La biostatisticienne Christine Cotton a épluché les données des laboratoires de Big Pharma, qui ont voulu nous vendre leur solution miracle avec la complicité des agences de santé gouvernementales.
« Cet essai clinique [de Pfizer] comporte de graves manquements méthodologiques invalidant les résultats. Que ce soit les résultats d’efficacité, le dosage des anticorps ou la tolérance, puisqu’on a des effets graves qui ne sont pas reportés dans les données, qui n’ont pas été saisis dans la base de données et donc a fortiori qui ne sont pas dans les résultats. Donc, sur la base de ça, quand on connaît les bonnes pratiques cliniques, qui est la réglementation à suivre, cet essai n’est pas valide dans ses conclusions. Donc le rapport bénéfice-risque qui est annoncé et sur lequel se basent les agences de santé, est faux. Point barre. »
« Quand vous faites un développement clinique de cette médiocrité, il ne faut pas vous attendre à voir autre chose que ce qu’on observe : une efficacité nulle, des anticorps qui ne tiennent que trois mois, comme ils l’ont annoncé par la suite, et des effets indésirables en masse. »