C’est la liste noire qui donne des sueurs froides au nouveau gouvernement. Cet après-midi, la délégation de la CGT va remettre au Premier ministre et à Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, un document répertoriant 46 grands groupes et PME menacés, ou sous le coup d’un redressement ou d’une liquidation. A en croire le syndicat, entre 44 000 et 46 000 emplois sont en jeu.
Une liste non exhaustive. Jusqu’à 90 000 postes seraient en effet en sursis sur tout le territoire, comme le montre le document ci-contre et la carte interactive mise en ligne sur le site de notre journal.
« Nous avons réuni nos fédérations la semaine dernière pour pointer tous les dossiers en cours dans toutes les régions de France », explique Mohamed Oussédik, le Monsieur Industrie de la CGT.
De l’agroalimentaire, en passant par le textile ou l’automobile, des multinationales aux PME… Personne n’échappe à la purge. Pas même les entreprises publiques. Comme de nombreux observateurs le craignaient, le mouvement se serait même amplifié depuis la fin de la campagne présidentielle, selon le syndicat.
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