritaire) nommés par le couple Macron-Philippe :

 

- Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur,

- Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire,

- Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères

- François Bayrou, Garde des Sceaux

- Sylvie Goulard, ministre des Armées

- Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires.

- Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé

- Françoise Nyssen, ministre de la Culture

- Bruno Le Maire, ministre de l’Économie

- Muriel Penicaud, ministre du Travail

- Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale

- Jacques Mézard, ministre de l’Agriculture

- Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics

- Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur

- Annick Girardin, ministre de l’Outre-mer

- Laura Flessel, ministre des Sports

- Élisabeth Borne, ministre déléguée de la Transition écologique chargée des transports

- Marielle de Sarnez est ministre déléguée chargée des Questions européennes

- Christophe Castaner, porte parole du gouvernement, Secrétaire d’État en charge des Relations avec le Parlement

- Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’égalité des femmes et des hommes

- Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées

- Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du numérique

 


 

Qui est Sylvie Goulard, ministre des Armées ?

 

GOULARD Sylvie (née GRASSI, épouse), née le 6 décembre 1964 à Marseille 4e, a épousé, le 21 avril 1990 à Vannes (Morbihan), Guillaume Goulard, membre du Conseil d’État, associé pour le droit fiscal au cabinet d’avocats d’affaires Gide Loyrette Nouel (trois filles).

De pure souche italienne, elle déclare « Je n’oublie pas mes origines, notamment la pauvreté du prolétariat italien au XIXe siècle d’où sont issus mes quatre grands-parents. Avoir des origines étrangères et venir d’un milieu modeste constituent les deux piliers de mon engagement pour une Europe intégrée qui soit à la fois politique et solidaire ».

Licenciée en droit, diplômée de Sciences-Po Paris, elle a rejoint, en 1989, le Quai d’Orsay à sa sortie de l’ENA (promotion Liberté-Égalité-Fraternité). Détachée au Conseil d’État (1993-1996), cette germa­nophone (chevalier de l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne) a été affectée au Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des Affaires étrangères (1996-1999), avant de rejoindre le Centre d’études et de recherches internationales (CERI) comme chargée de mission.

Membre du groupe des conseillers politiques de Romano Prodi à la Commission européenne (2001-2004), membre de diverses associations de coopération franco-alle­mandes, Sylvie Goulard a présidé, à partir de 2004, le groupe de réflexion Europhilia à Sciences-Po Paris. En 2006, elle a battu le socialiste Pierre Moscovici à la présidence de la section française du Mouvement européen qu’elle a largement développé jusqu’en 2010.

Opposée à l’entrée de la Turquie dans l’UE, cette fédéraliste a notamment signé L’Europe pour les nuls (First, 2007), Il faut cultiver notre jardin européen (Seuil, 2008) et a été proposée pour succéder en 2009 à Jean-Pierre Jouyet au secrétariat d’État aux Affaires européennes, préférant toutefois un parachutage dans l’Ouest aux élections européennes de 2009 à la tête d’une liste MoDem. Élue et réélue depuis lors, elle a été rapporteur du projet de règlement instituant un Comité européen du risque systémique.

En 2011, elle a fondé avec Daniel Cohn-Bendit et Guy Verhofstadt le groupe Spinelli, bientôt rejoint par Élie Barnavi et Jacques Delors pour plaider pour l’accroissement du pouvoir au Parlement et la diminution du poids des relations bilatérales entre États euro­péens. Avec l’ancien président du Conseil des ministres d’Italie Mario Monti, elle a cosigné De la démocratie en Europe (Flammarion, 2012), dénonçant le « diktats des États les plus puis­sants » (étaient évidemment visées la France et l’Allemagne). Soutien d’Emmanuel Macron, celle qui passe pour avoir joué le rôle de courroie de transmission avec François Bayrou, est consultante pour le Council for the Future of Europe de l’Institut Nicolas Berggruen sur la gouvernance, un think tank mondialiste américain fondé en 2011 pour accélérer l’« intégration européenne ».

Cette partisane du CETA, entrée comme invité au club Le Siècle en 2015, est considérée par George Soros comme son « alliée fiable » au Parlement européen.

Source : Faits & Documents

 


 

Qui est Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur ?

 

COLLOMB Gérard. Universitaire, né le 20 juin 1947 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Il n’est donc pas un pur « gone ». Fils de Marc Collomb, ouvrier métallurgiste devenu contremaître né à Saint-Bel (militant SFIO et syndicaliste CGT), et de Marcelle Cuissard, femme de ménage née à Sainte-Foy-l’Argentière (catholique plutôt de droite), il est donc issu d’un milieu modeste. Il a épousé en premières noces Geneviève Bateau (le 5 décembre 1968). Il en a eu deux enfants (son fils aîné, Thomas Collomb, est inspecteur de police), avant d’en divorcer en 1994. Ses pages personnelles Internet indiquent par ailleurs qu’il a un troisième enfant, ce que confirme Libération (21 avril 2001). Il s’est enfin remarié en mai 2000 avec Caroline, une étudiante en sciences politiques de 25 ans, de près de trente ans sa cadette avec qui il sortait depuis trois ans. « Après leur mariage, Gérard Collomb répétait en rigolant qu’il passait devant le maire pour soigner son CV, pour faire taire les rumeurs qui le disaient homme à femme ou homosexuel. Il redresse le portrait : Je ne suis pas homosexuel, mais qu’on le pense ne me dérange pas. » De cette union est née une fille le 4 juillet 2004. Passé par le lycée de Chalon-sur-Saône puis la khâgne du lycée du Parc de Lyon, il a effectué des études supérieures à la faculté des lettres de Lyon, où il a obtenu, à vingt-trois ans, une agrégation de lettres classiques. Besogneux, il est d’un sérieux extrême pour réussir : lors de sa réélection en 1986, il avouera à un magazine que la lecture de son dernier roman (de Marcel Proust) remonte... à ses dix-neuf ans et que « depuis, je ne lis que des écrits politiques ou économiques » (VSD, 20 mars 1986).

En mai 1968, il est donc en première année de licence. Éloigné politiquement de l’extrême gauche activiste, il se situait alors dans l’« aile réformiste », baptisée à la faculté « groupe de la salle 3 », parce qu’il squattait 24h sur 24 cette salle. Alors syndiqué à l’UNEF puis à l’UNEF-Renouveau, comme ses amis Jean-Jack Queyranne (actuel député-maire PS de Villeurbanne, alors en 4e année de droit), André Vianès (professeur d’économie à Lyon II, membre du cabinet Delors en 1981, délégué régional du PS dans le Rhône en 1981) ou Paul Bacot, avec qui il espère créer un nouveau parti socialiste. Face à lui, aux gauchistes et aux gaullistes, Charles Millon, vingt-trois ans, fondateur du Mouvement autonome des étudiants lyonnais dont la devise était : « Non au désordre, oui à l’autonomie des universités ». Significativement, alors que le 25, un commissaire de police est tué pont Lafayette, le comité directeur de la Fédération de la gauche démocratique et socialiste se réunit pour préparer les sénatoriales.

Dès l’année suivante, Gérard Collomb adhère donc à la « gauche raisonnable », via Démocratie et université, cotisant à la Convention des institutions républicaines, puis, dès sa fondation, en 1971, au Parti socialiste. Professeur de lettres classiques au lycée Jean-Perrin de Lyon, il abandonne pratiquement l’enseignement dès 1977 pour se consacrer exclusivement à la politique. Cette année-là, il devient conseiller municipal de Lyon, au titre du IXe arrondissement, ainsi que président du groupe socialiste minoritaire, mais, en 1973, il a déjà été candidat aux élections législatives à Rillieux-Caluire face au maire Dugoujon (41 % des suffrages).

Tout comme Bertrand Delanoë, ses débuts ont pourtant été foudroyants : délégué régional du PS en Rhône-Alpes à partir de 1974, il tentera après son entrée au conseil municipal, s’appuyant sur les « sabras », de faire un « putsch » au sein de la fédération socialiste, face à Charles Hernu (Villeurbanne) et Jean Poperen (Meyzieu). Cela lui vaudra d’être privé de toute responsabilité au sein du PS par François Mitterrand. Il rejoindra donc, au Congrès de Metz (1979), le tandem, Michel Rocard-Pierre Mauroy, opposé à l’époque à François Mitterrand. Inutile de dire que le président de la République refusera par la suite énergiquement de lui donner durant ses deux septennats un quelconque maroquin.

C’est donc à Lyon qu’il espère obtenir un jour son bâton de maréchal, la mairie, les ministères lui étant interdits. Heureusement pour lui, il se fait quand même élire à l’occasion de la « vague rose » de 1981 dans la 2e circonscription du Rhône (c’est-à-dire les IIe, Ve et VIe arrondissements, et qui deviendra la 1re circonscription à la suite d’un redécoupage), raflant son siège à l’UDF Roger Fenech, il conserve son poste, à la proportionnelle, en mars 1986... avant de se faire systématiquement battre aux élections législatives de 1988 (avec 48,6 %) et de 1997 avec exactement le même score, à la décimale près (en 1993, il a déclaré forfait), par le député UDF-CDS Bernadette Isaac-Sibille. Il lui faudra attendre 18 ans pour gagner la mairie du IXe arrondissement (n’étant élu qu’avec 47,17 %, la droite, 37,66 %, ayant refusé de s’allier avec le FN, 15,17 %) et près d’un quart de siècle (24 ans) pour accéder à la mairie. Il sera en effet battu aux élections municipales de 1983 (Francisque Collomb), de 1989 (Michel Noir), où il subira une humiliation face au « grand chelem » de son adversaire RPR. Il envisage alors de s’implanter à Saint-Fons, mais n’obtiendra pas l’investiture socialiste. Idem en 1995 avec Raymond Barre. Cette année-là, il réussit toutefois à remporter trois mairies d’arrondissement sur neuf, d’une part grâce aux triangulaires avec le RPR et le FN, d’autre part en passant des accords avec le chef de file des Verts lyonnais Gilles Buna (aujourd’hui deuxième adjoint).

Face à l’ancien Premier ministre (et au non-candidat très actif Michel Noir) pour tenter de s’imposer, il n’hésitera pas à utiliser la grosse artillerie, intitulant en toute simplicité sa liste G.C.O.L.L.O.M.B., c’est-à-dire « Gérer la Cité. Organiser les Libertés à Lyon pour Offrir un Maximum de Bonheur ». Au second tour, les arguments volent bas, comme en témoigne cet extrait d’un tract officiel : « Dans le deuxième arrondissement, bastion traditionnel du conservatisme, on nous garantit beaucoup de fleurs et de flics [...] Dans le deuxième, où planent encore des parfums pétainistes, où rampe toujours un fascisme sournois, on veillerait au travail, à la famille et à la patrie ! »

Durant longtemps, il aura donc dû se contenter de maigres dividendes : membre du comité directeur à partir de 1987, secrétaire national du Parti socialiste aux relations extérieures puis aux pays en voie de développement (1988-1993), membre du Conseil économique et social (1994-1999), conseiller régional de la région Rhône-Alpes de 1992 à 1999, directeur de La Nouvelle revue socialiste, ainsi que secrétaire général, dès sa création en 1991, de la Fondation Jean Jaurès, l’organisme de réflexion et de soutien aux « partis-frères » du Parti socialiste dirigé par Pierre Mauroy.

Tout comme Delanoë, il effectuera son retour via les élections sénatoriales, obtenant à grand-peine un fauteuil au Palais du Luxembourg en 1999, à la suite de la miraculeuse démission du sénateur et maire de Bron, Franck Sérusclat, franc-maçon comme lui. Son « frère » s’était en effet engagé à lui céder sa place durant une demi-période sénatoriale, alors que rien ne l’y forçait. Il semble d’ailleurs que l’appartenance au Grand Orient ait aidé Collomb à élargir son réseau de soutien. Il y a été initié en 1989 et y tissera des liens plus qu’utiles dans cette métropole où les loges ont joué un rôle majeur. Non seulement avec Édouard Herriot, mais il y a déjà cent ans, avec le socialiste Victor Augagneur. Comme l’écrit Lyon Mag (avril 1999), « les principaux leaders du PS lyonnais sont effectivement francs-maçons : Gérard Collomb, Jean-Louis Touraine, maire du VIIIe (NDA : premier maire adjoint depuis 2001), Lucien Durand, conseiller général (NDA : et premier adjoint à la mairie du IXe) » On pourra ajouter d’autres noms, tel Yvon Deschamps, conseiller municipal de Lyon et directeur de cabinet du maire de Villeurbanne, Gilbert Chabroux, successeur de Charles Hernu (mais aussi, à droite, l’UDF André Soulier, le DL Jean-François Mermet, tous deux membres du GODF).

En 2001, les choses s’annoncent bien, car il a eu le temps en vingt ans de peaufiner sa stratégie : gagner Lyon à la gauche en récupérant le centre. Comme l’écrit Lyon Capitale (avril 2001), « sa victoire, Gérard Collomb la doit en partie à la spectaculaire désunion de la droite, mais surtout à un travail de "coureur de fond" : il a eu tout le monde à l’usure. » De sa mairie du IXe arrondissement, il fait un fief, attirant dans cet ancien quartier industriel la fine fleur de la « nouvelle économie ».

Comme l’indique Le Monde (21 mars 2001), « Bruno Bonnell, le patron d’Infogrames (qui fut le n° 2 mondial des jeux vidéo), devient l’ambassadeur du 9e. » Surtout, il s’abouche avec Raymond Barre, qui déteste tous ses héritiers potentiels à droite. Le maire de Lyon subventionne généreusement son arrondissement, et dégage d’importants investissements. Il ouvre même l’exécutif de la Communauté urbaine lyonnaise à la gauche, Collomb en devenant l’un des vice-présidents. Comme l’écrit Marianne (24 juillet 2000), « le PS lyonnais ne cherche pas de noises à l’ex-Premier ministre sur les grands dossiers. En retour, celui-ci laisse aux socialistes les mains libres dans leurs fiefs. Un accord pas vraiment apprécié au PS mais entériné : Lyon vaut bien une entorse à l’orthodoxie de certains socialistes. » S’y ajoute le forfait de son adversaire le plus dangereux, le député RPR Henry Chabert, qui se retrouve inculpé d’abus de biens sociaux.

Membre du Groupe d’amitié parlementaire France-Israël (tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat), Collomb passe également des accords avec le CRIF local. On le voit à Jérusalem pour l’inauguration du Mémorial Decourtray. Évelyne Haguenauer est aujourd’hui le nouveau maire-adjoint chargé des personnes âgées mais surtout du milieu associatif : ancienne présidente d’une loge du B’naï B’rith et du CRIF régional, elle est administrateur du Musée mémorial d’Izieu. Son challenger UDF Michel Mercier s’engagera solennellement à refuser tout accord de second tour, évidemment avec le Front national, mais aussi avec les millonnistes, allant jusqu’à déclarer : « Lorsqu’on crée un parti qui se nomme Droite libérale chrétienne, on exclut tous ceux qui ne sont pas chrétiens, c’est une forme d’exclusion » (cf. F&D 103). Ce qui explique le départ de Michel Mercier, tête de liste au premier tour, talonné par les listes de Charles Millon, et les appels en sous-main à voter pour la gauche. Comme le déclarera Barre : « Si Lyon bascule à gauche, ce ne sera pas la fin du monde. » Il ne reste plus alors au socialiste qu’à appeler les Lyonnais à « condamner l’alliance entre la droite modérée et la droite extrême ». Au soir du second tour, comme l’écrit Le Nouvel observateur (22 mars 2001), « la droite s’était battue elle-même. » Il obtient donc la majorité dans six arrondissements sur neuf. En 2004, André Mure, ancien maire adjoint de Lyon, consacre un chapitre de son livre Roman de Lyon aux « réseaux » sur lesquels s’appuie Gérard Collomb : « Depuis les élections, le réseau gay prend une influence certaine. Il infiltre peu à peu un grand nombre de rouages à la mairie et à la communauté urbaine… Dans ses pas, on voit s’infiltrer et fleurir les gays… ».

Ce membre-invité du Siècle depuis 2003 a été réélu sénateur du Rhône en septembre 2004.

Source : Encyclopédie politique française, Tome II d’Emmanuel Ratier (2005)

 


 

Qui est Élisabeth Borne,
ministre déléguée de la Transition écologique chargée des transports ?

 

BORNE Élisabeth. Ingénieur général des Ponts et Chaussées, née le 18 avril 1961 à Paris XVe.

« La mère d’Élisabeth Borne était normande. Son père un juif d’origine russe, d’une famille réfugiée en France en 1939. Résistant, déporté en 1942, il est mort en 1972. Quand Élisabeth Borne, préfet, a remis pour la première fois à un citoyen son décret de naturalisation, elle a été un peu remuée. "Que moi, la fille de ce réfugié apatride, qui n’a été français qu’en 1950, j’accomplisse ce geste, cela disait quelque chose sur l’intégration." Sur la République aussi. » (Libération, 21 mai 2015)

Fille d’un directeur de laboratoire pharmaceutique, cette femme divorcée (mère d’un fils), polytechnicienne (1981), passée par l’École natio­nale des Ponts et Chaussées entre, en 1987, au ministère de l’Équi­pement, avant de rejoindre, en 1989, la direction régionale de l’Équipement d’Île-de-France.

Conseillère technique au ministère de l’Éducation nationale au sein des cabinets de Lionel Jospin puis de Jack Lang (1991-1993), cette « femme à poigne au caractère ombrageux » (Le Figaro, 18 avril 2015) a rejoint, en 1993, la Société nationale de construction de logements pour les travailleurs (Sonacotra) comme directrice technique, avant de passer, en 1996, au ministère de l’Équipement comme conseillère technique chargée des transports, poste qu’elle occupe par la suite au cabinet du Premier ministre Lionel Jospin. Directrice de la stratégie de la SNCF en 2002, puis brièvement directrice des concessions d’Eif­fage (2007), Élisabeth Borne rejoint Bertrand Delanoë à la mairie de Paris en 2008 comme directrice générale de l’urbanisme où elle défendra, entre autres, le projet de la tour Triangle.

En février 2013, elle est nommée préfet de la région Poitou-Charentes, devenant la première femme à occuper ce poste. Après un an passé au ministère de l’Écologie comme directrice du cabinet de Ségolène Royal, ce « serviteur loyal de la nomenklatura rose » (L’Opinion) a succédé, en mai 2015, à Pierre Mongin à la tête de la Régie autonome des transports parisiens (RATP).

Elle est entrée au club Le Siècle comme invitée en 2015.

Source : Faits & Documents

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