Hein ? Quoi ? Pas de violences policières ? Mais qui ose raconter ça ? BHL ? Haziza ? Angot ? Quoi ? La chef de la police ? De l’IGPN ? Des mots pas très bleus s’étranglent dans notre gorge à la lecture de cette interview tout bonnement incroyable. La patronne de l’IGPN enfile les contre-vérités avec un naturel confondant. On ne peut pas croire qu’un grand flic soit capable, même avec le flingue de Macron sur la tempe, de mépriser autant la souffrance des Gilets jaunes.
- Brigitte s’amuse à lancer des fléchettes dans les yeux des Gilets jaunes
Le Parisien a interrogé Brigitte Jullien, chef de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), qui présentait jeudi 13 juin 2019 le rapport d’activité de la « police des polices » pour 2018 :
« Au total, du 17 novembre 2018 au 8 juin, nous avons reçu 555 signalements sur la plateforme de l’IGPN mise à disposition du public. 265 enquêtes judiciaires ont été ouvertes. Parmi celles-ci, 105 - soit 45 % - sont terminées et ont été renvoyées aux différents parquets pour analyse. Dans une majorité de cas, nous n’avons pas pu identifier les policiers. Beaucoup de victimes présumées ne sont pas parvenues à déterminer les lieux et horaire précis des faits, et dans certaines villes ou rues, il n’existe pas de vidéoprotection. Les parquets peuvent désormais classer le dossier ou demander un complément d’investigations. Dans les cas où des fonctionnaires ont été identifiés, les parquets peuvent décider de les renvoyer devant un tribunal correctionnel s’ils estiment les faits caractérisés. »
Les dérives d’un exécutif aux ordres du CRIF
Notre sympathie va toujours au flic de base mais pas à la hiérarchie, corrompue par les intérêts de la bourgeoisie (la Banque) et les ordres croisés des réseaux occultes non élus.
Avez-vous des instructions de la part du ministère de l’Intérieur ?
Aucune. L’IGPN est un service d’enquête indépendant.
Quand on entend Brigitte sortir que « l’IGPN est un service d’enquête indépendant », on lève les yeux au ciel : comment un organe issu de la police peut-il juger les débordements de la même police ? C’est comme si on demandait à Balkany de juger ses propres affaires. On est où là ? Quand à ce niveau de responsabilités on est capable de sortir de tels bobards, alors il n’y a plus de débat possible. À quoi bon discuter ?
Comment expliquez-vous qu’aucun policier ne soit suspendu à ce jour ?
Pour qu’il y ait suspension, il faut qu’il y ait faute. Or, à ce jour, aucune enquête n’a permis de conclure que la responsabilité d’un policier était engagée à titre individuel. Cela ne veut pas dire que cela n’arrivera pas…
Dans une autre dimension et dans un autre système solaire, probablement... Le message que nous envoie la haute police, cette institution pilotée par les malfaisants des loges est simple comme un coup de matraque dans la gueule d’une femme en gilet jaune : rien à foutre de la vérité.
Y a-t-il eu selon, vous, des violences policières ?
Je réfute totalement le terme de violences policières. Il y a eu des blessures commises à l’occasion de manifestations durant lesquelles la police a fait usage de la force. Notre travail est de chercher à savoir si cet usage était légitime et proportionné. Nous devons évaluer la proportionnalité et la légalité de la riposte. Il y a peut-être eu des situations où cela n’a pas été le cas. Mais il est encore trop tôt pour le dire.
On a blessé très gravement des dizaines de Gilets jaunes, blessé durement des milliers d’autres, mais tout ça c’est de la foutaise car « je réfute totalement le terme de violences policières ». Alors c’est quoi des violences policières ? Tirer dans les foules ? Ces gens sont fous. Ce n’est pas du mensonge, c’est du délire pour les masses, une chaîne du mensonge comme il existe une chaîne du froid et qui ne doit jamais être rompue.
Castaner et toute sa bande augmentent le mensonge comme on court sur les rochers, jusqu’à ce que tout se casse la gueule. Allez, une dernière de Brigitte pour la route qui en une interview a ruiné toute la crédibilité de sa maison.
On a le sentiment d’une justice à deux vitesses. Les manifestants sont jugés très rapidement alors que les sanctions contre les policiers tardent à venir…
Je conçois que ce décalage dans le temps soit mal compris. Policiers et manifestants ne se trouvent pas dans la même situation. Quand on participe à une manifestation non déclarée et qu’on commet des exactions, qu’on est interpellé en flagrant délit, il est logique que l’on passe rapidement devant le tribunal. Le policier, lui, se trouve dans une situation différente. La loi lui confère le droit de recourir à la force, ce qui est en soi une violence. Il faut déterminer si cet usage est légitime.
Les Gilets jaunes éborgnés et éclopés apprécieront.
Même BFM TV trouve que la flic des flics va trop loin, c’est dire :