« Sur le mariage pour tous (…), les maires sont des représentants de l’État. Ils auront, si la loi est votée, à la faire appliquer. Des possibilités de délégation existent, elles peuvent être élargies et il y a toujours la liberté de conscience. »
La déclaration devait apaiser le débat sur le mariage des homosexuels, elle le ranime, mercredi 21 novembre. En prônant la « liberté de conscience » dans son allocution lors du congrès des maires, François Hollande s’est mis à dos les soutiens, mais aussi les opposants au texte de loi sur l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe.
Francetv info revient sur les multiples conséquences de cette déclaration.
Elle scandalise l’inter-LGBT
Pour l’inter-LGBT (interassociative lesbienne, gaie, bi et trans), « le président de la République (...) légitimise les propos les plus homophobes en considérant que l’on peut accepter d’un maire qu’il ne marie pas – une fois la loi adoptée – un couple de même sexe sous prétexte d’une “liberté de conscience” ».
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