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Centrafrique : deux factions de l’ex-Séléka s’affrontent à Bambari

La situation en Centrafrique ne se résume pas en des affrontements entre les chrétiens d’un côté, qui seraient représentés par les milices anti-balaka, et les musulmans de l’ex-coalition rebelle de la Séléka, qui s’empara du pouvoir en mars 2013 après avoir conquis Bangui.

Le mouvement des anti-balaka n’est pas homogène. Apparu en réponse aux exactions commises par les combattants de l’ex-Séléka, il est divisé en plusieurs factions, dont certaines sont dirigées en coulisse par François Bozizé, l’ancien président centrafricain. Il se peut qu’il y air des frictions entre ces différentes milices, comme en témoigne de récents affrontements au quartier chrétien de Boy-Rabe, à Bangui.

L’ex-coalition rebelle est aussi minée par de nombreuses divisions. Schématiquement, l’on compte la « Séléka Birao », dirigée par Nourredine Adam, et la « Séléka Bambari », où a été établi l’état-major de cette formation.

En juillet, un envoyé de la « Séléka Bambari », Mohamed Moussa Dhaffane, a signé un accord de cessez-le-feu avec des représentants (autoproclamés) des milices anti-balaka lors de négociations tenues à Brazzaville en juillet dernier. Ce que la « Séléka Birao » n’a pas accepté.

Mais même à Bambari, les combattants de l’ex-Séléka sont divisés. La preuve avec les affrontements qui y ont eu lieu le 26 août et qui ont fait au moins une quinzaine de tués.

« Au moins 17 personnes, tous des ex-combattants Séléka, ont été tuées lundi dans de violents affrontements qui ont éclaté dans le centre de Bambari entre deux groupes armés », a en effet affirmé, selon l’AFP, un officier de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), la force de l’Union africaine déployée dans le pays aux côtés des militaires français de l’opération Sangaris et de la mission européenne EUFOR RCA.

« L’un est le groupe du général Joseph Zoundéko, chef d’état-major de l’ex-coalition Séléka installé à Bambari, et l’autre est celui du général Ali Djarras, comprenant des Peuls armés qui circulent dans région » a-t-il ajouté.

Quelles sont les raisons de ces affrontements ? Ces derniers aurait commencé, selon des informations recueillies par RFI, par une altercation entre des membres des deux groupes au sujet du « contrôle des barrières aux sorties de la ville ». Mais il ne s’agit que d’un prétexte car, visiblement, l’envie d’en découdre était ancienne.

« Les relations entre les différentes factions connaissent une certaine tension liée à la perception de dividendes provenant des sociétés de téléphonie mobile par un camp au détriment des autres » a ainsi confié une source proche de la Séléka.

Une autre raison pourrait être liée à des rivalités éthniques, les hommes du général Zoundéko étant issus des populations Goulas tandis que ceux du général Darass sont des Peuls. D’ailleurs, un travailleur humanitaire présent à Bambari a confié à RFI avoir observé des tensions entre ces deux communautés dans le quartier musulman de la ville.

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1 Commentaire

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  • #947294

    Ce ne sont pas ces braillards à kalachnikov qui sont dangereux pour les soldats Français, ce sont les agents provocateurs et autres snipers israéliens infiltrés dont la mission est simple : faire en sorte que tous les Français soient chassés de RCA, pour qu’ils soient remplacés par des israéliens, comme ils ont réussi à chasser les 2/3 des Français de Cote d’Ivoire en 2004 .

     

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