La messagerie avait été bloquée après avoir été accusée de ne pas collaborer à une enquête sur des groupes néonazis. Une mesure similaire avait été prise contre l’application en 2022 pour « non-respect d’ordres judiciaires ».
Un juge brésilien a annulé, samedi 29 avril, la suspension dans le pays de la messagerie en ligne Telegram, récemment décidée pour ne pas avoir fourni aux autorités des données sur des groupes néonazis actifs sur la plate-forme, a annoncé un tribunal fédéral.
Le magistrat a considéré que cette suspension dans tout le pays n’était « pas raisonnable », car elle affecte « la liberté de communication de milliers de personnes qui n’ont aucun lien avec les faits examinés », a précisé le tribunal régional fédéral-2, basé à Rio de Janeiro, dans un communiqué.
Il a toutefois maintenu l’amende journalière de 1 million de reais (180 000 euros) imposée à la société par le juge de première instance aussi longtemps qu’elle n’aura pas fourni les informations réclamées.
La police fédérale et le parquet brésilien avaient demandé à Telegram de leur fournir des données personnelles sur tous les membres des organisations Mouvement antisémite brésilien et Front antisémite, que les autorités ont associé à des attaques perpétrées dans des écoles ces derniers mois.
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