Un décret publié dimanche autorise une expérimentation à Bordeaux, Lyon et Nantes. Ces tags biodégradables existaient déjà dans certaines agglomérations mais de façon illégale.
C’était l’une des dernières surfaces de l’espace public interdite à la publicité. À partir du 25 décembre, les villes de Bordeaux, Lyon et Nantes vont pouvoir tester les marquages publicitaires biodégradables éphémères sur les trottoirs. Une expérimentation qui va durer un an et demi, d’après un décret publié ce dimanche au Journal officiel.
Le texte encadre précisément les possibilités d’une telle pratique. Elle doit se faire par projection ou application, à travers un pochoir, avec de l’eau ou des peintures biodégradables « à base aqueuse ou à base de craie comportant un traitement antidérapant ». Il est également précisé que ces marquages ne doivent pas diminuer les caractéristiques d’adhérence du sol et qu’ils ne pourront pas rester plus de dix jours. Enfin, ces tags publicitaires ne pourront excéder 2,50 m2 et devront être éloignés les uns des autres d’au moins 80 mètres.
Une évaluation aura lieu tous les six mois pendant la période d’expérimentation au sein des trois agglomérations. Elle sera suivie d’un rapport final qui devra préciser combien de commerçants, artisans, annonceurs y auront eu recours.