Selon un décompte organisé en août par l’Unicef France et la Fédération des acteurs de la solidarité, « plus de 42 000 enfants vivaient dans des hébergements d’urgence, des abris de fortune ou dans la rue », relèvent l’Unicef France et le Samu social de Paris dans un rapport publié lundi 10 octobre. Seule une minorité de ces mineurs dort à la rue, « mais attention ! La vie en hôtel ou en foyer a aussi des conséquences énormes sur la santé mentale des enfants », souligne la présidente de l’Unicef France, Adeline Hazan.
Surpeuplés, insalubres, les lieux de vie précaires peuvent devenir « sources d’angoisse » et peser sur l’estime de soi, le sommeil, l’alimentation, le stress. « Il faudrait avoir des hôtels spécialement pour les familles, pas avec des gens qui boivent. On doit être en sécurité », témoigne ainsi Adèle, 13 ans, citée dans le rapport. […]
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Anxiété, dépression, troubles de l’humeur : le bien-être des enfants privés du « cocon protecteur » d’un vrai domicile peut être affecté à court et moyen terme, mais aussi dans leur future vie d’adulte, affirment les deux organisations. Parmi ces mineurs, « une petite minorité sont des résilients qui en sortiront grandis, mais la majorité va en payer les pots cassés », affirme à l’AFP le pédopsychiatre Bruno Falissard […]
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