Egalité et Réconciliation
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Caroline Galactéros – Biden belliciste, la perfide Albion, Trump et le Proche-Orient

Au sommaire de ce quarante-sixième numéro de Mondoscopie :

00:00:00 - Introduction
00:01:40 - Impacts de l’autorisation américaine des frappes ukrainiennes en Russie
00:30:36 - Projet Alchimie : la Grande-Bretagne contre la Russie ; manœuvre et complot
00:48:10 - Les perspectives de la politique de Trump au Moyen-Orient
01:06:33 - Conclusion

 

 

 

Caroline Galactéros, sur E&R

 






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22 Commentaires

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  • Le défi auquel l’administration Trump est confrontée ressemble beaucoup à celui de Ronald Reagan.
    lorsqu’on souligne à juste titre le grand succès de la contre-révolution reaganienne , il faut préciser pour qui et pour quoi : les vainqueurs de la contre-révolution reaganienne, en fait, étaient exclusivement les plus riches ; et plus ils étaient riches, plus ils gagnaient aux dépens de tous les autres (et même des États-Unis dans leur ensemble, en tant que pays). La part des revenus qui finissait dans les poches des 1 % les plus riches est passée, en 8 ans, de 10 à 15 % et la part de richesse de 22 à 25 % ; celle détenue par 0,1% est passée de 7 à 10% (soit de 700 à plus de 1700 milliards).
    Lorsque Reagan est arrivé à la Maison Blanche, l’industrie manufacturière américaine représentait 22 % de l’industrie manufacturière mondiale ; aujourd’hui, c’est 12, le même 12 qu’atteignaient ensemble l’Union soviétique et la Chine en 1981 ; maintenant que l’Union soviétique n’est plus là, la Chine et la Fédération de Russie représentent ensemble 32 %, soit plus que la production combinée du G7 .
    Aujourd’hui, la situation est totalement différente : aujourd’hui, les USA doivent recommencer à produire quelque chose, sinon ce ne seront plus qu’un empire ! Ils deviennent une province secondaire, même avec le soutien de tous les alliés ; et le problème (qui semble insoluble) est que, pour y parvenir, il leur faudrait paralyser le dollar et la bulle spéculative. Il est cependant dommage qu’à l’époque les États-Unis aient une situation financière nette négative de quelques centaines de milliards ; ils ont aujourd’hui des dettes extérieures qui s’élèvent à 22 milliards de milliards : affaiblir le dollar, c’est se donner le dernier coup de pied. Ensuite, ils ont résolu le problème en grande partie en augmentant considérablement les dépenses militaires et, par conséquent, en contractant davantage de dettes, mais la dette ne représentait même pas 50 % du PIB ; aujourd’hui, c’est presque 130. Et si alors ces dépenses garantissaient encore la primauté militaire mondiale, maintenant - du moins à en juger par les coups que leurs game-changer ont subis pendant 2 ans, c’est un peu plus compliqué.
    Biden est plus trumpien que Trump et Trump est plus bidénien que Biden (sauf dans la rhétorique qu’ils ont choisi de nous colporter, leurs conneries).

     

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    • Lorsque Reagan est arrivé à la Maison Blanche, l’industrie manufacturière américaine représentait 22 % de l’industrie manufacturière mondiale ; aujourd’hui, c’est 12, le même 12 qu’atteignaient ensemble l’Union soviétique et la Chine en 1981 ; maintenant que l’Union soviétique n’est plus là, la Chine et la Fédération de Russie représentent ensemble 32 %, soit plus que la production combinée du G7 .




      L’industrie manufacturière, ça ne rapporte plus. Même avec des robots. Et si la Chine, l’Inde ou la Russie produisent encore, comme le Bengladesh et le Vietnam, c’est parce que les salaires ouvriers y sont moins coûteux que des robots... parce que les ouvriers y sont de véritables esclaves. Et donc si tu as envie de jouer à la lutte des classes, la bombe à retardement est dans ces pays...

      Si on parle encore de lutte des classes, chez nous, en France et en Occident, c’est seulement pour rire, et tout le monde s’en fout parce qu’en réalité il n’y a plus de prolétariat chez nous. Mais va en Inde, en Chine ou au Bengladesh parler de lutte des classes, et là, on retrouvera ton cadavre dans un égout à ciel ouvert le soir même de ton premier meeting...

      C’est comme l’agriculture avec des chevaux pour tirer les charrues, qui fait encore ça, chez qui ça peut être encore rentable ? Elon Musk gagne des milliards en envoyant des fusées dans l’espace, pas en emboutissant des boites de conserve, c’est fini ce temps-là... Tu vas sur AliExpress et on t’envoie par avion depuis la Chine des trucs que tu paies 3,99 euros, faits à la main par des esclaves... Tu croies que ça peut durer encore combien de temps comme ça avant que la Chine explose en vol ?

       
    • @Oxar

      L’industrie, par sa faculté de création de valeur ajoutée (voitures, avions, robots, etc.) - on ne parle pas de gadgets à deux euros ! -est à la base de la puissance d’un pays. C’est ce qui a permis à la Chine de devenir la première puissance économique mondiale devant les USA.

       
    • Oxar…La lutte de classes demeure vivace en Occident : la preuve est en l’immigration torrentielle qui n’en fini pas, dans le but de noyer l’idéal subversif européen !
      Il ne peut y avoir de lutte de classes en Asie car la conscience de classes y est quasiment inexistante —au mieux, ils singent les Européens lorsqu’ils s’adonnent à la politique…
      Trump ou pas Trump, l’immigration continuera en Amérique, comme elle perdurera ici—car elle est le cœur nucléaire du capitalisme contemporain…

       
    • Oxar :
      Il faut aller vivre et travailler en Chine pour comprendre que là-bas, il n’y a pas d’esclaves au sens ou on l’entend ici. Les gens que tu imagines être des esclaves (parce que les liberaux qui ont "délocalisé" l’industrie française en Chine te l’ont dit, accréditant le mythe de la petite fourmi qui bosse sans se plaindre au contraire du français fainéant et assisté) ont en fait un niveau de vie supérieur aux esclaves français. Bien sûr, ils gagnent moins en équivalent euros. Mais avec ce moins, on vit bien mieux que la classe moyenne française.

       
  • Merci à E&R d’avoir l’honnêteté de retransmettre la vidéo à partir de 00:48. Madame Galactéros pédale un peu dans la semoule pour paraître nuancée mais en creux elle a dit le danger de Trump et de son équipe pour les Palestiniens. L’ironie d’une attitude pacifique dans la fermeté.

    D’autre part : Interdire à l’Iran ne ne pas avoir d’armes nucléaires est un vœux pieux et bidon (biden). L’Iran, la Corée du Nord, savent que Kadhafi existerait toujours s’il avait eu l’arme nucléaire. Beaucoup d’enrobage mais elle a quand même dit l’essentiel sur le sionisme de Trump. Et laisse entendre que si Trump lâche du lest, ce n’est pas par volonté mais face à une situation nouvelle que ne maitrisent pas autant les USA que précédemment.

     

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    • Ne serait-ce pas plutôt "interdire à l’Iran d’avoir l’arme nucléaire" ?

       
    • Trump fera peut être un deal, négocier avec Poutine, lui laisser ses provinces russophones, en échange Poutine ferme les yeux sur les psychopathe et leur génocide en Palestine, une hypothèse...

       
    • Oui bien sur Lithos, merci pour la rectification.
      Bonne journée

       
    • Sumom

      D’accord avec vous. C’est probablement le deal. Trump dit : Je cesse l’aide à l’Ukraine et tu me laisses soutenir Israël.

      D’autant plus que compte tenu de la dernière déclaration de Poutine tout le monde, même les plus attardés, a compris que les USA/GB ne peuvent gagner cette guerre.

      Poutine d’une manière habile de joueur d’échec peut aussi, sans être trop arrogant, laisser courir une impression que c’est aussi grâce à Trump "le non belliciste" que la guerre a pu s’arrêter. On pourra donc laisser entendre que ce discours de Poutine s’adressait surtout à l’administration Biden et son proxi anglais. Cela valorisera Trump et pourra servir dans des relations futures avec l’Iran.

      On va voir s’affronter la conceptualisation de l’héritage de la Russie éternelle face au capitalisme cosmopolite. Passionnant. Dommage que la France par ses dirigeants et nombre de leurs électeurs, se trouve sur le banc de touche. Entre temps beaucoup d’enfants palestiniens vont continuer de mourir.

       
    • il n’y a pas que les interêts russes et américains en cause au moyen orient, il y a la Chine , l’Iran et les pays arabes (et derrière, en embuscade, tous les Brics)
      Donc, croire que Trump aurait les mains libres au moyen orient en dealant le problème ukrainien avec Poutine est irréaliste : le moyen orient est un des noeuds stratégiques de la route de la soie

       
  • L’Iran se doit d’avoir la bombe nucléaire !
    Emmerde-t-on la Corée du Nord ?
    Négocier avec les USA et Israël, vous plaisantez certainement Mme Galactéros...
    En se rapprochant de la Russie et de la Chine, l’Iran peut se dégager des sanctions occidentales sans rien donner en échange !

     

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  • l’ex madame politique etrangere de zemour nous avait assuré il y a quelques bulletins de cela que les américains avaient par crainte des represailles russes décidé de ne pas autoriser kiev a fapper en territoire russe avec les armes de l’otan :)
    n’a t-elle plus rien a dire a propos de l’occupation de koursk ? "cette petite tête de pont sans importance" que les russes n’ont toujours pas éliminée après 4 mois de combats

     

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  • #3456167

    aujourd’ hui, réponse du berger à la bergère, ou simple operation de publicité dans le cadre du "black friday" ? (réductions et promos possible au Proche Orient)

     

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  • À46,22’’ ..inclure des femmes parlant russe pour des opérations sous-couverture... MMmm ! Intéressant !

     

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  • La 3e partie est très intéressante et montre que Trump n’y changera rien.
    Le monde change et la colonie s’est grillée toute seule par ses actions néfastes et criminelles.. Et à finit d’emporter l’occident collectif qui ne cesse de soutenir l’insoutenable.
    Son affirmation qu’un fossé s’est créé et s’agrandit entre l’occident et le reste du monde, répond à un article publiée ici même qui affirmait que le fossé entre les peuples et les zélites s’agrandissait

     

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  • La perfide Albion se souvient des murs d’Hadrien et d’Antonin et flippe sa race d’être envahie derechef par quelque Empire que ce soit et c’est en cela qu’elle fout le bordel de par le monde depuis la nuit des temps antiques, pour que cela ne se renouvelle plus. Il suffit de (re)lire « Kim », de Rudyard Kipling, sujet de sa Majesté en Inde britannique, illustre Franc-Maçon et prix Nobel de littérature, pour saisir l’étendue du « Grand Jeu » consistant à endiguer l’Empire russe dès le milieu du XIX par la création de l’Afghanistan dans ses frontières actuelles, ainsi que le corridor du Wakhan.
    Personne n’est donc naïf : sauf les gugusses qui se perdent devant leur télévision : il est vrai que derrière, il n’y a pas la place.

     

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  • Les rosbeafs sont nuls alors car ça ne marche pas leur petite opération Gelée Alchimique.

     

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  • #3456633

    Il reste toutefois certains côtés naïfs notamment sur le versant oriental
    ..

     

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