L’ancien dauphin de Jean-Marie Le Pen s’exprimera sur les rapports entre Orient et Occident, jeudi, à Reims, pour une section locale du mouvement Égalité et Réconciliation.
« J’ai 66 ans, je m’exprime devant qui m’invite à le faire ! ». Contacté par le Scan ce lundi, l’ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen Bruno Gollnisch est agacé de devoir se justifier, après que l’AFP a annoncé sa participation jeudi à Reims à une « conférence privée » organisée par une section régionale du mouvement Égalité & Réconciliation (E&R). Ce mouvement présidé par l’essayiste d’extrême droite Alain Soral, condamné à plusieurs reprises pour diffamation ou propos à caractère raciste ou antisémite, se revendique comme une association politique « trans-courants » se réclamant « de la gauche du travail et de la droite des valeurs ».
« Il est en effet prévu que je fasse une intervention sur un sujet que je maîtrise bien : les civilisations de l’Extrême-Orient et la relation que les Occidentaux doivent avoir avec elle », a confirmé Bruno Gollnisch. « Ce serait à l’invitation de M. Mélenchon, de la CGT ou de Civitas, ce serait la même chose. Je m’exprime devant les gens qui m’invitent, et souvent devant des gens qui ne sont pas d’accord avec moi. Aujourd’hui, on a perdu cette habitude. Pourtant, je réponds bien aux questions de journalistes souvent hostiles, comme ceux du Monde ou de Libération, alors pourquoi pas répondre à ER ? », s’interroge l’élu. [...]
Interrogé au sujet des condamnations multiples d’Alain Soral et de la réputation sulfureuse d’Égalité & Réconciliation, l’eurodéputé fulmine : « Ce sont des méthodes staliniennes ! Sous prétexte des condamnations d’un membre on ne devrait plus parler à cette organisation ? Moi je m’en fous, je vais parler là où on me demande de le faire. Je ne porte pas de jugement sur ce mouvement », tranche-t-il.
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