On sait tous ce que vaut un classement, mais la chute interminable de la France dans le classement Pisa pose question. Ne nous voilons pas la face : l’école, attaquée de toutes parts, est en train de se casser la gueule, et le gang noélib qui a braqué l’État est très content de ça : c’est le programme !
L’école publique vendue au Marché pour trois deniers
Une satisfaction oligarchique d’abord politique, puisqu’une école affaiblie produit de futurs adultes affaiblis culturellement, manipulables par la marchandise et destinés aux taches subalternes de l’uberisation ; une satisfaction ensuite économique, puisque quatre écoles se profilent, avec les bons et les bas morceaux, comme dans le bœuf.
La première, c’est l’école publique, qui se transforme en poubelle ; la deuxième, c’est l’école privée, qui tient la route mais qui a un taux de remplissage égal à celui de nos prisons ; la troisième, c’est l’école à distance, la télé-école ou télécole, inventons le mot, celle qui a été expérimentée pendant l’emprisonnement collectif de 2020 ; et enfin la quatrième, qui est l’école des parents, ou auto-école, des groupes de parents effarés devant l’effondrement du niveau qui vont monter des petites structures locales pour prendre en charge leurs propres mômes et ceux de leurs potes, amis ou voisins.
L’école publique n’en a plus pour longtemps, elle coûte trop cher aux néolibs (50 milliards par an), qui veulent transférer ce fric dans les mains des banques (l’usure) et dans celles des multinationales de la formation, qui ont déjà établi une passerelle entre public et privé, grâce à la corruption de nos ministres. Tout est écrit, y a qu’à dérouler le téphillim (et pas le téléfilm).
Le Monde, après la publication du classement international, a aussitôt pondu plusieurs articles, signe de l’importance de la chose. Et pour une fois, on est d’accord avec eux.
On rappelle rapidos le principe Pisa : les élèves de 15 ans des pays de l’OCDE (en gros, les pays occidentaux ou occidentalisés) font un test en maths, compréhension de l’écrit et culture scientifique. Résultat : les élèves français arrivent à peine à la moyenne de tous les interrogés. La faute à qui ? Au portable ? À l’écran ? Bof, tous les jeunes de tous les pays en usent et en abusent.
Non, la faute à la pédagogie et aux programmes, littéralement minés par le woke et la désinformation gauchiste chez nous. Depuis Mai 68, l’école a été flinguée par les trotskistes, qui ont voulu rééduquer les petits Français, qui étaient par trop nationalistes. Le Monde souligne :
Alors même que l’Hexagone est la 7e puissance économique mondiale, elle arrive 26e en mathématiques comme en culture scientifique et 29e en compréhension de l’écrit.
Les programmes se sont rabaissés au niveau des élèves
Tout est dit ! On est dépassés en production d’ingénieurs par des pays comme l’Iran, ce qui augure d’un avenir économique difficile pour nous. Devant, ce sont les pays asiatiques qui cartonnent : dénués de ressources naturelles, ils ont tout misé sur la matière grise, et éclatent tout le monde (mais ils ont pas mal de suicides ; en même temps, nous on a du harcèlement et des meurtres). La France finit derrière la Lituanie et la Lettonie. Ça craint !
Le journal des Lobbies et des Marchés ne peut légitimement pas évoquer le sabotage gauchiste, il en est l’héritier. Alors il écrit que c’est la faute du manque de profs (tu m’étonnes, va t’occuper d’une classe de collège dans le 93 !, le plus gros turn-over d’enseignants du monde !), que le temps d’apprentissage est réduit, que les élèves turbulents (comprendre les racailles et/ou les primo-arrivants) perturbent les cours... Bref, il y a trop d’eau dans les cales.
Comme toujours, le pouvoir, complice de cette médiocrité généralisée et entretenue, raconte qu’il va faire remonter le niveau, vous allez voir ce que vous allez voir. Le petit Attal, qui ressemble à un élève de terminale propret, veut créer des « groupes de niveaux », autant rétablir les classes de « transition » qui regroupaient les cancres et les inadaptés dans les années 60 !
Chez nous, malgré l’extrême allègement des cours, on a un élève sur 10 qui redouble avant 15 ans. Si on avait gardé le niveau des années 60, celles de la France bénie des dieux, la moitié au moins des collégiens redoubleraient ou seraient dirigés vers l’apprentissage.
Ce constat, tout le monde le connaît, l’a fait, de Brighelli à Marianne en passant par Causeur, jusqu’à Libé ou Le Monde, qui commencent à prendre conscience du problème, un problème qui les touche forcément, puisque les jeunes ne les lisent plus ! Karma, aurait dit le sage...
Notre conclusion : il faut importer des petits Asiatiques par millions chez nous !