Vous noterez que c’est un historien qui étudie Internet. Internet ne peut être étudié, à mon avis, correctement que par des sociologues, des psychologues, voir techniciens informatiques ou ayant une bonne maitrise des concepts technologiques d’informatique et de réseau informatique.
Vous noterez aussi qu’ils ont une fâcheuse tendance à laisser penser qu’Internet serait un lieu où tout et n’importe quoi peut être dit. Et en particulier ici, vu qu’on cite Alain Soral. Malheureusement, personne ne peut s’exprimer librement sans censure, ni ici, encore moins sur les médias qui sont des émanations électroniques de média de masse.
Seul les forums et autre sites web très peu visités et limités à des groupes restreints pratiquent la non-censure (et encore, je n’en suis même pas certain). Mais est-ce réellement un danger vu que ça reste des sites confidentiels.
Cet historien agacé et agacent commence son analyse par une grossière erreur. Non Internet n’est absolument pas une zone de non-droit et la liberté de parler n’est absolument pas totale.
On ne peut donc pas analyser une situation si les conditions de bases sont déjà faussées.
L’Internet de la Haine, déjà le mot haine est une usurpation. Il signifie critique de ceux qui ne sont pas critiquables ou souhaiteraient ne pas l’être. Rien à voir avec des discours profondément hargneux, haineux, vociférants, colériques et tremblotants comme ceux du premier ministre actuel. Là on peut parler de haine, voir de haine farouche.
Mais l’émission a rapidement oublié le thème du débat pour verser dans le hors sujet en s’attaquant à Bruno Gollnish et surtout préparer la masse à se laisser manipuler lorsqu’il s’agira de bâillonner les opposants politiques sur Internet.
Répondre à ce message