James O’Keefe a créé Project Veritas en 2010 en tant qu’entreprise journalistique à but non lucratif pour poursuivre son travail de reportage sous couverture. Aujourd’hui, Project Veritas enquête et dénonce la corruption, la malhonnêteté, les transactions intéressées, le gaspillage, la fraude et d’autres comportements répréhensibles dans les institutions publiques et privées afin d’instaurer une société plus éthique et plus transparente et de s’engager dans des litiges pour : protéger, défendre et étendre les droits de l’homme et les droits civils garantis par la loi, en particulier les droits du premier amendement américain, y compris la promotion du libre échange d’idées dans un monde numérique ; combattre et vaincre la censure de toute idéologie ; promouvoir des reportages véridiques ; défendre la liberté d’expression et d’association, y compris le droit à l’anonymat.
[WASHINGTON, D.C. - 16 février 2022]
Project Veritas a publié mercredi soir la deuxième partie de sa série sur la FDA, dans laquelle Christopher Cole, cadre supérieur de la FDA, parle du fonctionnement interne de l’agence, notamment des conflits d’intérêts, des dépenses excessives et des raisons pour lesquelles il est difficile pour les membres de l’agence de dénoncer de tels abus.
Dans la vidéo, M. Cole parle de l’impact que les sociétés pharmaceutiques ont sur l’agence, notamment sur le processus d’approbation des médicaments.
« Il y a longtemps, le Congrès a approuvé des frais d’usage (user fees) pour [la] FDA. En gros, nous faisons payer des millions de dollars à l’industrie afin que nous puissions embaucher davantage d’examinateurs de médicaments et de vaccins, ce qui accélère le processus d’approbation et lui permet de gagner plus d’argent », explique Cole dans la séquence filmée en caméra cachée.
Il révèle ensuite que la FDA minimise l’impact de ces frais d’usage (user fees) sur les opérations de l’agence parce qu’« elle [la FDA] dépend des sociétés pharmaceutiques, des sociétés de vaccins et de ces autres sociétés pour pouvoir fonctionner ».
La séquence explosive, dans laquelle on voit Cole parler de la façon dont l’argent supplémentaire que la FDA reçoit « est mis en banque » pour être dépensé sur « tout ce que vous pouvez, que ce soit bien ou mal », montre également Cole discutant des raisons pour lesquelles il est difficile pour quiconque au gouvernement de s’exprimer sur des pratiques qu’il considère comme « probablement excessives ».
« Je ne pense pas qu’il y ait assez de gens qui disent "Écoutez, c’est cool, mais ce n’est pas bien. Donc, nous n’allons pas facturer cela". Vous ne voulez pas être cette personne qui dénonce. Vous n’aurez pas une longue vie dans l’agence si vous êtes systématiquement cette personne », a déclaré Cole.
« Nous ne sommes pas incités à révéler les choses par le gouvernement, étonnamment. On pourrait penser que c’est le cas, mais ce n’est pas le cas. Il est préférable de ne rien dire et d’ignorer tout cela. Le lanceur d’alerte, eh bien, il y a des statuts de lanceur d’alerte très en vue et tout, mais c’est un peu insensé », a déclaré Cole avant d’ajouter « il vaut mieux rester tranquille et accepter ».
La page LinkedIn de Cole le présente comme un agent exécutif au sein des initiatives de contre-mesures de l’agence, qui joue un rôle essentiel pour garantir la sécurité des médicaments, des vaccins et des autres mesures destinées à contrer les maladies infectieuses et les virus. Il a fait ces révélations en caméra cachée à un journaliste infiltré de Project Veritas.
La vidéo qui suit est en anglais mais la partie interview est sous-titrée en anglais :
La FDA dément, O’Keefe dit qu’elle est corrompue
Depuis la parution de ces vidéos, Cole et la FDA ont, tous deux, réfuté ces allégations en les qualifiant de canulars. Rejetant le rapport, la FDA a déclaré que Cole ne travaillait pas dans le domaine des vaccins et que ses opinions ne reflètent pas celles de la FDA.
Un porte-parole de la FDA a publié hier une déclaration disant que « la personne censée être dans la vidéo ne travaille pas sur les questions relatives aux vaccins et ne représente pas les vues de la FDA ».
Cette déclaration semble contredire un appel téléphonique publié mercredi après-midi par Project Veritas, dans lequel M. Cole a répété, au cours de la conversation avec le fondateur et PDG de Project Veritas, James O’Keefe, qu’il est bien « un responsable du bureau qui aide à superviser l’approbation d’urgence des vaccins covid ».
(vidéo en anglais non sous-titrée)
James O’Keefe sur Fox News
James O’Keefe, de Project Veritas, a qualifié la FDA de corrompue. S’exprimant sur Fox News, il a dénoncé l’organisation fédérale comme étant à la limite de la corruption.
« Lorsque le gouvernement reçoit de l’argent de la part de personnes qu’il est censé réglementer et qu’un dirigeant de ce gouvernement affirme qu’il ne savait pas qu’il était enregistré, cela influence la façon dont il approuve les produits », a déclaré O’Keefe.
O’Keefe a également affirmé qu’il avait initialement approché Cole pour lui demander de dénoncer la corruption présumée de la FDA, mais on lui a répondu que le fonctionnaire s’était « mal exprimé ».
« Je lui ai demandé de devenir un lanceur d’alerte. Il est évident qu’il dit des choses très vraies ici », a déclaré le chef de Project Veritas.
« Il dit qu’il s’est mal exprimé... Et j’ai dit quelle partie a mal été exprimée ? Il a répondu qu’il en parlerait en privé et qu’il ne voulait pas que ses propos soient rendus publics ».
La FDA semble incapable de résister aux pressions publiques et privées exercées par la puissance et l’argent de Big Pharma (qu’elle est, pourtant, censée réglementer). Ses campagnes d’approbation des médicaments sont financées par les immenses bénéfices que Big Pharma engrange grâce à leurs ventes. C’est vraiment comme si le renard était responsable du poulailler.
(vidéo en anglais non sous-titrée)