Le père de Mendelssohn, banquier, s’était converti à la religion protestante luthérienne.
Mendelssohn a aussi composé de la musique religieuse chrétienne.
Son concerto pour violon est aussi beau que ceux de Brahms, Bruch, Tchaikovsky etc.

Wagner avait épousé Cosima, la fille de Liszt qui a beaucoup aidé financièrement Wagner.

On traduit par les « Romances sans paroles » en français ! Sinon pour en rester aux compositeurs juifs, il faut bien évidemment mentionner au moins Gustav Mahler, Alban Berg et Arnold Schoenberg, trois immenses génies de la première moitié du 20eme siècle.

Pourquoi ce tacle par derrière gratuit sur ’’les français’’ ? Décidément il faut toujours que ce soit une femme qui défende ’’la clique’’.
Broadway c’est de la musique classique ?
Wagner était certainement mieux placé pour parler du sujet.
Roger Dommergue aussi lorsqu’il expliquait bien qu’ ((ils)) n’excellaient que dans ’’l’artistaillerie’’.

Je n’aurais pas mélangé du divertissement avec de l’art pur. Je pense que la messe a été dite non seulement par Wagner mais aussi par Otto Weininguer sur ce sujet.

L’art nécessite un certain temps pour que ressortent les grands et que les mauvais qui ont été mis au devant de manière artificielle retournent d’ou ils viennent.

Après des Mozart, Beethoven, Wagner, Strauss, j’ai du mal à voir apparaitre de manière significative des compositeurs du même niveau de génie mis à part chez les Russes.
C’est peut-être plus clair encore dans la peinture car c’est un art plus accessible au pekin. Entre des Rubens, Raphael, Titien, Caravage, Delacroix, Friedrich et des excréments comme Picasso, Freud, Kandinski, Malevich, Rauschebberg, Koons, il y a un sacré écart de talent

Je suppose que vous ne oublierez pas mon commentaire sur Dommergue et Mahler.
Concernant Dommergue, c’est préférable car sujet trop sensible. Merci.

@ Hans Ulrich Rudel : d’accord avec vous sur "Je n’aurais pas mélangé du divertissement avec de l’art pur".

Mais alors : "Après des Mozart, Beethoven, Wagner, Strauss, j’ai du mal à voir apparaitre de manière significative des compositeurs du même niveau de génie mis à part chez les Russes", laissez-moi rire et soupirer...

Sibelius, Ravel, Berlioz, Fauré, Verdi, Franck, Florent Schmitt, Poulenc, et tant d’autres... Le pan-germanisme musical est une idéologie qui a fait beaucoup de mal. Il se trouve simplement que les Russes ont assez d’amour-propre pour défendre leurs compositeurs. Mais alors en France, où l’on croule sous les génies, c’est la haine-de-soi à tous les étages. Et c’est un amateur de Wagner qui vous le dit !

@ Guerric : Malher s’était converti au catholicisme et sa foi était sincère (n’en déplaise à la bien-pensance post-1945)... cf, par ex. sa "Symphonie Résurrection" ou son "Veni Creator spiritus" dans la 8ème, qui n’ont rien de judaïques !

Berg était d’origine juive, mais guère religieux. Seul Schönberg était en effet juif et relativement religieux. Mais il faut rappeler que Schönberg, autant que Webern, classés "artistes dégénérés" et récupérés après-guerre par la modernité bien-pensante, avaient en fait des sympathies nazies avérées (bien qu’ils aient été mal payés en retour). Ils y voyaient l’avenir de la grande civilisation allemande à laquelle ils étaient attachés. Gros tabou qu’il faudra briser un jour...

Là où Wagner a raison, c’est que la musique en question n’a rien de spécifiquement juive. De même que Spinoza ou Marx n’avaient pas une "pensée juive". Les Juifs de Samarcande ou du Yémen, tout respectables qu’ils soient au plan humain, n’ont jamais rien donné de ce genre. C’est bien en s’assimilant à la culture heleno-chrétienne d’Europe que les Juifs d’Europe ont donné d’authentiques génies. De même que le jazz n’a rien d’africain, et tout d’européen. Et j’en parle d’autant plus librement que je n’ai pas d’obsessions de ce côté : nous, les Gaulois, avons fait le même chemin en nous assimilant au génie Romain, Grec et Chrétien.

Comme dit Alain Soral, leur génie leur vient peut être de leur ascendance slave. Sinon oui, les zimboum boum et autres clarinettes tziganes ont leur charme.

Jeff Hanneman approuverait ce commentaire !

@ Hans Ulrich : c’est une déclaration de Joey DeMaio (sa fiche Wikipedia y fait même référence), bassiste et leader de Manowar...donc je pense que le mec connaît son sujet... ;-)

Ouais, mais depuis Y.Malmsteen, on s’aperçoit que c’est Paganini qui en a inventé les solos de guitare.

Et le hair metal. :-)

Je dirais la musique dite classique, la peinture, la sculpture et la littérature.

Ne comptait-il pas s’exiler en Turquie et au Cameroun ? Lequel de ces deux pays est le plus merdique ?

La Suisse, terre d’exil, c’est très bien si on touche un salaire suisse.

Beaucoup de grands hommes ont du, un moment où un autre, s’exiler pour fuir leurs persécuteurs : le grand Céline au Danemark, Che Guevara, de Gaulle, Mohamed le prophète, Alain Soral etc..

on peut lire aussi son auto-biographie Ma Vie (Mein Leben) disponible en français... Wagner, bien qu’il soit d’abord musicien, a une vraie plume, et son récit "ne manque pas de ragoût" comme aurait dit De Gaulle. Il sait manier l’ironie. Ca se parcourt très aisément, et c’est un bon moyen d’entrer dans la vie concrète d’un musicien professionnel avec ses hauts et ses bas.

Avec Wagner, il faut aussi lire les Mémoires de Berlioz auto-biographiques également, qui sont du même acabit. Berlioz et Wagner sont les deux musiciens authentiquement écrivains... ça se lit très bien. La encore, pas besoin de tout lire ; mais de parcourir avec saveur.

Vraiment je recommande ces lectures. Il ne faut pas se laisser impressionner par le côté "monumental" de ces personnages. Ca tient largement à l’époque, le XIXème siècle aimait refaire le monde : Balzac, Proust, Marx, Hugo, etc. C’est l’époque des "grands ensembles". Mais on n’est pas obligé de tout prendre. On peut y choisir des bonnes pièces, et le goûter à sa juste mesure. Ca vaut vraiment la peine.

Ca permet aussi "d’accéder directement" sans passer par le prisme des "chiens de garde" de la musicologie progresso-bourgeoise qui pullulent dans le classique. Sans parler des pédants au faux savoir technique et jargoneux.

On pourra aussi compulser "L’Histoire de la Musique" de Lucien Rebatet... écrit iconoclaste, littéraire, et aux partis-pris parfois discutables, mais profondément cultivé. C’est un moyen d’entrer dans la musique par soi-même. Et de commencer à se forger son propre goût.

Il me revient à l’instant la biographie de la grande basse russe Fédor Chaliapine, par Victor Borovsky aux éditions du Rocher... un beau moyen de découvrir l’opéra autrement qu’avec les mièvreries de Radio Classique ou le gauchisme de France Musique.

tout ça se trouve aisément en librairie, ou d’occasion sur internet.