Cinétransat, qui est un événement culturel estival genevois s’étalant sur six semaines, consiste en la projection de films en plein air. Il peut paraître anodin au premier abord mais si l’l’on lit entre les lignes, on se rend compte qu’il promeut en réalité l’agenda mondialiste.
Sur 21 longs-métrages projetés, 2 méritent notre attention.
Le premier se nomme The Visitor et raconte « [la] rencontre improbable entre un professeur d’université et un couple d’immigrés illégaux qui squattent son appartement. Une belle histoire d’amitié et de solidarité » peut-on lire sur le site cinetransat.ch.
Ce film a été projeté dans le cadre de la soirée diversité culturelle soutenue par le Bureau de l’intégration des étrangers du canton de Genève financée par les contribuables genevois. En poursuivant le but de créer de l’empathie envers les immigrés illégaux, ce film et sa projection tendent à faire accepter l’immigration illégale par la population. Il est difficile de comprendre en quoi cette soirée favorise l’intégration des étrangers en situation régulière. Il est par contre facile de comprendre qu’une immigration massive non-qualifiée, tolérée par la population, offrira au patronat une main-d’œuvre bon marché et corvéable à merci.
Le second film qui mérite notre attention se nomme Harvey Milk et relate le parcours du premier homme politique ouvertement gay aux États-Unis. « Ce biopic retrace son combat pour la tolérance, dans le San Francisco des années 70. Sean Penn toujours aussi grandiose » selon le site de l’organisateur.
La soirée est offerte par Le Service Agenda 21 – Ville durable de la ville de Genève qui est chargé de la politique municipale en matière de développement durable. Ses activités s’articulent autour de quatre pôles : « Genève ville durable », « économie et emploi », « égalité et diversité » et « La ville est à vous ». La soirée, qui est une fois de plus financée par les contribuables, est organisée en partenariat avec LGBT Youth Suisse qui se définit comme « une entreprise sociale qui sensibilise la population aux thématiques lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT). À travers des happenings dans des événements culturels, des workshops dans des organisations de jeunesse et des entreprises, et des campagnes de visibilité sur l’ouverture d’esprit de la population, elle contribue à développer un environnement inclusif, dans lequel chacun-e, en particulier les personnes LGBT, peut être pleinement lui/elle-même ».
Cinétransat aura également la « chance » de faire venir de Paris la troupe des Sweet Transvesties (photo ci-dessus) le 15 août afin d’animer la projection du film Rocky Horror Picture show.
La lutte pour la tolérance des LGBT est présentée sous des aspects louables mais elle cache souvent autre chose : la lutte pour le mariage homosexuelqui n’est qu’une étape menant à l’adoption par les couples de même sexe et la procréation assistée pour ces couples qui, en paraphrasant les propos de Pierre Bergé à propos des mères porteuse, est finalement un emploi comme un autre.
À noter que Le Courrier, journal de gauche libertaire et pro-immigration compte parmi les partenaires de l’évènement.
Pour conclure, en plus de promouvoir les agendas des lobbys pro-immigration et pro-LGBT, qui peuvent être regroupés dans l’agenda plus global du mondialisme, les deux films tendent également à communautariser la société car en ayant une forte proportion de population immigrée, il est plus difficile de l’assimiler et l’on crée de facto un fossé entre une communauté indigène et allogène. Il en va de même pour la communauté LGBT qui se définit par son orientation sexuelle au lieu de percevoir cette orientation comme une caractéristique secondaire par rapport par exemple à sa nationalité.