« Pas un commentaire ne parle de paix ou de fin de la guerre. Tous tournent autour de la livraison de chars et de l’héroïsme des Ukrainiens, nos frères que nous devons "soutenir" au nom de nos valeurs. [Inaudible] guerre mondiale sur le sol européen. Et ça a l’air de plaire. Des fous. » (Bruno Gaccio)
Deux guerres mondiales ne leur ont pas suffi. On trouve encore aujourd’hui des membres de l’élite médiatico-politique autoproclamée qui appellent hystériquement à la guerre contre la Russie. Pas une seconde ils n’imaginent les conséquences de leurs paroles ou de leurs actes, surtout quand ils sont aux affaires, à la décision. Ils imaginent encore moins qu’ils puissent y laisser leur peau. On comprend alors, rétroactivement, ce qu’ont pu penser nos prédécesseurs en 1914 ou en 1939.
« Par définition, la victoire nécessite une escalade. »
Ménard, agent américain un jour, agent américain toujours
« J’entendais encore un général ce matin sur votre antenne qui disait “on se désarme”. Non, on n’enlève pas à la France les moyens de se défendre, parce que ce qui se passe là-bas, c’est la défense de la France ! »
Robert Ménard sur les demandes d'avions de Zelensky :
« Mais bien sûr qu'il faut le faire ! [...] Il faut les aider ! Ce qu'il se passe là-bas, c'est la défense de la France » pic.twitter.com/jbaA6CB6tG
— On m'appelle 404 (@Red_Pill_Report) January 26, 2023
Heureusement que dans le camp occidental, tout le monde ne pense pas comme lui. Même si ce n’est qu’un exemple, ce soldat fait écho aux doutes d’une partie de l’état-major américain.
Éloignez-vous de l’Ukraine.
Pas de guerre avec la Russie.
Pas notre combat.
Pas nos affaires.
Je ne tuerai pas pour ça.
Je ne mourrai pas pour ça.
Du côté de la Macronie, après ce pauvre Ménard, on doit se coltiner Nathalie Loiseau, ce mème européiste sur la ligne antirusse haineuse de Leyen. Voici l’affiche qu’elle diffuse au nom de Renaissance, le parti bidon du Président :
Étonnamment, c’est le défenseur de la mémoire Arno Klarsfeld qui a pris la tête des anti-guerre sur les RS. Il avance des raisons morales, mais aussi historiques.
Pour information, la livraison de chars allemands est limitée, même si les pays qui possèdent des Leopard cèdent tout ou partie de leur stock à l’Ukraine : ces 150 unités ne pèseront pas forcément lourd face à l’armada des Russes, qui ont pour l’instant la maîtrise du ciel.
Le général « Gamelin » Yakovleff a beau faire la liste des pays livreurs de chars, les Russes en possèdent 100 fois plus, soit 11 500.
Pour ce qui concerne la France, nos chaînes de production des Leclerc (les chars, par les hypers) ont été arrêtées depuis 15 ans, c’est pourquoi les Européens achètent du Leopard allemand. Cela signifie que si nous livrons des Leclerc aux Ukrainiens, notre armée de terre sera à poil.
Du côté de l’oncle Sam, on apprend que les Abrams qui seront livrés au printemps ne disposeront pas du blindage spécial des unités américaines, car il s’agit d’un secret technologique. La vague de licenciements du côté des corrompus kiéviens, probablement à la demande des Américains, n’a visiblement pas suffi pour qu’ils livrent en toute confiance le matériel qu’eux-mêmes utilisent.
Alors, stratégie du « pas à pas » de l’OTAN vers un engagement total ou soutien hypocrite à une Ukraine qui est ainsi poussée à la négociation ?