Salaire maximum, planification écologique, le candidat de « l’autre gauche » martelle des mesures phares dès qu’il en a l’occasion. C’est sa ligne de conduite. Mais sur la Chine et l’Europe, ces derniers temps, le coprésident navigue à vue, un coup à tribord, un coup à babord…
Equarrisseur d’« éditocrates », Jean-Luc Mélenchon sait faire. Et avec brio. Il l’a une nouvelle fois prouvé hier matin, sur RTL, face à Jean-Michel Aphatie. Voilà pour la forme. Reste le fond. Et pour le coup, même s’il martèle des mesures fortes (le salaire maximum, la planification écologique), le « patron » du Parti de gauche est pour le moins d’humeur changeante ces dernières temps.
Sur la Chine par exemple. Dans son best-seller Qu’ils s’en aillent tous ! sorti en octobre 2010, il se montrait plutôt angélique. Puisque la Chine n’a « aucune base militaire dans le monde », il faudrait y voir, écrivait-il, « une puissance pacifique ».
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